Index des personnes
[Collectif]
OccurrencesActéon
Petit-fils d'Apollon, transmué en cerf après avoir surpris,
lors d'une chasse, Artémis au bain.
Adonis
Fils de Cinyras et de sa fille Myrrha, amant d'Aphrodite, il
est tué lors d'une chasse par un sanglier. Il est d'une grande beauté.
Agamemnon
Roi de Mycènes, chef des achéens au moment de la guerre de
Troie. Il est le frère de Ménélas, le mari de Clytemnestre et le père d’Electre,
d’Iphigénie et d’Oreste. (MV)
Agésilas
(444 av. J.-C. – 360 av. J.-C.) Roi de Sparte et chef de
guerre réputé pour son courage et sa vertu. (MV)
Agrippa, Corneille Henri
(1486-1535) Philosophe, théologien, médecin, alchimiste et
kabbaliste chrétien. Il fut le médecin de Louise de Savoie. (MV)
Albisse, Jean
Secrétaire du roi, époux de Clémence
Viole.
Sources:
Archives nationales, MC/ET/XXIII/169, fol 306 vO (22
janvier 1563): Jean d'Albisse, notaire et secrétaire du roi, seigneur d'Yvor, tuteur
de
ses enfants mineurs, et de feue Clemence Violle, jadis sa femme ; MC/ET/XXIII/175,
fol
124 (10 juillet 1565); MC/ET/XXIII/6 (3 juin 1551). Archives municipales de Lyon,
CC0284, taxes communales 1545: messire Jean Albisse, secretaire du Roi, fils de
feu
Robert Albisse, dont les heritiers sont taxés 5 livres .
Son épouse Clémence
Viole acquiert la seigneurie de Beauregard le 10 avril 1552 (revendue le 23 octobre
1555
à Jean Baronnat, conseiller au parlement de Dauphiné). Voir Antoine Vachez,
Histoire de l'acquisition des terres nobles par les roturiers dans les
provinces du Lyonnais, Forez et Beaujolais, du
XIII
e au
XVI
e siècle
,
Lyon, Brun, 1891, p. 55.
Il est le parrain de Jehan, fils de Symphorien
Buatier, baptisé en l'église Sainte-Croix le 11 janvier 1551 (1552 n. s.?) (Arch.
mun.
de Lyon, 1GG384, n
o 245). Il figure alors comme secrétaire du
roi. Il fait lui même baptiser son fils Robert dans la même église le 12 juin 1552
n
o 281) ainsi que son fils Alexandre le 8 mars 1555 a. s. (1556
n. s.). Il y figure comme seigneur d'Yvot . Les parrains sont Thomas Gadaigne,
seig(neu)r de Beauregar (sic) et Jean Baptiste Albisse , les marraines sont Sibille
Albisse et Anne de Pierre Vive (Arch. mun. 1GG384, n
o
738).
(ÉR)
Albon, Jacques d’
1512-1562. Élevé avec le futur Henri II, dont il est l'un des
favoris. Dès 1547, chevalier de l'ordre de Saint-Michel et maréchal de France.
1550:
sénéchal de Lyon puis gouverneur et lieutenant général du Lyonnais, Dombes, Forez,
Beaujolais, Haute et Basse Auvergne, Bourbonnais, Haute et Basse Marche, Combrailles
et
baillage de Saint-Pierre-le-Moûtier. Comte puis marquis de Fronsac. Célébré par
Mellin
de Saint-Gelais, Nicolas de Nicolay et Guillaume
Paradin.
Sources:
Lucien Romier,
Jacques d'Albon de
Saint-André, maréchal de France (1512-1562): la carrière d'un favori
, Paris,
Perrin, 1909.
Nicolas Le Roux,
La Faveur d'un Roi: mignons et
courtisans au temps des derniers Valois
, Seyssel, Champ Vallon,
2000.
(ÉR)
Albret, Henri II d'
Roi de Navarre, époux de Marguerite de Navarre (sœur de
François I
er) et père de Jeanne
d'Albret.
(ÉR)
Albret, Jeanne d’
Fille de Marguerite de Navarre et de Henri II d'Albret.
Mariée de force au duc de Clèves en 1541, elle fait casser le mariage en 1545.
En 1548,
elle épouse Antoine de Bourbon. Reine de Navarre en 1555. (ÉR)
Alibert, Noël
Valet de chambre de la reine de
Navarre.
Dédicataire d'Antoine du Moulin à l'orée de sa traduction
d'Augustinus Niphus,
Des Augures, ou divinations (Lyon, Jean de
Tournes, 1545): Alibert est alors valet de chambre de la Reine de Navarre. Il est
le
dédicataire de Jacques Focard en tête de la
Paraphrase de
l'Astroloabe
(Lyon, Jean de Tournes, 1546): Alibert est identifié comme valet
de chambre du Roy et son singulier amy . S'adressant à Noël Alibert, Jacques Focard
conte: maddonnay à exercice approchant le tien, c'estoit Astrologie. À propos d'Alibert,
il évoque [s]on continuel, et louable travail des choses supernaturelles . Ces
deux
dédicaces montrent que Noël Alibert est visiblement féru d'astrologie.
N.
Rondot recense un Noël Alibert, peintre et verrier lyonnais, actif entre 1530 et
1545,
ayant épousé Benoîte Montgard (
Les Peintres de Lyon du quatorzième au
dix-huitième siècle
, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1888, p. 87, n° 276). il
s'agit probablement du même homme, car dans son étrenne de 1546, Fontaine évoque
les
qualités de son ami en ces termes: C'est que du verre en mille formes / Tu en ouvres
comme de cire. L'hypothèse a été soulevée par Rosanna Gorris,
Mythe et
transmutation dans le Cymbalum Mundi , Le Cymbalum Mundi: actes du colloque de
Rome (3-6
novembre 2000)
, éd. F. Giacone, Genève, Droz, 2003, p. 168. Sur ce verrier,
voir Tania Lévy,
Mysteres et joyeusetés, thèse, vol. II, p. 7), qui
propose plusieurs versions du prénom et du nom: Noel / Nesme Albert / Alybert/
Alibert /
Alibel: Noël (ou Nesme) et Michel sont sans doute le même artiste ou de proches
parents.
Il(s) vive(nt) dans le quartier allant de l'hôpital à Ambronay [...]. Marié avec
Benoîte
Mongars, il vit dans le même quartier que sa belle-famille [...]. En 1535, il partage
son pennon avec de nombreux imprimeurs (EE 21, f
o 27). T. Lévy
indique les dates de 1515-1538. On le retrouve dans les nommées de 1545 (Arch.
municipales CC41, f° 9 r°) sous le nom de Noel Albert painctre, taxé à 36£ (sous
le nom
du verrier Salvador de Vidal), dans le cartier despuys la maison et cave desnay
tirant
par la rue jusques a la maison et enseigne sainct Jacques entrant en la rue Thomassin
jusques en la maison des hoirs Blaise Vazel entrant en la ruele de la quelle la
maison
maistre aymard Martin faict le carré alan a la maison du moton rue Ferrandieres
jusques
a la maison de Esme de la Porte .
On lui attribue traditionnellement la
paternité de deux blasons (le cœur et l'oreille), derrière le nom d'Albert le Grand.
Voir
Blasons anatomiques du corps féminin, éd. Julien Gœury, Paris,
GF, 2016, p. 252. Jean Visagier offre une épigramme à Albert le Grand, alias Noël
Alibert, dans les
Epigrammata de 1537. Des Périers lui adresse une
épigramme, publiée dans le
Recueil des œuvres de feu Bonaventure des
Periers
, Lyon, Jean de Tournes, 1544: À maistre Noel Alibert, Lyonnois.
Voir
Les Bibliothéques Françoises de La Croix du Maine et de Du
Verdier sieur de Vauprivas
, p. 194 : « NOEL ALIBERT, Lyonnois, Valet de
Chambre de la Roine de Navarre. Il a composé quelques Œuvres, desquels je n'ai
pas
connaissance. » (ÉR)
Amboise, Catherine d’
Nièce du cardinal Georges d'Amboise, tante de Michel
d'Amboise. Protectrice, notamment, de Nicole le Jouvre, qui est à son service à
une date
indéterminée, avant de s'attacher à Jacques Thiboust, seigneur de
Quantilly.
Sources:
Sur Mme de Lignières, voir A. Bergeron-Foote,
Les Œuvres en prose de Catherine d'Amboise, dame de Lignières
(1481-1550)
, thèse de l'École des Chartes (2002);
Catherine
d'Amboise,
Les Devotes Epistres, éd. Yves Giraud, Fribourg,
Éditions Universitaires de Fribourg, 2002 ;Élise Rajchenbach, Nicole Le Jouvre,
un poète
en Berry ,
Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. LXXXII, 2
2020-2, p. 323-330.
(ÉR)
Amyot, Jacques
1513-1593. Maître es arts à Paris, puis études de droit à
l'Université de Bourges. Précepteur des fils de Guillaume Bochetel puis professeur
de
latin et de grec à l'université de Bourges (protection de Marguerite, duchesse
de Berry
et sœur de François I
er) Helléniste. Précepteur des fils de Henri
II en 1557. Grand aumônier en 1561. Maître de la Librairie (1567). Traducteur
d'Héliodore, de Diodore de Sicile, des
Amours pastorales de Daphnis et
Chloë
de Longus et de Plutarque. (É.R.)
Anciens
OccurrencesAndroclès
OccurrencesAneau, Barthélemy
Humaniste, régent du Collège de la Trinité à Lyon en 1540. Il
se voit confier à trois reprises l'oraison de la Saint-Thomas (dont en 1538). C'est
lui
qui aurait recruté Fontaine pour enseigner au collège de la Trinité à Lyon. Gilbert
Ducher,
Epigrammata, livre II, 1538, Ad Barptolemaeum Anulum . Mort
en 1561.
Sources
Voir Barthélemy Aneau,
Alector ou le
Coq
, Genève, Droz, 1996 (2 tomes).
Brigitte Biot, Barthémey Aneau,
réget de la Renaissance, Paris, Champion, 1996.
Antoine Champigny,
Entre prudence et fidélité: Barthélemy Aneau et le sodalitium humaniste dans
la tourmente religieuse (1530-1565)
, mémoire de maîtrise, université de
Montréal, janvier 2017. (ÉR)
Annebault, Claude d’
Échanson du roi en 1519. Participe aux tournois du Camp du
Drap d'Or en juin 1520. Lieutenant de la compagnie de François de Vendôme, comte
de
Saint-Pol, cousin du roi, qu'il suit en Italie du nord en 1524. Prisonnier à Pavie.
Devient seigneur d'Annebault à la mort de son père en 1534. Lors de la reprise
des
guerres d'Italie à partir de 1536, il joue un rôle important, notamment en Piémont.
Maréchal de France en 1538. À la fin de l'été 1539, François I
er
nomme Claude d'Annebault gouverneur du Piémont (arrive à Turin le 11 octobre 1539).
Ambassade à Venise en décembre 1539. Il revient à la cour en avril 1540. À partir
de
1543, chef du Conseil des affaires de François I
er, auquel il
assistait régulièrement depuis 1540. Mort en 1552. Lié à François
Errault.
Sources:
Voir François Nawrocki, Claude d'Annebault (v.
1495-1552) , in
Les Conseillers de François
I
er
, Rennes, PUR, 2011, p.
481-506.
(ÉR)
Annebault, Jacques d'
Index MM. évêque de Lisieux. cardinal depuis le 9 déc. 1544 ;
† 1558
Apostrophe ponctuelle
OccurrencesArmagnac, Georges d’
(1501-1585)
Évêque de Rodez (1530), archevêque de
Tours (1548-1551), archevêque de Toulouse (1562-1584) puis d'Avignon (1572-1585).
Cardinal à partir du 19 décembre 1544. Il est également régulièrement ambassadeur
de
François I
er: à Venise (1536-1539), à Rome (1540-1545, 1547-1549,
1554-1557, 1559-1560).
À partir de 1522, il figure dans l'entourage de
Marguerite d'Angoulême, future reine de Navarre.
(ÉR)
Astrée
Fille de Zeus et de Thémis, ou d'Astréos et d'Éos, déesse de
l'aurore). Elle est l'une des personnifications de la justice. (ÉR)
Athiaud, Mathieu
Avocat à Lyon. Il figure dans un extrait des registres de la
Sénéchaussée de Lyon daté du 23 décembre 1558, publié dans Claude Le Laboureur,
Les Mazures de l'abbaye de l'Isle Barbe, tome I, vol. 2, 1681, p.
9. Échevin en 1542 (Arch. municipales Lyon, BB/370). Il est docteur es droit, conseiller
du roi en sa cour de parlement de Dombes (
Précis historique sur J. Cleberger,
Lyon, Dumoulin, Ronet et Sibuet
, 1842, p. 6. Il figure dans le testament de
Cléberger en 1546).
Archives:
D'après les Archives municipales de
Lyon, CC/946, comptabilité communale 1541-1542, il figure parmi les conseillers
de la
ville. Sa fille Jane est baptisée le 27 janvier 1547 (1548 n. s.) à l'église
Sainte-Croix (Arch. municipales de Lyon, 1GG384, n° 16). Il est également parrain
de
Matthieu, fils de maître Anthoine Colombet, avocat, baptisé le 30 avril 1553 a.
s. (1554
n. s.), dans la même église (n° 371) et de Le 10 mai 1555, Mathieu, fils de Guillaume
Mellier, baptisé en l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
os 490 et 540). Il est également le parrain de Jehan, filz de
Benedicle Rodricque pourtugaloys , baptisé le 12 décembre 1556 en l'église Sainte-Croix.
Il est alors désigné comme docteur . L'autre parrain est Philibert Girynet, secretaire
du sieur Estienne. Les marraines sont Marye Audebert et Marye du Puys
(n
o 874). (É.R.)
Aubert, Guillaume
Né en 1534 (Data BnF), originaire de Poitiers. Avocat en
Parlement de Paris à partir de 1553. Il a probablement introduit Scévole de
Sainte-Marthe auprès de Dorat, Ronsard, Baïf, Belleau et Passerat (Roche-Maillet,
Vie de Scévole de Saincte-Marthe, p. 197-198). Il est également
probablement lié à Étienne Forcadel par le frère de ce dernier, Pierre Forcadel,
qu'il
aurait introduit auprès de Jean de Morel et L'Hospital (voir Pierre Forcadel, épître
liminaire du premier livre de
L'Arithmétique, 1557 et Françoise
Joukovsky, introduction à l'édition d'Étienne Forcadel,
Œuvres
poétiques
, Genève, Droz, 1977, p. 31). En 1580, il est avocat général à la
cour des Aides. Auteur de Vers de
G. Aubert advocat en la Court de Parlement
de Paris, à Monseigneur le Chancellier de L'Hospital. Avec la traduction latine
de
Scévole de Sainte-Marthe
, sl. sd. Il publie également une
Elégie
sur le trespas de feu Joach. du Bellay Ang. par G. Aubert de Poictiers, Advocat
en la
Court de Parlement de Paris
, Paris, Federic Morel, 1551. Voir Jean Brunel,
p.151-152, cité par Florence Bonifay dans sa base
Réseaux Poètes
XVI
:
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(ÉR)
Aubery, Jacques
Avocat, lieutenant civil au Châtelet de Paris. Sieur de
Moncreau, en Anjou, ambassadeur extraordinaire en Angleterre pour négocier la paix
de
1555. Joachim du Bellay lui adresse un sonnet au sujet de cette mission (voir David
El
Kenz, Le massacre est-il né aux guerres de Religion? , in
La Révolution
française. Cahiers de l'Institut d'histoire dela Révolution française
, 3,
2011 - En ligne, note 10). Il est l'auteur d'une célèbre plaidoirie publiée plus
tard
sous le titre
Histoire particulière de l'exécution de Cabrières et de
Mérindol, et d'autres lieux de Provence, particulièrement déduite dans le plaidoyer
qu'en fit l'an 1551 par le commandement du roy Henry II et comme son advocat général
en
cette cause, Jacques Aubery, lieutenant civil au Châtelet de Paris
, Paris,
Cramoisy, 1645. Pour cette plaidoirie qui dura sept jours lors du procès de 1551,
Jacques Aubery enquêta pendant treize mois (sur cette affaire, voir Gabriel Audisio,
L'affaire Cabrières et Mérindol: de la valeur des témoignages (1545-1551) , in
Le Parlement de Provence (1501-1790), Presses Universitaires de
Provence, 2002, p. 41-53). (É.R.)
Aublé, Marin
Précepteur des enfants du connétable Anne de
Montmorency.
Archives:
Archives nationales, MC/ET/XXXIII/24, fol.
VIxxXIX v
o (fol. 139 v
o): reconnaissance
de 17 l. t., remboursables à la Toussaint, par Henri Maurice, libraire et relieur
de
livres, rue Saint-Jacques, près des Jacobins, à Marin Aublé, maître ès arts, étudiant
en
l'Université, demeurant au collège de Lisieux (25 novembre 1539). (ÉR)
Auteur d'un paratexte
OccurrencesAuteur de La Victoire et Triumphe d'Argent
OccurrencesAuteurs et traducteurs
OccurrencesAvanson, Jean d'
(1511-1564)
Conseiller au parlement de Grenoble
puis ambassadeur à Rome vers 1550. De 1556 à la mort d'Henri II, il est surintendant
des
finances, charge qu'il poursuit sous le règne de François II. Époux de la fille
d'Humbert Alleman.
Olivier de Magny, Joachim du Bellay, Ronsard et Hugues
Salel lui adressent des poèmes.
(ÉR)
Baïf, Jean-Antoine de
Poète membre de la Brigade, né en 1532 et mort en 1589. Élève
de Jean Dorat. (ÉR)
Baraillon, Jean (?)
Paradin,
Mémoires de l'histoire de Lyon,
1571, p. 355, cite Jean Barraillon parmi les premiers conseillers du siège présidial
de
Lyon. Il peut toutefois également s'agir de Loïs Barrillon, qui figure également
dans la
liste (voir Barbier,
Ma Bibliothèque poétique, qui identifie en
effet Louis Braillon). Le B(a)raillon auquel s'adresse Fontaine est originaire
de Paris,
comme lui. Son père était honoré des muses et des
rois.
Archives:
Jehan Baraillon, conseiller pour le Roy à Lyon ,
fait baptiser sa fille Catherine le 9 septembre 1556 en l'église Sainte-Croix.
Son
parrain est m(aistr)e Anthoi(ine) Vivier enquest(eur). Ses marraines dames Jane
Albisse
et Jane Anthoniti (Arch. mun. 1GG384, n
o 925). Le 30 mai 1564, il
fait baptiser sa fille Catherine. Il est alors conseiller pour le Roy à Lyon .
Le
parrain est Jacques Tourvéon et la marraine Jacqueline Dest(gros pâté).
(n
o 1068).
(É.R.)
Basier, Simon
Fontaine souligne le rôle qu'a joué Simon Basier lors de sa
rencontre avec Odet de Chastillon et le désigne comme doyen . Nommé vicaire général
d'Odet en 1533, il était à ce titre chargé d'inviter les hôtes du cardinal dans
les
jardins du château de Bresle où les évêques de Beauvais avaient leur résidence
aux
champs, (Marine Molins, p. 33) Sur Simon Basier, voir V.-L. Saulnier, Recherches
sur
Nicolas Bourbon l'Ancien ,
Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance,
XVI, 1954, p. 180-183.
Sources : Barbier
/Molins
(ÉR)
Beaune, Jacques de
Surintendant des finances de François
I
er (1518) à l'influence politique considérable au terme d'une
ascension remarquable, il perd l'appui du roi à la suite d'une différend avec le
roi et
avec Louise de Savoie. À l'issue de son procès, il est condamné à être pendu au
gibet de
Montfaucon. Voir Clément Marot, Lorsque Maillart, juge d'Enfer, menoit... ,
L'Adolescence clémentine. Voir Philippe Hamon, Semblançay, homme de
finances et de Conseil (v. 1455-1527) , in
Les Conseillers de François
I
er
, éd. Cédric Michon, Rennes,
PUR, 2011, p. 117-130. Les pièces du procès sont conservées au Archives nationales:
voir
Henri de Curzon,
Trésor des chartes (layettes). Ancienne série des Sacs (dite
Supplément , volume 5: Mélanges, coffres des chanceliers. Inventaire analytique
(J//941-J-968)
(1911), p. 70-71 (J 958, pièces 1-4). (ÉR)
Belleau, Rémi
Poète français associé à la Brigade (1528-1577). Originaire
de Nogent-le-Rotrou, il mène ses études à Paris à partir de 1553, où il fréquente
le
collège de Coqueret. À partir de 1563, il est le précepteur de Charles d'Elbeuf,
le fils
du marquis d'Elbeuf, puis de Charles de Lorraine, quatrième duc de
Guise.
Sources:
Rémy Belleau, Œuvres poétiques,
éd. critique sous la dir. de Guy Demerson (5 volumes), Paris, Champion, à partir
de
1995. (É.R.)
Belle Isle, M. de
Non identifié pour le moment. D'après la lettre à Jean de
Morel, M. de Belle-Isle se trouve à Paris. Il ne peut s'agir d'Albert de Gondi
qui ne
devient marquis de Belle-Isle qu'en 1573. (É.R.)
Belon, Pierre
(1517-1564)
Naturaliste protégé par René du Bellay,
Guillaume du Prat et François II de Tournon, évêque de Lyon. Il est notamment l'auteur
de L
'Histoire naturelle des estranges poissons marins (1551), du
Voyage au levant (1553), de
La Nature et diversité des
poissons
(1555) ou encore de l'
Histoire de la nature des
oyseaulx
(1555).
(ÉR)
Beneri, M.
OccurrencesBerauld, Nicolas
Nicolas Bérauld, l'aîné (1470-1545) est un avocat, humaniste
et poète néo-latin, à Paris dans les années 1530. Il a pu contribuer à diriger
Fontaine,
parmi d'autres, vers la famille d'Odet de Coligny-Chastillon qui se révèle avoir
été
l'un de ses grands protecteurs après la mort brutale de Charles d'Orléans. C'est
en
effet Odet de Chastillon qui reçoit la copie d'apparat (le manuscrit conservé à
la
Bibliothèque apostostolique vaticane) des poèmes écrits, semble-t-il, entre 1535
et
1540, dont ceux qui furent d'abord offerts à Marguerite de Navarre et Charles de
Valois.
Fontaine dédia encore plusieurs poèmes importants au cardinal de Chastillon. Bérauld
fut
chargé en 1533 de l'éducation des fils de Louis de Coligny et de Louise de Montmorency,
Gaspard et Odet, au service duquel il resta jusqu'à sa mort, en 1550. Né vers 1473
à
Orléans, Bérauld y étudie les arts et le droit civil. Il effectue ensuite vers
1494 un
séjour probable en Italie où il rencontre peut-être Politien. Il devient un pédagogue
soucieux de moderniser l'enseignement. De retour à Orléans, il fonde un pensionnat
si
réputé qu'Érasme s'y arrêta en 1506, date à partir de laquelle ils entretiennent
une
correspondance suivie. Il apprend le grec auprès d'Aleandro en 1510-1511. Un an
plus
tard, il donne des leçons publiques à l'université de Paris, suivies par Dolet,
et
fréquente l'entourage humaniste de Josse bade, Budé, Germain de Brie, Jean Lascaris,
etc. En 1534, l'un de ses distiques figure en tête d'une édition de Marot. En 1537,
il
participe au grand banquet offert en l'honneur de Dolet. La jeune génération le
considère avec respect, si l'on en croit les témoignages de J. de Boyssonné (1534),
Robert Breton, Nicolas Bourbon (1538), Gilbert Ducher et Salmon Macrin. Ses nombreux
amis et protecteurs appartiennent à la cour et à des familles de notables : Etienne
Poncher, évêque de paris en 1518 et mécène humaniste, le soutient jusqu'à sa mort
en
1525. Jean d'Orléans, archevêque de Toulouse, prend la relève avant de mourir à
son tour
en 1533. C'est à ce moment que Bérauld entre au service des Chastillon-Coligny.
(Marine
Molins, p. 32-33).
Sources:
Galand-Hallyn Perrine, B érauld
(Nicolas) (c. 1470-1545) ,
Centuriae Latinae II. Cent une figures humanistes
de la Renaissance aux Lumières. À la mémoire de Marie-Madeleine de la
Garanderie
, Genève, Droz, 2006, Travaux d'Humanisme et Renaissance, CDXIV, p.
71-78.
Bertaut, Jacques
Trésorier et payeur des Ligues
Suisses.
Sources:
Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers royaux
sous Henri II et François II (1547-1560) ,
Annuaire-Bulletin de la Société de
l'histoire de France
, 2010, p. 89.
Archives:
Archives
nationales MC/ET/XIX/166, 2 décembre 1544. Il est le parrain de la fille de François
de
Villars, conseiller du roi: Loyse de Villars est baptisée à l'église Sainte-Croix
le 9
juin 1548.
(ÉR)
Bertrandi, Jean
Capitoul de Toulouse en 1519, second président au parlement
de Toulouse en 1533, premier président au parlement de Toulouse en 1536. Son secrétaire
est alors le poète Hugues Salel. En 1538, le roi François I
er le
nomme troisième président au parlement de Paris. En 1543, il devient premier président
au Parlement des Grands Jours en Bretagne et en 1550, premier président au parlement
de
Paris.
Entré dans les ordres, il est en 1549 abbé commendataire à l'abbaye de
Grandselve.
De 1551 à 1559 (mort de Henri II), il est garde des sceaux.Le 16
décembre 1555, il devient évêque de Saint-Bertrand de Comminges puis cardinal en
1557.
Il est lié à Auger Ferrier, avec qui il s'est rendu à
Rome.
(ÉR)
Bèze, Théodore de
Né en 1519, mort en 1605. Humaniste, poète, théologien
protestant. Études de droit à Bourges (1535-1539). À Paris, il fréquente l'officine
de
Vascosan (où se trouvent Jean Martin, Denis Sauvage, Jacques Peletier). Il fuit
à Genève
en 1548. Traducteur de psaumes.
Sources:
Michel Simonin, Autour de
Jean Martin: Denis Sauvage, Jacques de Vintimille et Théodore de Bèze , in
Jean Martin. Un traducteur au temps de François
I
er et Henri
II
, Paris, Presses de l'École Normale Supérieure, 1999, p.
33-42.
(ÉR)
Bibliques
OccurrencesBidault, Jehan
Difficile à identifier. On trouve un Jehan Bidault dans un
document des archives départementales du Cher (minutes de M
e
Dyvoy, notaire à Bourges), 52365, Cayer notulaire de tous les contractz des venerables
religieux abbé et couvent de Sainct Sulpice lez Bourges , f. 135
v
o, 24 mars 1559 a.s; (1560 n. s.): Jehan Bidault, official
dudict Bourges et doyen en ladicte esglise de Bourges. On sait que Fontaine a voyagé
à
Bourges où il a des amis. On conserve l'inventaire après décès d'un autre Jehan
Bidault,
clerc de l'église Sainte-Geneviève du Miracle des Ardants, rue Neuve-Notre-Dame,
ce qui
correspond au quartier où a grandi Charles Fontaine (Arch. nationales, MC/ET/XXIII/133,
22 août 1588). Rien ne permet toutefois de conclure qu'il s'agit de l'un d'entre
deux.
On trouve également un Jehan Bidault, marchant de Limoges comme parrain de Jehan,
filz
de sire Jehan mutin, chang(eu)r , baptisé en l'église Sainte-Croix de Lyon le 30
mars
1555 a. s. (1556 n. s.) (Arch. mun. 1GG384, n
o
747).
(ÉR)
Bievre, I. de
D'après le Dieu gard (1554) et les
Ruisseaux (1555), gentilhomme champenois. Ce destinataire n'est pas
identifié avec certitude dans l'état actuel des recherches. Peut-être s'agit-il
se Jehan
de Bièvre, lieutenant-prévôt de la cour souveraine de Bouillon et seigneur de Corbion
et
Rochehaut. (ÉR)
Blanche
Destinataire d'un quatrain de
La Fontaine d'Amour
(1545). Non identifiable. (ER)
Boccace
(1313 – 1375) Auteur florentin qui s’est illustré aussi bien
en langue vulgaire (
Décaméron) qu’en latin (
De Claris
mulieribus)
. (MV)
Bohier, Gilles
Grand archidiacre d'Avignon et doyen du chapitre de Tarascon
(1535-avant 1557), évêque d'Agde de 1546 à sa mort en 1561. Il est le fils de Thomas
Bohier et de Catherine Briçonnet.
Boissière, Claude de
Mathématicien dauphinois, auteur d'un
Art
poëtique
(1554: abrégé de l'
Art poétique de Sébillet)
ainsi que d'ouvrages mathématiques:
Le tresexcellent et ancien jeu
Pythagorique, dict Rythmomachie
(1554),
La Propriété et usage des
quadrans
(1556) ou encore
L'Art d'Arythmetique contenant toute
dimension
(1554).
Sources:
Data BnF
Jean-Paul
Barbier-Mueller,
Dictionnaire des poètes français de la seconde moitié du
XVI
e siècle
,
Genève, Droz, 2015, p. 672-676.
Bolaud, Gilles
Destinataire non identifié, que Fontaine connaît depuis son
enfance (
Ruisseaux, p. 205). Très probablement juriste au parlement
de Paris, d'après le cycle où il apparaît. Est-il un parent de Christofle Boulaud,
avocat au parlement de Paris, qui figure également parmi les destinataires de Fontaine,
dans
La Fontaine d'Amour? (ÉR)
Bolaud, X
Frère de Gilles Bollaud. D'après Ruisseaux, p. 25, Fontaine
connaît les deux frères depuis l'enfance. S'agit-il de Christofle Boulaud?
(ÉR)
Bon, Pierre
Capitaine. Probablement Pierre Bon, baron de Mévouillon (ou
Meuillon, Mévillon, Méolhon, Mévolhon) et de Montauban, capitaine de deux galères,
gouverneur de Notre-Dame de la Garde, gouverneur de Marseille (1562), chevalier
de
Saint-Michel (1565). Fils d'André Bon et de Jeanne de Tanne. Marié vers 1540 avec
Marguerite de Robin. Mort en 1578. Voir L
es Memoires de messire Michel de
Castelnau, seigneur de Mauvissière
, t. I, Bruxelles, Jean Léonard, 1731, p.
443. (É.R.)
Bongrain, Pierre
Destinataire non identifié d'une épigramme de La Fontaine
d'Amour. Lié à un quartier Saint-Gervais? (ÉR)
Bouillon, Godefroy de
(V. 1058 - 1100) Chevalier franc durant la première croisade.
Premier roi de Jérusalem (MV)
Boulaud, Christofle
Avocat en Parlement de Paris. Pas de sources trouvée aux
archives. S'agit-il du frère ou d'un parent de Gilles Bolaud? (ÉR)
Bourbon, Duc de Montpensier, François de
ou Louis de Bourbon, duc de Montpensier (mari de Jacqueline
de Longwy, qui est étrennée dans la sous-section suivante) ?
Bourbon, Nicolas
Nicolas Bourbon l'Ancien (ca 1503-1550). Poète néolatin.
Soupçonné d'hérésie, il est emprisonné et, à sa libération, quitte la France pour
l'Angleterre en 1535. À son retour en 1536, il s'installe à Lyon. En 1540, il entre
au
service de Marguerite de Navarre et devient précepteur de Jeanne d'Albret. Une
épigramme
de Bourbon ouvre l'Adolescence clémentine de Marot. Voir les travaux de Sylvie
Laigneau-Fontaine. (ER)
Bourbon, Prince de Condé, Louis de
OccurrencesBourbon, princesse d’Estouteville, Marie de
Fille d’Adrienne d’Estouteville et de François de
Bourbon-Vendôme
Bourbon le Jeune, Charles
Quel est son lien avec Charles de Bourbon Vendôme ? Est-ce le
même ? Son neveu ? Ce n’est pas clair. Ça ne peut pas être Charles II de Bourbon,
qui
est aussi cardinal, car il est né en 1562… Source : Barbier
Bourbon-Montpensier, Prince de la Roche-sur-Yon, Louis II de
OccurrencesBourbon Vendôme, Antoine de
1518-1562. Époux de Jeanne d’Albret. Duc de Vendôme. Roi de
Navarre par son mariage. (ÉR)
Bourbon Vendôme, duc d’Enghien, Jean de
Index MM. († 1557), fils de François II de Bourbon et
d’Adrienne d’Estouteville († 1546)
Bourbon-Vendôme, Jean de (duc d’Enghien ?)
Plusieurs possibilités : 1) Jean de Boubon-Vendôme, duc
d’Enghien, fils de François II de Bourbon (1528-1557) 2) Jean de Bourbon-Vendôme,
second
comte d’Enghien , tué en 1558 à Saint Quentin ? 3) Louis Ier de Bourbon (1530-1569),
comte puis 1er duc d’Enghien, prince de Condé, frère du comte d’Anghien Source
: Barbier
/ Molins
Bourbon-Vendôme, Marguerite de (duchesse de Nevers)
OccurrencesBoyssoné, Jean de
Originaire de Castres. Professeur de droit à l'Université de
Toulouse à partir de 1526 environ. Étroitement lié à la
sodalitas
lyonnaise. Auteur de poèmes français et néo-latins. Conseiller de Savoie (à Chambéry)
à
partir de 1539.
À Toulouse, alors qu'il est soupçonné de sympathies avec
l'hérésie, il subit les attaques du Parlement de Toulouse: il est ainsi accusé
d'hérésie
en 1532, emprisonnement, procès, condamnation). Il est ami avec Étienne Dolet et
Jean
Visagier, à Toulouse. Il séjourne plusieurs fois à Lyon, de 1534 ou 1536 à 1539.
C'est
lui qui recommande Dolet à Gryphe lorsque l'Orléanais doit fuir Toulouse. À Chambéry,
ses démêlés avec Julien Tabouet, procureur général à Chambéry, mènent à son
emprisonnement en 1551 et à la perte de son poste de conseiller au Parlement. De
1551 à
1555, il enseigne à l'Université de Grenoble en attendant la révision de son procès
au
Parlement de Paris. Il recouvre son siège au Parlement de Chambéry en
1556.
Sources:
Voir Jean-Claude Margolin, À propos de quelques
lettres conservées de Boyssoné à Dolet , in
Études sur Etienne Dolet, le
théâtre au XVI
e
siècle,
le Forez, le Lyonnais et l'histoire du livre
, Genève, Droz, 1993, p. 21-49,
et Au temps de Barthélemy Aneau: Jean de Boyssoné et l'humanisme lyonnais d'après
sa
correspondance ,
RHR n
o 47, 1998, p. 11-24.
La correspondance de Boysonné est conservée dans le ms 834 de la Bibliothèque municipale
de Toulouse.
Henri Jacoubet,
Jean de Boyssoné et son
temps
, Toulouse et Paris, 1930.
Joseph Buche, Lettres inédites de
Jean de Boyssoné et de ses amis ,
Revue des Langues romanes, 1895,
p. 176-190 et 269-278; 1897, p. 117-197.
François Mugnier,
La Vie
et les poésies de Jean de Boyssoné
, Paris, 1897 (Genève, Slatkine Reprints,
1971) et
Jehan de Boyssoné et le Parlement français de Chambéry,
Paris, 1898.
Richard de Boysson, Un humaniste toulousain: Jean de Boysson,
1505-1559 ,
Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique
de Corrèze
, t. 33, 1911 et t. 34, 1912,
passim.
M. Guibal,
De Jo. Boyssonei vita, Toulouse, Chauvin,
1863.
(ÉR)
Braillon, Louis
Ludovicus Brallius. Médecin du roi, à Paris. Doyen de la
faculté de médecine. Sa fille, Madeleine Braillon épouse Jean Morély (ils s'installent
à
Genève. Leur premier fils a pour parrain Calvin). Clément Marot, qu'il a soigné,
lui
offre une épigramme. Fontaine publie dans La Fontaine d'Amour une pièce au sujet
de sa
mort (donc entre 1539 - ou 1540 n. s.? - et 1545).
Archives:
Archives nationales, MC/ET/III/3 (29 décembre 1529); MC/ET/III/5 (17 mai
1531); MC/ET/III/10 (21 octobre 1533); MC/ET/XIX/151 (14 janvier
1539).
Sources:
Philippe Denis,
Jean Morély (ca 1524-ca
1594) et l'utopie d'une démocratie dans l'Église
, Genève, Droz, 1993, p. 18,
n. 8, p. 19, n. 10, p. 34.
Henri Guy,
Histoire de la poésie
française au XVI
e
siècle, Clément Marot et son école
, Genève, Slatkine Reprints, 1998 (Paris,
1910-1926), p. 184-185.
(ÉR)
Briand, Jacques ou André
Fils du médecin André Briau (ou Brian) et de Clémence de
Rochefort. Jacques Briau fut quant à lui conseiller au siège présidial de Lyon.
À partir
d'avril 1557 (provision), il est lieutenant général civil et meurt peu après.
Archives:
Un mo(n)s(eigneu(r) Jacques Brieaud, lieutenan
p(ar)ticulier est le parrain de Catherine, fille de m(aistr)e Anthoine Vivier,
enquete(u)r , baptisée en l'église Sainte-Croix le 1er août 1556. Son autre parrain
est
mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jehan du Fournel lieutana(nt) en la seneschau(ss)ée de
Lyon .
Ses marraines sont dame Catherine de Chapponay, Sybille de La Porte et Mye Millot
(Arch.
mun. 1GG384, n
o 781).
Sources:
Antoine
Péricaud,
Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon...,
p. 49 (sur André Briau).
Danielle Jacquart,
Dictionnaire
biographique des médecins en France au Moyen Âge...
, art. Briau.
Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri II et François II
(1547-1560) ,
Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de
France
, 2010, p. 72 (sur Jacques Briau).
(ÉR).
Briand, Marie
Fille du médecin André Briand et de Clémence de Rochefort,
sœur d'André et de Jacques Briand (ou Bryau). Épouse de Noé Neyret.
Archives:
Elle est la marraine d'André, fils de maître Odoar
Laurens, avocat, baptisé en l'église Sainte-Croix le 4 mars 1549 (Arch. mun. de
Lyon,
1GG384, n
o 142).
(É.R.)
Briçonnet, Guillaume
Identification possible - mais pas certaine - du recepveur de
Glatigny avec Guillaume Briçonnet, seigneur de Glatigny, secrétaire du roi, trésorier
de
la maison de la reine et des cent gentilshommes en 1506 et 1551, receveur général
du
Maine, qui meurt en 1534 (ce qui permettrait de dater la pièce parue dans
La
Fontaine d'Amour
, parue en 1545).
Sources:
Louis
Moreri,
Le grand Dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire
sacrée...
, p. 486, col. 1.
(ÉR)
Brielle, Marie
Lyonnaise. Sœur de Claude Brielle. Habite dans le quartier de
la Grenette. Maîtresse de Flora, la jeune épouse de Fontaine en 1545.
(ÉR)
Brinon, Jean I
Jean I Brinon, seigneur de Villaines, mort en 1528. Père de
Jean II Brinon. Procureur au Parlement de Paris, premier Président du Parlement
de
Normandie, cancelier d'Alençon, président du conseil de la régente Louise de Savoie.
Sources:
Thierry Rentet, Jean Brinon (1484-1528 , in Les
Conseillers de François I
er, dir. Cédric Michon, Presses
Universitaires de Rennes, 2011 p. 199-200.
(ÉR)
Brinon, Jean II
Fils de Jean I Brinon, premier Président de Rouen, et de
Pernette de Perdriel, dame de Médan. Né vers 1520, meurt en 1555, ruiné. Étudie
le droit
à Orléans. En 1544, il est officier en la Chambre des comptes puis Conseiller du
Roi au
Parlement de Paris. Mécène, notamment de la jeune Brigade. Seigneur de Villaines.
Auteur
des
Amours de Sydere (vers 1548-1550, recueil perdu cité par La
Croix du Maine, 1772, vol. I, p. 465. Il bénéficie de nombreuses dédicaces (François
Habert, Thomas Sébillet, Claude Martin, Claude Goudimel, Marc Antoine Muret, Claude
Colet, Érasme, Louis-François Le Duchat, Gabriel Bounin, Ronsard). Bibliophile:
href=
(lien)
(lien)Liste
de ses livres conservés à la BM de Lyon:
(lien)
(lien)
Un tombeau est publié à sa mort: Mazarine 10694 (A°, f. 14 et f. 15 (recueil Rasse
de
Neux). D'après Marine Molins, Fontaine connaît Brinon au moins depuis la fin des
années
1530 si ce n'est avant.
Le Ms. 331 de la bibliothèque de Troyes contient,
dans une copie du XVII
e siècle, deux textes de Jean
II Brinon:
Jani Brinonii, doctoris Aurelianensis, et postea senatoris
Parisiensis, Praelectiones in titulum codicis, de rei vendicatione, Aurelia habitae,
anno 1542
, et
Ejusdem orationes II, prima quidem quum gradum
doctoris adipisceretur, secunda quum in senatum admitteretur, anno 1544
(discours d'accession au Parlement de Paris).
Sources:
Enea Balmas,
Un poeta del Rinascimento francese :
Étienne Jodelle, la sua vita il suo tempo
. Firenze : Olschki,
1962, p. 147-172.
Marine Molins,
Charles Fontaine
traducteur
, p. 64.
(ÉR)
Brondeau, Catherine
Source : la devise Ateindre à ce bonheur donne en anagramme
Catherine Brondeau
Source:
Notice BnF Rothschild 2877 (650
c)
Bryau, Jacques
Un Jacques Bryau figure dans
La Fontaine
d'Amour
. S'agit-il du même que le Bryau(d) - sans prénom dans les Ruisseaux -
qui apparaît comme conseiller au siège présidial à Lyon (il s'agit de Jacques Briaud),
puis comme lieutenant (
Odes, enigmes et épigrammes)? Par ailleurs,
un Jacques Bryaud figure dans un document des Arch. nationales, MC/ET/LXXXVI/28,
le 12
avril 1551, comme docteur es droit (Bryan ou Bryau). Dans le même document figure
Antoine Senneton, conseiller au Parlement de Paris. S'agit-il du même ou, du moins,
de
celui de
La Fontaine d'Amour (qui est maître)? Le Présidial de Lyon
est créé en 1551 (1552 n. s). D'après Paradin,
Mémoires de l'histoire de
Lyon
, livre III, 1571 (éd consultée), p. 355, Jacques Briaud fait partie des
premiers conseillers institués au siège présidial de Lyon, au côté de Jean Tignac,
Hugues du Puy, Jean Barrillon, Nery de Torveon, Nicolas de Langes, Louis Barrillon,
Guillaume Lymandans, Jean du Fornel et Jean Dodieu.
(ÉR)
Budé, Guillaume
(1467-1540)
Humaniste, lelléniste. Maître des
requêtes du roi. Fontaine lui offre une épitaphe.
Sources:
Les
Noces de Philologie et de Guillaume Budé, dir. Christine Bénévent, Luigi-Alberto-Sanchi,
Romain Menini, Paris, PSL, 2021.
(ÉR)
Builloud, Pierre
Procureur du roi à Lyon.
Sources:
Dans
un extrait des registres de la Sénéchaussée daté du 19 janvier 1553 (1554 n. s.),
Pierre
Billoud figure comme procureur du roi. Publié dans
Ordonnances royaux, sur le
faict de la justice et authorité d'icelle, faictes par les Roys, François premier
du
Nom, Henry II. François II. Charles IX. Henri III. et Henry IIII. à present regnant,
Lyon
, Pierre Rigaud, 1612, p. 313.
Abbé Pernetti,
Recherches pour servir à l'histoire de Lyon, t. I, Lyon, Duplain,
1757, p. 235-236: au sujet du jésuite le P. Builloud: Son ayeul et Pierre Builloud,
son
pere, étoient Procureurs-généraux au Parlement de Dombes séant à Lyon, tous deux
gens de
Lettres, savants dans les langues, et habiles Magistrats. Le dernier, dont Papyre-Masson
a fait l'éloge en prose et en vers, mourut à Paris en 1597 [...]. Je ne puis m'empêcher
de rapporter ici un trait de ce Pierre Builloud. Il avoit été élevé par le fameux
Genebrard, qui devint Archevêque d'Aix. Ce Prélat s'étant trouvé dans cette ville
en
1589 avec le Cardinal Caëtan, le Cardinal Bellarmin, et le célebre Prédicateur
Panigarolles, qui fut fait Evêque d'Ast, Pierre Builloud les pria à dîner; il y
joignit
Mathieu de Vauzelles, son ami, et le P. Castorius, savant Jésuite: ce festin académique
fit beaucoup de bruit par la réunion de tant de grands hommes, plusieurs de nos
Historiens en ont parlé; il fut appelé le festin d'Agathon, ou des Sept Sages:
il se fit
dans la maison paternelle des Builloud, encore existante dans la rue du Bœuf, et
désignée par leurs armes, qui sont sur la porte. Toujours d'après Pernetti, p.
268, la
famille Builloud est alliée à celle des Scève.
Archives:
Il est,
avec Jehan Girard, le parrain de Magdeleine, fille de maître Anhoine d'Hareni (???),
procureur (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n
o 13). Dans la même
église,le 7 juillet 1552, il fait baptiser sa fille Meraude, dont les parrains
sont
Jacques de la Porte et Claude Gelas, et les marraines Jane Ses??? et Marguerite
Senneton, (n
o 287).
(É.R.)
Bureau, Jean
Cousin de Fontaine (probablement par alliance, par Marguerite
Carme). Notaire à Tournus dans le Mâconnois (documents des Archives départementales
du
Rhône - retrouver la cote dans mes propres archives). Confirmé par l'épigramme
de
La Fontaine d'Amour.
(ÉR)
Buyer, Claude
Épouse d'Antoine Morelet de Museau et probablement mère de
Catherine de Museau.
Archives:
Arch. nat. MC/ET/XLIX/58, 20
décembre 1557: Claude Buyer, veuve de Morelet du Museau, sieur de la Marcheferriere,
ambassadeur pour le roi en Suisse.
(ÉR)
Buzelin, Marie
Identité indécise. S'agit-il de Marie de Beuzelin, dame de
Villiers-les-Maillets, bourgeoise de Paris, épouse puis veuve de Robert d'Audebert
Valton, receveur de Nantes?
Archives:
Archives nationales,
Châtelet, Y//104, fol 263 (15 octobre 1563): Marie de Beuzelin, donation à Ysabelle
de
Valton, femme de Robert de La Haye, conseiller du Roi et maitre des Requêtes ordinaires
de l'Hôtel, sa fille, des greffes et tabellionnages de Nogent-le-Rotrou et de Montigny
(note: Robert de la Haye est le frère de Jean de La Haye, écuyer, gentilhomme de
la
maison du Roi - Arch. nat. Châtelet, Y//97, fol 301, 18 novembre 1549 et Y//102,
fol
272, 31 mai 1560); MC/ET/CXXII/1385 (26 février 1551); etc.
D'après Michel
Simonin - qui semble la confondre avec sa fille, mariée à Robert de La Haye -,
elle est
l'épouse de Robert de La Haye et très probablement la destinataire de la Description
d'une haye en equivoque, faite à la requeste d'aucune honorable dame nommée Marie
de la
Haye , publiée dans le Plaisant
Boutehors d'Oisiveté (1553). Claude
de Boissière lui adresse également des vers au début de son
Art poetique
reduict en abrégé
(priv. 7 septembre 1554). Simonin signale également qu'elle
était liée à Le Caron (voir Michel Simonin,
Le Plaisant Boutehors d'Oysiveté
(1553)
, in
Conteurs et romanciers de la Renaissance. Mélanges
offerts à Gabriel-André Pérouse
, éd. James Dauphiné et Béatrice Périgot,
Paris, Garnier, réimpr de l'éd. 1997, p. 364).
(É.R.)
Caille, Jacques
En 1551, mariage de sa nièce Marguerite Caille (fille de
Simon Caille, écuyer, prévôt des maréchaux de France en la sénéchaussée de Lyon,
Forez
et Beaujolais, et d'Anne Bullioud) avec Jacques Cadier, écuyer, seigneur de la
Brosse,
de Baize et autres lieu, élu pour le roi au pays et élection de Bourbonnais et
conseiller des comptes. Jacques Caille est alors chanoine de l'église collégiale
de
Saint-Just et prieur commendataire de Villemeux. Nicolas Bourbon lui offre également
une
pièce de ses
Nugarum libri octo (Lyon, Gryphe, 1538, p.
463).
Sources:
Généalogie historique de la Maison Cadier
de Veauce , Revue historique de la noblesse
, p. 137-138.
Archives:
Archives municipales de Lyon, CC/57, folio 137, nommées
de 1555: Jacques Caille et Pierre de La Forge, chanoines de Saint-Just.
(ÉR)
Calvy de La Fontaine
Poète et traducteur actif de 1534 à 1561. Son prénom (et donc
son nom) n'est pas clair: François (l'abbé Goujet)? Calvy (hypothèse de Guillaume
Berthon)? Il participe activement à la querelle Marot-Sagon.
Source:
Guillaume Berthon, Combattant marotique, traducteur
humaniste, auteur évangélique. La trajectoire de Calvy de la Fontaine ,
Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes, 2020-2,
n
o 40, p. 163-182.
(ÉR)
Cambray, Jacques de
Berruyer. Ami très proche de Barthélemy Aneau. Il est très
bien intégré dans le milieu lyonnais. Chancelier de l'Université de Bourges (double
responsabilité universitaire et religieuse) en succession de Guillaume de Cambray,
chancelier dans les années 1530, à ne pas confondre avec l'archevêque de Bourges
du même
nom, mort en août 1505. Il joue un rôle important dans la diplomatie française
sous
François I
er et Henri II: il a ainsi assuré
l'
interim de l'ambassadeur du roi, Aramon, de 1546 à 1547 et de
1547 à 1550. Dans les
Odes, il est conseiller et aumonier du roy,
chancelier de Bourges et ambassadeur en Transsylvanie.
Sources:
Marie Madeleine Fontaine, éd d'
Alector de Barthélemy
Aneau, Genève, Droz, t. I, p. 352 et t. II, p. 844). Vindry,
Les Ambassadeurs
permanents au XVI
e
siècle
, p. 35, n
o 37. (ÉR)
Camus, Jean
(1488-1568).
Notaire et secrétaire du roi (1549).
Riche marchand épicier, bourgeois de Lyon. Échevin lyonnais en 1523-1524, 1534-1535,
1542. Il épouse le 25 janvier 1520 Antoinette de Vignolles, dame de Pontcarré et
Arginy.
(ÉR)
Canape, Jean
Médecin et traducteur en français de livres de médecine
(Galien, Louis Vasse, Guy de Chauliac).
Sources:
Évelyne
Berriot-Salvadore, Enseigner les indoctes , vulgariser la médecine ,
Seizième
Siècle
, n
o 8, 2012, p. 141-154.
Élise
Rajchenbach, Médecins, chirurgiens, apothicaires: à qui sont adressées les traductions
médicales? Enquête sur l'édition lyonnaise des années 1540 ,
Renaissance and
Reformation / Renaissance et Réforme
, vol. 42, n
o 1,
hiver 2019, p. 211-232.
Archives:
Arch municipales CC40. Nommées
1545, f. 24 v°, taxé à 100£. Il baptise sa fille Gabrielle à l'église Sainte-Croix
le 25
septembre 1548. Son nom apparaît alors sous la forme Chanappe. (Arch. mun. de Lyon,
1GG384, n
o 94).
(ÉR)
Capel, Guillaume ou Ange (?)
Peut-être Guillaume Cappel (1530-1586), médecin, traducteur
du
Prince de Machiavel (1553), éditeur des mémoires des frères Du
Bellay. Ou, moins probablement, son frère Ange (1537-1623), sieur du Luat, secrétaire
du
roi, traducteur de Sénèque (1578).
(ÉR)
Capella, Jean de
Échevin à l'orée de 1546 (Monfalcon).
Archives:
Le 22 juin 1556, Clauda, femme de mons(eigneu)r de Capella, est la marraine
de Clauda, fille de Claudo Moreaud, courrier , baptisée en l'église Sainte-Croix
((Arch.
mun. 1GG384, n
o 761).
(ÉR)
Caracalla
OccurrencesCardinaux
OccurrencesCarles, Lancelot de
(ca 1508-1568).
En 1545, il est aumônier du
dauphin Henri II. Évêque de Riez en 1550, protégé du cardinal Charles de Lorraine.
En
1553, il est abbé de Calers. Traducteur du grec, poète
chrétien.
Sources:
François Rouget, Un évêque lettré au temps des
Valois: Lancelot de Carle (vers 1500-1568) ,
Seizième siècle 11,
2015.
(ÊR)
Carme, Marguerite
Première épouse de Charles Fontaine, (mariage vers 1540,
morte avant février 1545, date probable du remariage de Fontaine avec Flora). Elle
est
issue d'une famille d'orfèvres lyonnais, les Carme. Cette famille est alliée à
Jacques
Gauvain, orfèvre et graveur qui a épousé l'une des filles de Guillaume Carme ou
Carmon,
dit Augustin (dorier). Fontaine est en procès pour la succession de son épouse:
on y
retrouve les noms de Carme et de Gauvain.
Sources:
Natalis Rondot,
Les orfèvres de Lyon, du
XIV
e au
XVIII
e
siècle
, Paris, 1888.
Archives:
Arch. dép. du Rhône,
3E342, 23 avril 1549: en lien avec la succession et le
procès.
(ÉR)
Caton
OccurrencesCervières
Capitaine des Enfants de Lyon, une confrérie joyeuse.
Sources:
Jean Tricou, Les Confréries joyeuses de Lyon au
XVI
e siècle et leur numismatique ,
Revue
Numismatique
, 1937, p. 293-317.
Jean Tricou, L
es Enfants
de la Ville, Lyon
, Audin, 1938 (à lire) / Les Enfants de la ville ,
Bulletin de la société littéraire, historique et archéologique de
Lyon
, 14 (1937), p. 107-126.
(É.R.)
César
Général et homme d'état romain du Ier siècle av J.-C. Grand
stratège et chef de guerre hors-pair. Il est l'allié puis le rival de Pompée.
(ÉR)
Chaillart, Jean
Notaire à Lyon.
Archives:
Arch. dép. du
Rhône, 3E342, 23 avril 1549: acte concernant Charles Fontaine, lié à l'héritage
de sa
première épouse Marguerite Carme. Le nom de Jehan Bureau, notaire de Tournus en
Mâconnais y apparaît associé avec celui de Fontaine.
Archives municipales de
Lyon, CC41, nommées 1545, f° 46 r°, taxé 36£, dans le cartier depuys le carré de
la
maison feu monseigneur le juge Buclet audevant la croix de la Platiere tirant par
la
grant rue jusques a la porte de la lanterne compris les rues Buysson des esclysons
et du
bessartz .
(ÉR)
Chalant, Jean
Non identifié.
Archives:
Un Annemond
Chalant, docteur, a effectué l'oraison de la saint Thomas en 1520 (Archives municipales
de Lyon, CC/681, pièce n
o 6).
(ÉR)
Chandelier, René
Personnage sur lequel peu d'informations sont disponibles à
ce stade des recherches. À l'orée de 1555, il est à Rome, d'après l'étrenne que
lui
adresse Fontaine dans les Ruisseaux (1555). Il est par ailleurs le compère de Fontaine.
Il est également le destinataire d'une pièce de Guillaume des Autels, À Maistre
René
Chandelier , dans
La Replique de Guillaume des Autelz, aux furieuses defenses
de Louis Meigret. Avec la Suite du Repos de Lautheur
, Lyon, Jean de Tournes
et Guillaume Gazeau, 1552. Son nom figurerait dans un interrogatoire de 1558 conservé
dans BnF ms fr DUPUY 558, dans le cadre d'une affaire impliquant Odet de Selves,
ambassadeur à Rome. Source de l'information, À VÉRIFIER SUR LE MS :
lien
(commentaire du 3
décembre, 19h).
(ÉR)
Chantecler, Charles de
Conseiller au parlement de Paris, impliqué dans le jugement
du procès de Fontaine à Paris. D'abord lieutenant général du bailli de Touraine,
il est
nommé conseiller au Parlement de Paris le 20 juillet
1541.
Sources:
Félix Aubert, Le parlement de Paris au
XVI
e siècle ,
Nouvelle Revue historique de droit
français et étranger
, nov-déc 1905, janv-fév, mars-avril 1906, p. 39, n. 2.
lien
Il faut
consulter Michel Popoff,
Prosopographie des Parlementaires
parisiens
.
Barbier-Mueller, Bibliothèque poétique
Marine
Molins: Le prénom, donné par Marine Molins, n'est pas certain
(Claude?).
(ÉR)
Chappuy, Claude
Poète (ca 1500-1575). Valet de chambre et bibliothécaire de
François I
er, puis secrétaire du cardinal Jean du Bellay. Auteur
notamment de
L'Aigle qui a fait la poule devant Landrecy, Paris,
Roffet, 1543; Lyon, Le Prince, s.d.
Sources:
Louis P. Roche,
Claude Chappuys, ?-1575 : poète de la cour de François
I
er
thèse pour le doctorat
d'Université, présentée à la Faculté des lettres de Poitiers, Paris, Les Belles-lettres,
1929.
Ullrich Langer, « La Flatterie et l'éloge : Claude Chappuys et François
I
er », dans Isabelle Cogitore et Francis Goyet (éd.),
L'Éloge du prince : De l'Antiquité au temps des Lumières, Grenoble,
ELLUG, coll. « Princes (Princes) », 2003, p. 209-222.
Florian Preisig, «
« Marot y fut » : Le Discours de la court de Claude Chappuys. »,
Renaissance
& Reformation / Renaissance et Réforme
, vol. 36,
n
o 3, 2013, p. 22-59.
Claire Sicard, «
Le
Discours de la court
(Chappuys, 1543) et l'
Ample discours au roy
sur le faict de ses quatre estats
(Du Bellay, 1559) : variations sur
l'harmonie du corps politique » [2008], dans
Le Marquetis de Claire
Sicard
, 2 avril 2021,
(lien)rel=
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>
(lien) (É.R.)
Charles, Cardinal de Lorraine
Cardinal de Guise : d'abord archevêque de Reims puis Cardinal
de Lorraine.
Notice à rédiger.
Charles, duc de Lorraine
1543-1568 : retenu en otage à la cour de France par Henri II
depuis 1552
notice à rédiger.
Charles Fontaine
OccurrencesCharles II d'Orléans
22 janvier 1522 - 9 septembre 1545. Sixième enfant et
troisième fils de François I
er et de Claude de France. Duc
d'Orléans après la mort du Dauphin François en 1536, quand Henri devient Dauphin.
Il
appartient au parti du roi, avec la duchesse d'Étampes, contre le parti du Dauphin
Henri
mené par Diane de Poitiers.
(ÉR)
Charles IX
(1550-1574)
Deuxième fils de Henri II, duc
d'Orléans jusqu'en décembre 1560, puis roi de France.
Charles Quint
Empereur du saint Empire romain germanique. Rival de François
I
er. Il a pour emblème l'aigle.
Notice à
rédiger.
Charpin, Étienne
Humaniste né à Saint-Galmier, mort en 1567. Prêtre perpétuel
de l'église Saint-Jean à Lyon, lié à Érasme, il est fin connaisseur de la bibliothèque
de l'abbaye de l'Île Barbe: à partir des manuscrits conservés dans cette dernière,
il
publie une
Vie de Cyprien par le prêtre Pontius (1554), la première
édition des œuvres d'Ausone (Lyon, Jean de Tournes, 1558), il fournit à Cujas un
manuscrit exceptionnel pour son édition du
Code théodosien (1566).
Bibliophile, il a fait imprimer le catalogue de sa bibliothèque en 1553 (perdu).
Sources:
Léopold Granger, Étienne Charpin (1567) prêtre de Lyon. À
propos d'un livre de la Bibliothèque de Montbrison ,
Bulletin de la
Diana
, 1953, p. 43-50.
Pierre Chambert-Protat, Charpin et l'Île
Barbe. Quelques gazouillis , carnet
Florus de Lyon. Une bibliothèque et un
auteur au milieu du neuvième siècle
:
(lien)
(publié le 11 décembre 2018,
consulté le 10 mars 2022).
Numelyo:
(lien)
(ÉR)
Charton
Chanoine de Lyon. Peut-être est-ce lui qui a prononcé
l'oraison doctorale de la Saint Thomas en 1544.
Archives:
Archives
municipales de Lyon, CC/963 (1544-1545), pièce n° 7: Rolle et parties de despenses
du
jour et feste Saint Thomas 1544 , et notamment, de ??? s. à Mons. Me Charreton,
docteur
et chanoyne de l'esglise St-Paoul dudit Lyon, que avoit faict et prononcé l'oraison
doctoralle.
Archives municipales de Lyon, CC/42, nommées 1551, folio 11: le
chanoine Charreton possède ung grand tenement de maison, nommé le Chariot, assiz
en la
dicte rue (de Pierre-Scise), jouxte le chemin tendant de la dicte rue à la fontaine
des
Expées [Excès] et l'église Saint-Martin de la Chanal [Chana] . L'immeuble est prisé
70£.
CC/1191 (1571-1572), f
o 8 v
o:
mentionne un retrait du greffe des deux présentations faictes par led. Blache,
par
devant monsr Charreton, conseiller au siège présidial, contre messieurs les Jésuites
de
Tournon . S'agit-il du même homme?
(ÉR)
Chassagnon, Martial
Probablement originaire du Chambon-sur-Loire, il offre
églement deux pièces à Claude Dariot, dans son
Ad Astrum judicia facilis
introductio
, Lyon, Maurice Le Roy et Louis Pesnot, 1557. Voir
(lien)
(ÉR)
Chesneau, Louis
Principal du collège de Tours, lecteur d'hébreu, précepteur
de Jean Brinon. Nicolas Bourbon loue dans ses
Nugæ de 1538 (p. 478)
le trio que forment Saliat, Chesneau et Fontaine (traduction de ce texte dans Marine
Molins, p. 39). Chesneau figure aussi dans la dédicace que Muret adresse à Brinon
en
1552 en tête de ses
Juvenilia, et par une pièce reproduite par
Léger du Chesne ( Leodegarius a Quercu ) dans ses
Flores
epigrammatum
de 1555. Voir également Pierre Belon qui, en 1555 encore,
confirme le rôle de Chesneau près de Brinon. Régulièrement harcelé pour des raisons
religieuses dans les années qui précèdent, Chesneau est assassiné lors de la
Saint-Barthélemy.
Sources:
Marine Molins,
Charles
Fontaine traducteur
, Genève, Droz, 2011, p. 39-40.
Jérémie Foa,
Tous ceux qui tombent, Paris, La Découverte, 2021, p. 67-86.
(É.R.)
Circé
Personnage mythologique. Fille d'Hélios (le Soleil) et de
Perséis (sœur d'Éétès, de Dilemme et de Pasiphæ), magicienne qui apparaît notamment
dans
les œuvres d'Homère, d'Hésiode, de Virgile et d'Ovide. Dans l'Odyssée, elle métamorphose
les compagnons d'Ulysse en porcs. C'est aussi elle qui recueille et purifie Jason
et
Médée (sa nièce) après le meurtre d'Absyrtos. (É.R.)
Citois, Jean
Imprimeur à Lyon. Il se peut qu'il appartienne lui-même à une
famille d'imprimeurs-libraires originaire de la Poitiers ou de ses
alentours.
Sources:
Élise Rajchenbach, Charles Fontaine et ses
imprimeurs-libraires , in
Les Poètes français de la Renaissance et leurs
libraires : aspects historiques, juridiques, littéraires
, éd. Denis Bjaï et
François Rouget, Genève, Droz, 2015.
Auguste de La Bouralière,
L'Imprimerie et la librairie à Poitiers pendant le
XVI
e siècle
,
Paris, E. Paul et fils et Guillemin, 1900, p. 253-262.
Baudrier,
Bibliographie lyonnaise, 2e série, p. 25 sq.
(ÉR)
Cléopâtre
Cléopâtre VII (ca 69 - 30 av. JC). Reine d'Égypte. Compagne
de Jules César puis de Marc Antoine.
Clepier, Jean
Avocat du roi à Lyon.
Archives:
Archives municipales de Lyon, Nommées de 1545 (?) (CC/25 folio 129 verso):
Jean Clepier, avocat du Roi en la Cour ordinaire, de Lyon, a, dans la rue Tramassac,
une
maison estimée 50 livres par an, qui vaut, en fonds, 200 livres. Pour ses meubles,
100
livres.
CC/144, taxes perçues au nom du roi, chartreaux des restes à lever et
à recevoir [...] au mois de juillet 1545 [...] , folio 42, messire Jean Clepier,
procureur du Roi, 25 sous pour denier, 27 livres 10 sous .
CC/40, Nommées ou
dénombrement des biens meubles et immeubles possédés par les habitants de Lyon
(1545),
folio 19: messire Jean Clepier, promoteur de l'Eglise de Lyon, 100 livres.
Sources:
A. Péricaud,
Notes et documents, 4e
partie, p. 12, 15 décembre 1551, indique que le 15 janvier suivant , Jacques Frachet
est
agréé par J. Tignat, lieutenant-général de la sénéchaussée, comme principal du
Collège
de la Trinité, après qu'il eut fait une oraison latine en présence de l'official
Buatier, de M. de Villars, de M. Cleppier et autres docteurs avocats.
Sa fille
Anne est baptisée à Sainte-Croix le 12 février 1547 (Arch. Mun. Lyon, 1GG384, n°
20).
Son épouse est probablement Loyse Faye, femme de monseigneur Cleppier ,
marraine de Françoys, fils de Maître Pierre Micolier, baptisé le 26 décembre 1555
(?)
(Arch. Mun. Lyon, 1GG384, n
o 612).
(É.R.)
Clermont, comtesse de Tonerre, Louise de
Femme d’Antoine de Crussol – cousine par alliance de Joachim
Du Bellay car Louise de Clermont-Tallard, héritière de Tonnerre, née vers 1540,
avait
épousé le 10 mars 1538 François Du Bellay. Devenue veuve en 1553, elle épouse le
10
avril 1556 Antoine de Crussol, vicomte d’Uzès, qui devient comte de Tonnerre. Femme
très
influente à la cour. Chantée par Marot, St-Gelais, Du Bellay (OP, éd. Chamard,
t. III,
p. 145-148). Source : Marine Molins, p. 100-101, note de bas de page
Clermont-Tallard, Louise, héritière de Tonnerre, comtesse de Tonnerre
Index MM. confidente de Catherine de Médicis, épouse de
François du Bellay en 1538, puis d'Antoine de Crussol le 10 avril 1556.
Notice à rédiger.
Clèves, duc de Nevers, François de
(1516-1562) : époux d'abord de Marguerite de Bourbon-Vendôme,
puis en 1560 de Marie Bourbon-Estouteville Source : Molins (a priori, Barbier se
trompe).
Notice à rédiger.
Clèves, François de
Index MM. duc de Nevers, époux de Marie de
Bourbon-Estouteville.
Notice à rédiger.
Coligny, Odet de
(1517-1571).
Frère de Gaspard de Coligny et de
François d'Andelot, il a pour précepteur Nicolas Bérauld. Cardinal dès 1533, archevêque
de Toulouse (1534) puis évêque de Beauvais (1535), il lutte dans un premier temps
contre
la montée du calvinisme puis il est excommunié en 1563 après sa conversion au
calvinisme. Il mène une activité de mécénat, en particulier dans les années 1550.
Sources:
Sur l'accès de Fontaine à Odet de Coligny, par
l'intermédiaire de Nicolas Bérauld et Simon Basier, voir Marine Molins, p. 32-33.
(ÉR)
Colin
Destinataire d'une épigramme de La Fontaine d'Amour. Non
identifiable avec un prénom seul. (ER)
Compagnons Imprimeurs de la ville de Lyon
OccurrencesConsulat lyonnais
OccurrencesContemporains
OccurrencesContent, François
D'après le Dieu gard des
Nouvelles et Antiques
Merveilles
(strophe 57), il est procureur en Parlement et condisciple de
Fontaine au Collège du Plessis où il aurait reçu la maîtrise ès arts.
Archives:
Archives nationales, Châtelet de Paris, Insinuations,
Y//89, fol. 100, 8 octobre 1543: Jean Morisse, avocat en la cour de Parlement et
curé de
Chevreuse, demeurant à Paris, donation à François Contant, procureur en la cour
de
Parlement, son neveu, d'une ferme à Ballainvilliers et de terres au terroir de
Ballainvilliers.
Insinuations, Y//91, 14 juillet 1545: Jean Morisse, prêtre,
curé de la cure de Saint-Martin de Chevreuse, avocat en parlement, demeurant à
Paris,
donation à François Contant, procureur en la cour de parlement, son neveu de vignes
dans
les paroisses de Savigny-sur-Orge et d'Épinay-sur-Orge et aux terroirs de Villebousin
(près Ballainvilliers) et de Ballainvilliers.
Insinuations, Y//94, fol. 380
vo, 6 avril 1549: Jean Morisse, avocat en la cour de Parlement et François Contant,
procureur en la cour de Parlement, accord au sujet de procès qu'ils avaient ensemble
et
donation de rentes viagères.
MC/ET/LIV/145/E et MC/ET/LIV/145/F, 20 août
1551: accomodement, procès au sujet d'égouts. Intervenant 1: François Contant,
procureur
au parlement de Paris. Intervenant 2: Jean du Ruble, domicilié à
Champlan.
Insinuations, Y//125, fol. 259, 7 novembre 1583: contrat de mariage
entre Laurent Moireau, procureur postulant en la cour de Parlement à Paris, et
Germaine
Buzot, dans lequel figurent Jean Petit, procureur en la cour de Parlement et Claire
Contant, sa femme, auparavant veuve d'Étienne Buzot, procureur en la cour de Parlement,
beau-père et mère de Germaine Buzot. François Contant (le grand-père de la mariée?),
procureur en la cour de Parlment a declairé que pour son ancien aage il ne peut
plus
songner à la pratique ny prendre garde à son mesnage estant plus que septuagenaire,
aiant besoing d'avoir quelque compaignie avecques luy pour ce qu'il est seul et
pourtant
a offert prendre en sa maison lesdictz futurs espoux dans le jour de leur benediction
nuptiale pour y estre logez, hebergez et norriz la vie durant dudit Contant ou
tant
qu'il plaira ausdictz futurs espoux [...].
(ÉR)
Coras, Jean de
(1515-1572)
Humaniste, jurisconsulte et professeur
de droit à Toulouse. Régent d droit à l'université de Toulouse. Époux de Catherine
Boyssonné, parente de Jean de Boyssonné. De 1545 à 1549, il enseigne comme professeur
le
droit civil à Valence. De 1549 à 1551, il enseigne à Ferrare. Il obtient le poste
de
conseiller au parlement de Toulouse en janvier 1553. En 1560, il instruit l'affaire
Martin Guerre. Veuf, il convole avec Jacquette de Bussi, sa cousine. Protestant,
il est
victime de la Saint-Barthélemy toulousaine.
Sources:
Thierry
Hernando, Un conseiller calviniste au parlement de Toulouse: Jean de Coras (1515?-1572)
, in
Les Parlements de province, éd. Jacques Poumarède et Jack
Thomas, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 1996, p. 733-740.
(lien)
(ÉR)
Coritain, M. P.
Ami de Fontaine, non identifié. Le patronyme n'existe
visiblement pas: il doit donc être déformé. (ER)
Corqueron
Maître de la chapelle du roi. Non identifié. S'agit-il d'une
déformation du nom de Certon? (ER)
Corron, Denis
Lecteur de grec au Collège royal, prédécesseur de Dorat. Il
meurt en 1556.
Sources:
Michel Magnien, Le
Nomenclator de Robert Constantin (1555), première bibliographie
française? ,
Renaissance et Réforme / Renaissance and Reformation,
vol. 34, n
o 3, p. 65-89.
Archives:
MC/ET/CXXII/1189, 30 juin 1554: acte concernant Denis Corron, lecteur
ordinaire du roi en lettres grecques, en l'université de Paris, demeurant à
Saint-Germain-des-Prés-les-Paris.
MC/ET/CXXII/1189, 30 juin 1554: bai lpour 2
ans par Denis Corron, lecteur ordinaire du roi es lettres grecques, demeurant à
Saint-Germain-des-Prés, à Léon Jannet [= Lyon Jamet], secrétaire de la duchesse
de
Ferrare, élu pour le roi en Poitou, et à René Bonneau, receveur des tailles à
Saint-Maxens en Poitou, d'un petit corps d'hôtel sis à Saint-Germain-des-Prés rue
de
Tournon, moyennant 36 livres tournois de loyer annuel.
MC/ET/CXXII/1106: bail
des revenus de la cure de l'église paroissiale de Saint-Clair de Gometz par Denis
Corron, lecteur ordinaire du roi, prieur de Saint-Clair au nom de Gaspard Guyard
son
neveu.
MC/ET/CXXII/1190, 19 mai 1556: testament de Denis Corron, lecteur
ordinaire du roi es lettres grecques.
MC/ET/CXXII/1190, 9 juin 1556: bail
concernant Denis Corron, lecteur ordinaire du roi.
MC/ET/CXXII/1190, 16 juin
1556: bail à ferme concernant Denis Corron, lecteur ordinaire du roi es lettres
grecques.
MC/ET/CXXII/1190, 19 juin 1556: bail à ferme concernant Denis
Corron, lecteur ordinaire du roi.
MC/ET/CXXII/1190, 29 juin 1556: codicille de
Denis Corron, par lequel il révoque ses exécuteurs testamentaires et en nomme deux
autres et change quelques dispositions de legs.
MC/ET/CXXII/1190, 26 novembre
1556: Jehan Bourgeoys, procureur en Parlement, exécuteur du testament de feu Denis
Corron, vivant lecteur ordinaire du roi en lettres grecques en l'université de
Paris.
(ÉR)
Cossé, Charles de
(1505-1563)
Enfant d'honneur du dauphin François,
grand fauconnier de France en 1540, colonel général des gens de guerre français,
à pied,
de là les monts en 1542, grand maître de l'artillrie en 1547, , il devient maréchal
de
France en 1550, ainsi que gouverneur général du Piémont. À ne pas confondre avec
son
frère Artus de Cossé-Brissac, également maréchal de France (en 1567).
(ÉR)
Coulaud, François
Receveur des deniers communs, en charge de la comptabilité de
la municipalité lyonnaise.
(ÉR)
Coulom, Philippe
Fontaine l'identifie comme contreroleur . S'agit-il du même
Philippe Coulon, clerc du trésorier de l'Extraordinaire des guerres Jehan Carré
en
février 1525? (AN MC//XIX//58, 31 mai 1525, cité par Philippe Hamon,
L'Argent
du Roi
, chapitre I, Le Primat des dépenses , en ligne)?
(É.R.)
Cour
OccurrencesCrequy, Jean de
(1505-1555)
Jean VIII de Crequy, seigneur de
Créquy, de Fressin et de Canaples. Capitaine de Cent Gentilshommes ordinaire de
la
Maison du roi entre 1531 et 1554.
(ÉR)
Crussol, Antoine de
(1528-1573)
Probablement le fils de Charles de
Crussol et de Jeanne de Genouillac. En 1544, il est sénéchal de Cahors en Quercy.
En
1547, il est vicomte d'Uzès, comte de Tonnerre en 1556 avec Louise de Clermont-Tallard
puis duc d'Uzès en 1556 et pair de France en 1572.
L'identification du
vicomte d'Uzès à Antoine de Crussol, dans
La Fontaine d'Amour ne va
pas de soi. Le père d'A. de C., Charles, meurt le 11 mars 1546 n. s. (1545 a. s.)
et
dans l'état actuel de nos recherches, nous n'avons pas trouvé de trace de transmission
préalable du vicomté d'Uzès à Antoine. Toutefois, la pièce de
La Fontaine
d'Amour
souligne que le Viconte de Usez commence le grec et le lati , ce qui
laisserait entendre que Fontaine s'adresse à un jeune homme (Antoine de Crussol
est né
en 1528). Il devient Gentilhomme de la chambre du roi en 1555, et épouse en 1556
Louise
de Clermont, comtesse de Tonnerre (une des dames de l'entourage de Catherine de
Médicis).
Sources:
Nicolas Le Roux,
La Faveur du roi.
Mignons et courtisans au temps des derniers Valois
, Seyssel, Champ vallon,
2013, p. 57-58.
(MV) (ÉR)
Crussol (les frères)
OccurrencesDanes, Pierre
1497-1577. Premier professeur de grec au Collège Royal en
1530 (Fontaine a suivi ses cours, d'après
La Fontaine d'Amour). Il
quitte le Collège de France en 1535. En 1545, François Ier le nomme ambassadeur
de
France au concile de Trente, avec Claude d'Urfé et Jacques de Ligneris. Henri II
le
nomme précepteur du dauphin, futur François II. En 1557, il obtient l'évêché de
Lavaur
(dès 1523, curé de l'église Saint-Josse à Paris).. Index MM. Lecteur royal d’hébreu,
puis évêque de Lavaur, précepteur des enfants du roi.
Daniele
Hypothèse d'après l'étrenne de 1546: le prénom serait
Gabrielle. (ER) Index MM. dame
Daphné
Fille du dieu fleuve Pénée, nymphe poursuivie par Apollon.
Son père la métamorphose en laurier au moment où elle est sur le point d'être rejointe
par Apollon.
Datiches
Ami non identifié de Fontaine, destinataire d'une étrenne
dans la Fontaine d'Amour. (ÉR)
Declaverie
OccurrencesDédicataires
OccurrencesDe la Landre, Jean
Pâtissier avec son frère (également dédicataire mais sans
prénom), Parisien installé à Lyon, dédicataire de Fontaine pour les étrennes de
1546. Il
est le parrain fille de Henri Bochet, également pâtissier: Clauda, baptisée le
27avril
1547 (1548 n. s.) à l'église Sainte-Croix (Arch. mun. Lyon, 1GG384, n° 47) ainsi
que de
Loyse, fille de Benoist Chaniom (?), chappuys (= charpentier) et de Pernette, sa
femme,
baptisée de 6 avril 1545 en la collégiale Saint-Nizier. La marraine est Pernette
Gorit
(Arch. mun. Lyon, 1GG1, n
o 382). (ER)
De La Landre, X
Frère de Jean de La Landre, destinataire de la même étrenne
en 1546. Pâtissier comme son frère, son prénom n'est pas donné dans l'étrenne.
Il s'agit
probablement de Pierre de La Lande, qui baptise sa fille Philippe le 15 juin 1548
à
l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 60). (ER)
Delbene, François
OccurrencesDélocuté
OccurrencesDes Autels, Guillaume
Magistrat et poète bourguignon, associé à la Brigade (1529-
ca 1580). Cousin de Pontus de Tyard. Il prend part aux débats, avec Louis Meigret,
sur
l'orthographe. Repos du plus grand travail (Lyon, Jea de Tournes, 1550); L'Amoureux
Repos (1551); Suite de l'Amoureux Repos (1553); Réplique de Guillaume des Autelz
aux
furieuses défenses de Louis Meigret (1556); Harangue au peuple françois contre
la
rébellion (1560). (É.R.)
Des Gouttes, Jean
Receveur des dîmes à l'église de Lyon. Auteur de Philandre et
Passerose (Lyon, Jean de Tournes, 1544). Voir l'introduction de Pascale Mounier
à son
édition du texte. Hypothèse d'une participation de Des Gouttes à la traduction
de
l'
Orlando furioso (Lyon, Sulpice Sabon pour Jean Thelusson,
1543-1544). Voir É. Rajchenbach, RHR n°71, 2011, p. 45-54. D'après Data BnF, 1509-1563.
Le 7 août 1556, il est le parrain d'un petit Florimond (je peine à déchiffrer le
nom du
père, apothicaire) (Arch. mun. Lyon, 1GG384, n
o 840).
(ÉR)
Destinataires
OccurrencesDestinateurs
OccurrencesDe Tournes, Jean
Imprimeur lyonnais. Voir les travaux de Michel Jourde ainsi
qu'Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchand. Construction littéraire
d'un milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551), Genève,
Droz,
2016. Alfred Cartier, Bibliographie des De Tournes, imprimeurs lyonnais, 1937.
(ER)
Detracteur
Personne non identifiée, critique envers la poésie de
Fontaine, que ce dernier appelle Zoile detracteur ou simplement detracteur .
(PG)
Didon
Reine phénicienne, fondatrice de Carthage. Épouse de Sychée
(Acherbas), roi de Tyr, assassiné par Pygmalion, frère de la reine. Voir Virgile,
Énéide, qui conte son histoire avec Énée, qui l'abandonne et entraîne ainsi son
suicide.
(ÉR)
Dieu
OccurrencesDiodore de Sicile
Historien grec du Ier siècle av. J.-C., dont Amyot a traduit
les Sept Livres de Histoires. (ÉR)
Dorat, Jean
Humaniste, helléniste, poète (1508-1588). Précepteur de
Jean-Antoine de Baïf et de Ronsard à partir de 1544. Principal du Collège de Coqueret
en
1547. Lecteur royal en grec au Collège Royal en 1560. Geneviève Demerson, Dorat
en son
temps, culture classique et présence au mode, Clermont-Ferrand, Adosa, 1979; Jean
Dorat,
poète humaniste de la Renaissance, éd. Christine de Buzon et Jean-Eudes Girot,
Genève,
Droz, 2007. (É.R.)
Douaren, François
1509-1559. Juriste et professeur de droit à l'Université de
Paris puis, à partir de 1538, à l'Université de Bourges. Voir E. Jobbé-Duval, François
Le Douaren (Duarenus), 1509-1559 , in Mélanges P.-F. Girard, Paris, Rousseau, 1912;
Bourges à la Renaissance, hommes de lettres, hommes de lois, éd. Stéphan Geonget,
Klincksieck, 2011. (É.R.)
Du Bellay, Guillaume
Seigneur de Langey (1491-1543). Frère du cardinal Jean du
Bellay et de Martin du Bellay. Gouverneur de Turin en 1537 puis vice-président
du
Piémont. Il meurt à Lyon le 9 janvier 1543. Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique. V.-L. Bourrilly, Guillaume du Bellay, seigneur de Langey (1491-1543),
Paris,
Société nouvelle de la librairie et d'édition, 1904. (ER)
Du Bellay, Joachim
Poète français (ca 1522-1560), auteur notamment de la
Deffence et Illustration de la Langue Françoyse, où il s'en prend, notamment, à
Fontaine. Membre de la Brigade.
Du Bourg, Antoine
1490-1538. Lieutenant civil au Châtelet de Paris (1526),
maître des requêtes (1532) puis président du Parlement de Paris 1534). Le 16 juillet
1535, il est chancelier de France (mort d'Antoine Duprat). Il meurt renversé par
sa mule
lors d'un voyage à Laon avec le roi François Ier. Voir Olivier Poncet, Antoine
du Bourg
(av. 1490-1538). De la fonction au Conseil? , in Les Conseillers de François Ier,
éd.
Cédric Michon, Rennes, PUR, 2011, p. 353-363. (ER)
Du Fournel, Jehan
Marine Molins propose d'identifier le lieutenant civil auquel
Charles Fontaine offre une épigramme dans L'Ode de l'Antiquité et excellence de
la ville
de Lyon, p. 21, à Jean du Fournel. Un mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jehan du Fournel
lieutena(nt) en la seneschau(ss)ée de Lyon est le parrain de Catherine, fille de
m(aistr)e Anthoine Vivier, enquete(u)r , baptisée en l'église Sainte-Croix le 1er
août
1556. Son autre parrain est mo(n)s(eigneu(r) Jacques Brieaud, lieutenan p(ar)ticulier
.
Ses marraines sont dame Catherine de Chapponay, Sybille de La Porte et Mye Millot
(Arch.
mun. 1GG384, n
o 781). Le 15 août 1556, il est parrain d'Anna,,
fille de Françoys de Vilars, juge ordinaire de Lyon , en le même église . L'autre
parrain est mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jacques, Brieaud, lieutenant p(ar)ticulier.
Les
marraines sont dames Claude Laurencin, Anne de Pierre Vive et Heleine Adveaux (?)
(n
o 790). Il est aussi le parrain de Philibert, filz de monsieur
m(aistr)e Ph(ilib)ert Bugnon advocat. Parrain monsieur Jehan Fournel Lieuten(an)
civil
en la sen(echauss)ée de Lyon , baptisé en l'église Sainte-Croix le 11 octobre 1563
(n
o 882). Il fait également baptiser son fils Françoys le 10
novembre 1556 (n
o 870). (ÉR).
Dugué, Antoine
Cousin germain de Fontaine. Fils de Jehan II Dugué, l'oncle
de Charles Fontaine. Frère, entre autres, de Jacqueline Dugué, qui a épousé Nicole
Le
Coigneux. Conseiller du Roi et contrôleur général de la marine de Ponant en 1575.
Voir
Élise Rajchenbach, Une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, tome LXXXIII-1,
2021, p. 13-46.
Dugué, Jean
Index MM. avocat au Parlement de Paris || Maître Voir Élise
Rajchenbach, Une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d'archives
récemment exhumés , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, tome LXXXIII-1, 2021,
p.
13-46
Dugué, Robine
Mère de Charles Fontaine, morte en 1522. Voir Élise
Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur
quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque d’Humanisme
et Renaissance
, n
o LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Dugué, X
Membre non identifié de la famille maternelle de Charles
Fontaine, avec qui le poète se rend à Venise.
Du Lyon, Antoine
Seigneur de Preuilly, de Gentilly et de Jullenatz. Entre
comme Conseiller au Parlement de Paris en 1531 (Barbier, Ma Bibliothèque poétique,
p.
227). Archives nationales, Châtelet de Paris, Insinuations Y//86, fol. 239 v° (25
juin
1540): conseiller du Roi en la cour de Parlement , marié à Catherine de Chanouvrier.
Reçoit en donation la terre et seigneurie de la Garde, paroisse de Saint-Igny-de-Roche,
diocèse d'Antins, au pays de Mâconnais. MC/ET/XXXIII/27 (1543): conseiller et auditeur
en la Chambre des comptes . MC/ET/XXXIII/32/A, fol. VIxxx cad 130, 8 juillet 1546:
conseiller du Roi, auditeur en la Chambre des comptes . Insinuations Châtelet de
Paris
Y//97, fol. 74 v° (17 octobre 1551): Conseiller du Roi et auditeur en la chambre
des
comptes , époux de Perrette du Pré, beau-père de Catherine Fumée, veuve de Claude
Le
Charron, avocat en la cour de Parlement. Voir Félix Aubert, Recherches sur
l'organisation du Parlement de Paris au XVIe sicèle (1515-1589) , Nouvelle Revue
historique de droit français et étranger, vol. 36 (1912), p. 227. (ER)
Du Moulin, Antoine
Mâconnais installé à Lyon, qui collaboreà partir de 1545,
avec Jean de Tournes, auprès duquel il joue le rôle d'éditeur humaniste. Voir Élise
Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire d'un
milieu
éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551).
Du Peyrat, Jean
Lieutenant general pour le roi en la sénéchaussée de Lyon.
Arch. municipales CC40. Nommées 1545, f. 21 r°: 300£. D'après Antoine Péricaud,
Notes et
documents pour servir à l'histoire de Lyon, 4e partie, il meurt le 15 janvier 1550
(n.
s.). Il était lieutenant-général depuis 1532. Père de Madeleine du Peyrat. Il est
le
destinataire de poèmes de Claude Rousselet (
Epigrammata, 1537, p.
15, 49 et 69), de Nicolas Bourbon (
Nugæ, 1538, liv. VIII, carm. 145
et 146) et il est le destinataire d'une épître de l'imprimeur publiée à la fin
du
Courtisan (Lyon, Juste, 1538). Le 9 août 1544, en l'église
Saint-Nizier, il est le parrain de Claude, filz de Anthoine Vincent, librayre et
de
Pernette, sa femme (Arch. mun. Lyon, 1GG483, n
o 229) Le 31 août
1544, dans la même église, il est le parrain de Jehan, filz de Gourge Obruel, Allemand
et de Loyse, sa femme . L'autre parrain est Hugues du Puys, docteur en droictz
(n
o 238). (ÉR)
Du Peyrat, Madeleine
Épouse de Claude Tourvéon. Fille de Jean du Peyrat et de
Claudine Laurencin. Elle est la marraine de Françoyse, fille de maître Jehan Polat,
marchand, baptisée en l'église Sainte-Croix le 19 septembre 1554 ((Arch. mun. de
Lyon,
1GG384, n
o 419).
(ÉR)
Du Puy, Hugues
Lieutenant particulier en la sénéchaussée de Lyon. Fils de
Jean Dupuy, notaire et châtellain de Saint-Galmier et de Jacqueline Taupeau. Docteur
en
droit, avocat puis lieutenant particulier à la sénéchaussée de Lyon, conseiller
de Lyon
et enfin, en 1572, Premier Président au Parlement à la Dombes. Sa sœur Claire a
épousé
Claude Laurencin, receveur des tailles et mécène à Lyon. En 1537, Hugues Dupuy
a acquis
la terre et la châtellenie de Vitigneux en Forez ainsi que la terre et la seigneurie
du
Fay (sur Saint-Jean-Bonnefonds) (AD Loire B 2198 f. 2 v°) Il était également seigneur
de
la Motte. Voir aussi Arch. Hosp. Lyon B 282, (E167) (indiqué par Longeon). Claude
Longeon, Une Province française à la Renaissance. La Vie intellectuelle en Forez
au XVIe
siècle, St-Étienne, Centre d'Études foréziennes, 1975, p. 72. Citant Vindry,
Parlementaires français au XVIe siècle, t. I, fasc. 1, p. 211. Claude Rosselet,
Epigrammata, Lyon, Gryphe, 1537, p. 117. Élu lors des élections consulaires la
fin 1536
pour l'année suivante (Arch. mun. Lyon, BB 1-370???). Il est le parrain de Hugues,
fils
du greffier Jehan Croppet, baptisé en l'église Sainte-Croix le 31 janvier 1549
((Arch.
mun. de Lyon, 1GG384, n° 130), de Clémence, fille de maître Françoys de Villars,
baptisée le 25 juillet 1549 (1550?) (même cote, n° 181), de Hugues, fils du clerc
Matthieu Thomas, baptisé le 12 juillet 1554 (n
o 397), ainsi que
de Jehan, fils de maître Jehan Rauvalun (?), conseiller pour le roi, baptisé le
10 août
1555 en l'église Sainte-Croix, au côté de Jehan Tignac et de Clemence de Bourges
(n
o 561). On le retrouve également parrain d'Andria, fille de
m(aistr)e Barthelemi Mercier seig(neu)r destorton , baptisée en l'église Sainte-Croix
le
3 février 1555 a. s. (1556 n. s.). Il est alors désigné comme advocat ((Arch. mun.
1GG384, n
o 727). (ER)
Durand, Guillaume
Le premier régent du Collège de la Trinité, en 1527-1538,
mais ce n'est probablement pas lui, dans les Estreines de 1546 (il a eu des Muses
parisiennes comme Fontaine). (ER)
Du Rochay, Michel
Il s'agit probablement de Michel du Rochay ou Michel de
Rochay, dont on trouve la trace, à la même période, à Bourges. Archives du Cher,
E/2402
(1549-1551), folio 339: Léonard Deneuf, marchand tapissier de Felletin, promet
de faire
et de fournir maître Michel de Rochay, demeurant à Bourges, la garniture de salle
basse
du logys dudict Rochay en ceste ville de Bourges (...) . La commande comporte aussi
des
armoiries. Voir aussi E/2366 (1559-1560): Michel du Rochay est cité comme procureur(...)
anticque(...) de (la) fabrique (= procureur antérieur à la date du document) de
l'église
Saint-Médard à Bourges. (ER)
Du Tronchet, Bonaventure
Poète qui offre diverses pièces à Fontaine. La Tayssonière
lui offre, dans
Les Amoureuses occupations (Lyon, Rouillé, 1555),
une ode, Sur le livre de son adolescence . Il s'agirait d'un recueil resté manuscrit
et
cité par Antoine du Verdier,
Les Nuits amoureuses de sa Thalie.
Source: Guillaume de La Tayssonière, Œuvres poétiques, éd. Paul Guichard, Saint-Just,
A.
Bonavitacola, 1994 p. 153 (cité par Florence Bonifay, base Réseaux Poètes XVI).
Un
Pierre du Tronchet (probablement un parent) est parrain de Laurence, fille de Françoys
Chanane, baptisée en l'église Sainte-Croix le 27 avril 1555 (Arch. mun. de Lyon,
1GG384,
n
o 489). (ÉR)
Du Vaillant, Mathieu ou Mathurin
reçu au Parlement de Paris en 1544 Source : Barbier-Mueller,
Bibliothèque poétique
E. C.
OccurrencesE. H.
Poète qui se reconnaît obscur et qui se plaint d'être
légèrement moqué de Fontaine. (ÉR)
Éaque
Fils de Zeus et d'Égine, roi des Myrmidons puis juge des
Enfers. (avec Minos et Rhadamanthe).
Énée
Prince troyen échappé de Troie en flammes. Amant de la reine
carthaginoise Didon, qu'il abandonne.
Enfants
OccurrencesEnfants de Lyon
Confrérie joyeuse. Voir Jean Tricou, Les Confréries joyeuses
de Lyon au XVIe siècle et leur numismatique , Revue Numismatique, 1937, p. 293-317;
Jean
Tricou, Les Enfants de la Ville, Lyon, Audin, 1938 (à lire) / Les Enfants de la
ville ,
Bulletin de la société littéraire, historique et archéologique de Lyon, 14 (1937),
p.
107-126. (É.R.)
Enghien
OccurrencesEnghien, Mgr d'
OccurrencesÉpouses de dignitaires
OccurrencesÉpoux de Melle Lallier
Époux non identifié de Mademoiselle Lallier, non identifiée.
Il a séjourné en Italie en même temps que Fontaine (fin des années 1530?).
(ÉR)
Érasme
OccurrencesErrault, François
Chevalier. Conseiller au Parlement de Paris le 12 novembre
1532, puis Président en la Cour du Parlement de Piémont (à Turin) du 16 févr. 1539
au 28
nov. 1543. Garde des Sceaux le 12 juin 1543, destitué de son office en 1544. Sa
fille,
Geneviève, est mariée à Jacques Morin, seigneur de Loudon, conseiller au parlement
de
Paris. Marine Molins: lié à Germain de Brie et proche de Claude d’Annebault et
de Jean
du Bellay. Sr de Chemans près d’Angers. Mort en 1544, à Châlon sur Marne, le 3
septembre
(en compagnie de l'Amiral d'Annebaut, traittant la Paix entre le Roy et l'Empereur
(Anselme de Sainte-Marie). Époux de Marie de Loyne, fille de François de Loynes
et
d'Anne le Boulanger. Voir Anselme de Sainte-Marie, Histoire de la Maison Royale
de
France, et des grands officiers de la Couronne, vol. 2, 1674, p. 96. Voir Lucien
Romier,
Les Institutions françaises en Piémont sous Henri II , Revue historique, t. 106,
fasc. 1
(1911), p. 1-26 (plus particulièrement p. 8). Cédric Michon, La Valse des gardes
des
sceaux , Les Conseillers de François Ier, PUR, 2011. Isidoro Soffietti, La Costituzione
della Cour de parlement di Torino , Rivista di storia del diritto italiano, t.
XLIV,
1976, p. 305-308. (ÉR)
Escalin des Aimars, baron de la Garde, Antoine
OccurrencesEschevins de Lyon, MM. les
OccurrencesEste, Anne d’
1531-1607. Fille de Renée de France et d’Hercule d’Este, duc
de Ferrare, épouse de François de Lorraine, duc de Guise (1548), puis de Jacques
de
Savoie, duc de Nemours (1566). Base Cour de France :
http://cour-de-france.fr/squelettes/bases/maisons/maisons_fiche.php?numero=642.
(ER)
Este, Hercule II d'
Duc de Ferrare, époux de Renée de France et père d'Anne
d'Este, duchesse de Guise. (ER)
Este, Hippolyte d’
Cardinal de Ferrare, archevêque de Lyon du 29 octobre 1539 au
11 mai 1551. Son frère Hercule, duc de Ferrare, a épousé Renée de France, fille
de Louis
XII). Grand mécène. (ER)
Estienne, Henri
OccurrencesEstouteville, comtesse de Saint-Pol, Adrienne, duchesse d’
Index MM. femme de François de Bourbon-Vendôme, † 1544 ||
femme de François I de Bourbon-Vendôme
Estouteville, Marie de Bourbon, princesse d’
Index MM. fille d’Adrienne d’Estouteville et de François de
Bourbon ; mariée d’abord en 1557 à Jean de Bourbon, duc d’Enghien, qui est tué
aussitôt
à Saint-Quentin, puis à François de Clèves, duc de Nevers
Eucher
OccurrencesF. P.
OccurrencesFabius
Homme politque et militaire romain du IIIe s av. J.-C. Il
participe à la deuxième guerre punique contre Hannibal. Dictateur en 217 av J.-C.
puis
consul de Rome. (ER)
Fabricius
Homme politique romain du IIIe s av J.-C., qui incarne la
vertu romaine. Il est plusieurs fois consul. (ÉR)
Famille
OccurrencesFaure, Imbert
Échevin à l'orée de 1546. Arch. municipales de Lyon, CC/940,
comptabilité de Jacques Coulaud (1540-1541): Conseiller de la ville (au côté d'Hugues
de
La Porte). En 1559 et 1560, il figure dans la comptabilité de la ville comme seigneur
de
la Salle et maison forte de Theyzé (Arch. municipales de Lyon, CC/1065, 1558-1559;
CC/1080, 1559-1560). Voir aussi la correspondance de la commune de Lyon, Arch.
municipales, AA/46 (pièces 73-76: plusieurs correspondants dont Imbert Faure: aller
voir
pour identifier le document en question et en obtenir la date). Élections consulaires,
arch. municipales de Lyon, BB/370: 1538, 1544, 1545, 1550, 1560. D'après Arch.
municipales de Lyon, CC/977, 1547-1548 (pièce n° 18), il est conseiller de la ville,
esleu au lieu de Jehan Cléberger, pour ce qu'il estoit allé de vie à trépas . En
1555-1556 (Arch. municipales de Lyon, CC/1029, comptabilité communale), il est
Me
Humbert Faure est conseiller général, superintendant des deniers communs des villes
de
la généralité de Lyon . Voir aussi Arch. municipales de Lyon, BB/394, pour cette
fonction (au moment où elle est supp rimée - son nom apparaît). En 1544-1545, figure
dans la comptabilité communale (Arch. municipales de Lyon, CC/963, pièce n° 23)
la
recette d'une pension de XXX l. réachaptée par Humbert Faure, le VII décembre MVcXLII
.
Son nom apparaît dans les nommées de 1545, Arch. municipales CC41, f° 30 r°, taxé
à
700£. Figure dans les taxes perçues au nom du roi (Arch. municipales de Lyon, CC/144,
1545-1554). En 1559-1560, on trouve trace d'une vente à noble Hymbert Faure, seigneur
de
Theizé, bourgeoys cytoien de Lyon, au prix de dix mil l. t. d'une rente de 800
l. t.
(Arch. municipales de Lyon, CC/1081, 1559-1560, pièce n° 15). Voir aussi, sur la
rente,
CC/1097 (1561-1562). En 1557-1558, il apparaît comme général surintendant des deniers
communs, dons et octroys (arch. municipales, CC/1047, 1557-1558, comptabilité communale
de François Coulaud). En 1569 puis en 1570, damoyselle Anne Gondelfinger est donnée
comme vefve feu noble Humbert Faure, en son vivant seigneur de Thézé, bourgeoys
citoyen
de Lyon (arch. municipales de Lyon, CC/1163, 1568-1569; CC/1180, 1570-1571 et plus
tard
encore). Elle est encore désignée comme sa femme (et non veuve) en 1565-1566 (Arch.
municipales de Lyon, CC/1136, 1565-1566). Quartier de la Grenette (Fontaine d'Amour).
Il
est le parrain d'Anne, fille de Jehan Lanet, drapier, et de Marguerite, sa femme,
baptisée le 18 décembre 1543, à l'église Saint-Nizier. L'autre parrain est Hugues
de la
Porte et la marraine est Marguerite Baronat (Arch. mun. Lyon, 1GG483,
n
o 120) Le 10 mai 1553 (ou 1554?), il est parrain d'Anne, fille
de Claude Gela, marchand, baptisée en l'église Sainte-Croix ((Arch. mun. de Lyon,
1GG384, n° 375) ainsi que de Claude, fils de Jehan Baudet, avocat, baptisé en la
même
église le 11mars 1555 a. s. (1556 n. s.), au côté de Claude Laurencin, baron de
Riverie
(1GG384, n
o 739). Toujours dans Cette église, le 17 janvier 1557
a. s. (1558 n. s.), il est également l'un des parrains de Matthieu, fils de Matthieu
de
Vauzelles, advocat pour le Roy à Lyon . Les parrains sont Humbert Faure, conseiller
pour
le Roy et Claude Camuz . Les marraines sont dames Françoyse Mareschat, femme de
monsieur
de Cheneviere, Françoyse de Pierre Vive et Pernette de Lespine (1GG384,
n
o 959c). Le 25 avril 1548, il est le parrain d'Imbert, filz de
Sguille (?) B???, marchant drappier, et de Martguerite, sa femme, baptisé en la
collégiale Saint-Nizier. (Arch., mun. Lyon, 1GG1, n
o 483).
(ÉR)
Faye, Barthélemy
Conseiller au Parlement de Paris. Fils de Pierre Faye et de
Catherine Patarin, oncle de Pomponne de Bellièvre. La seigneurie d'Epesses se trouve
dans le Lyonnais. Il épouse en 1541 ou 1542 Marie Viole, issue d'une grande famille
de
parlementaires parisiens (Olivier Poncet,
Pomponne de Bellièvre (1529-1607):
un homme d'État au temps des guerres de religion
, Paris, Mémoires et
documents de l'École des Chartes, 1998, p. 53-54). Il meurt en 1581 (notice BnF).
Chargé
de réformer les coutumes des provinces avec Christophe de Thou et Jacques Viole,
il
serait l'auteur de divers ouvrages de coutumes, ainsi que de
l'
Ernegumenicus (1571) et de l'
Alexicacus
(1571).
Archives:
Voir Arch. nat., Châtelet de Paris, Y//97, fol.
466 v° (29 juillet 1552): Barthélemy Faye, seigneur d'Epesses (ou des Episses),
conseiller du Roi en la Cour de Parlement: donation à Jacques Faye, écolier et
étudiant
en l'université de Paris, son fils, de 30 écus d'or soleil de rente. Il publie
les
Commentariorum juris civilis de François Connan (Bâle, Nikolaus Episcopius,
1557).
Son contrat de mariage aurait été passé devant Dupré, notaire à
Orléans, le 30 janvier 1541 a. s. (1542 n. s.)., d'après
(lien)
(à vérifier).
(É. R.)
Faye, Estienne
Estienne Faye est nommé official de la primatiale Saint-Jean
de Lyon par l'archevêque en 1525 (Gallia christiana, éd de 1715, tome 4, publié
en 1728,
p. 181). On le retrouve à cette fonction en 1542-1543, instruisant le procès d'Étienne
Dolet auprès de Mathieu Oroy (Procès d'Estienne Dolet, éd. Alphonse Honoré Taillandier,
Paris, Techener, 1836, p. 3-4). Verdun-Léon Saulnier, Maurice Scève, t. II, p.
277:
Estienne Faye, docteur ès droit, custode de l'église Sainte-Croix en la grande
église,
official de la Primace de Lyon, vicaire général, tant au spirituel qu'au temporel,
du
cardinal de Ferrare, archevêque et administrateur perpétuel de l'archevêché, et
Comte de
Lyon, primat de France. Il eût son rôle dans les poursuites dernières engagées
contre
Dolet. Jean Beyssac, Les Custodes de Sainte-Croix , Bulletin de la société littéraire,
historique et archéologique de Lyon, 1929, p. 36, et Les Chevaliers de l'Église,
p. 85.
Mort entre le 15 et le 27 octobre 1551. Claude Rousselet lui adresse une épigramme
(Lyon, Gryphe, 1537). (ER)
Femmes
OccurrencesFernel, Jean
Ca 1497-1558. Médecin, mathématicien, astronome et physicien
(à Paris). Docteur de la faculté de médecine en 1530. Premier médecin du roi sous
Henri
II. Il enseigne les mathématiques au collège de Cornouaille en 1536. Source:
(lien)Nicolas
François Joseph Eloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne,
tome
2, Mons, H. Hoyois, 1778, p. 208-213. (É.R.)
Ferrand, Jean
Fontaine l'appelle Maître . Il existe une famille de
laboureurs à Clamart qui porte le nom de Ferrand et dont est issu un certain Jean
Ferrand, prêtre. Voir Archives nationales MC/ET/LXXIII/17 (9 décembre 1551) et
MC/ET/XXXIII/182 (23 mai 1563). (É.R.)
Flora, enfants et parents de Fontaine, amis
OccurrencesFlora, Salmon Macrin, Gélonis (chantée par Macrin)
OccurrencesFontaine, Benoist
Frère de Charles Fontaine, vivant en 1522, mort tôt. Voir
Élise Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque
d’Humanisme et Renaissance
, n
o LXXXIII-I (2021-1), p.
13-45.
Fontaine, Charles
OccurrencesFontaine, Gaspard
Fils de Ch. Fontaine. Présenté comme petit filz dans les
Estreines (probablement parce que très jeune). Il est le premier fils que Fontaine
ait
avec Flora. Voir l'épître dédicatoire à Jean Bureau au début de sa traduction
d'Artémidore (1546): Plus de quatre ou cinq moys, devant que ma Fleurie m'eust
faict mon
fils Gaspard, qui est le seul et premier d'elle et de moy... (ER)
Fontaine, Jacqueline
Sœur de Charles Fontaine, morte avant 1533. Voir Élise
Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur
quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque d’Humanisme
et Renaissance
, n
o LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Fontaine, Jean III
Deuxième fils de Charles Fontaine (probablement issu du
premier lit). Qualifié en 1555 de fils aisné . Auteur de l'Hortulus puerorum /
Petit
Jardin pour les enfants, fort agreable et profitable pour aprendre Latin (Lyon,
Louis et
Charles Pesnot, 1561), ouvrage d'apprentissage du latin régulièrement réédité au
XVIe s
et au début du XVIIe s (numérisé dans Gallica, BM Lyon Rés 803635). Voir le carnet
de
recherche du projet Font@ine:
(lien)et Elsa Kammerer,
« Grossesse, naissance et petite enfance sous le regard d’un poète de la Renaissance,
Charles Fontaine », dans naissances et enfantements en France à la Renaissance,
éd.
Nerina Clerici-Balmas, n° spécial de Plaisance. Rivista di letteratur francese
moderna e
contemporeana, n° 14, Anno v, 2008, p. 29-48. (ER)
Fontaine, Jehan II
Père de Charles Fontaine mort en 1522. Marchand de grain,
bourgeois de Paris. Voir Élise Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance
à
l’ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, n
o
LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45. (ER)
Fontaine, Pierre
Frère de Charles Fontaine, marchand de grain comme son père.
Mort avant 1530. Voir Élise Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance
à
l’ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, no LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Fontaine, René
Cinquième enfant et troisième fils de Charles Fontaine, mort
avant 1555, âgé d'une semaine. (ER)
Fontaine (enfants de Charles)
Groupe indéfini des enfants de Fontaine à une date indéfinie.
(ÉR)
Forcadel, Etienne
Juriste et poète probablement originaire de Béziers. Né
probablement vers 1520, fils d'Isabelle de Cabestain et d'Imbert Forcadel, commerçant
en
pierres fines et métaux précieux. Frère de Pierre Forcadel, mathématicien, professeur
au
Collège Royal. Études de droit à Toulouse, élève de Jean de Coras, d'Arnoul Du
Ferrier,
de Jean de Boyssoné, de Jean Boyer et de Bérenger Fernand. Il semble enseigner
à partir
de 1547. Recteur à partir de 1569. Il participe aux Jeux Floraux de 1544, où il
remporte
la violette. Ami d'Antoine du Moulin auquel il offre une épigramme dans la Poésie
(1551). Il meurt fin 1576 - 1577. Devise: Espoir sans espoir . Penus juris civilis
(1544) Necyomantia (1544) Le Chant des Sereines (1548) Sphæra legalis (1549) Cupido
jurisperitus (1553) Poésie (1551) Epigrammata (1554). Voir Étienne Forcadel, Œuvres
poétiques, éd. François Joukovsky, Genève, Droz, 1977. (É.R.)
Fornel, Jehan du
Un Jehan du Fournel, president en la justice civille et
communelle de la senechaussee et siege presidial de Lyon est le parrain de Jehan,
filz à
feu m(aistr)e Jehan Vincent, greffier , baptisé en l'église Sainte-Croix le 4 septembre
1556 (Arch. mun. Lyon, 1GG384, n
o 852). (ÉR)
Fournaud, Jean
OccurrencesFrance (princes et princesses de)
OccurrencesFrançois, Cardinal de Tournon
OccurrencesFrançois Ier de Lorraine
Né en 1519 et mort en 1563. Époux d'Anne d'Este. Militaire et
homme d'État. Sa nièce, Marie Stuart, épouse le futur François II quand il est
encore
dauphin de France, ce qui confère au duc de Guise et à son frère le cardinal de
Lorraine
un grand pouvoir à la mort d'Henri II. Opposé à la politique de tolérance de Catherine
de Médicis à l'égard des protestants, le duc de Guise est à l'origine du massacre
de
Wassy le 1er mars 1562, qui déclenche la première guerre de religion. Voir François
Durot, François de Lorraine, duc de Guise, entre Dieu et le roi, Paris, Classiques
Garnier, 2012. (É. R.)
Franc Vouloir
Procureur lors du procès de l'auteur de
La Victoire et
Triumphe d'Argent
. (ÉR)
Fumée, Antoine
Grand rapporteur de France. Seigneur de Blandé. À l'orée de
1555, il s'agit d'Antoine et non de Martin Fumée, contrairement à l'identification
proposée par Marine Molins. Voir par exemple Archives nationales, Châtelet de Paris,
Insinuations Y//99 , fol. 338 (4 octobre 1555): Antoine Fumée conseiller du Roi
et grand
rapporteur de la chancellerie de France , ou, même cote, fol. 358 v° (28 octobre
1556):
AF, conseiller du Roi au Grand Conseil et grand rapporteur en la chancellerie de
France.
Olivier de Magny lui offre une ode en 1559, À Anthoine Fumée grand rapporteur de
France
. Auteur de pièces latines et françaises, dont un Panegyrique pour la bienvenue
et
retour du Tres-Chrestien Henry, Roy de France et de Polongne, Paris, Nicolas Chesneau,
1574 et Les Histoires d'Antoine Fumée, Chevalier, seigneur de Blandé, conseiller
du
conseil privé du Roy, Paris, Nicolas Chesneau, 1574. (ÉR)
Gadagne, Guillaume
Fils du riche marchand-banquier Thomas II Gadagne (consul de
Lyon en 1536) et de Péronette Berti. Né en 1534, mort en 1601. Sénéchal de Lyon
(1554)
et lieutenant général pour le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais (1554-1555 puis
à
partir de 1558), frère de Thomas Gadagne (M. de Beauregard). Claude Longeon
(
Une Province française à la Renaissance, Saint-Étienne, Centre
d'Études foréziennes, 1975, p. 74), souligne ses activités de mécène au château
de
Bouthéon qu'il achète en 1561. Voir Édouard Lejeune, Guillaume Gadagne, sénéchal
de
Lyon: Monsieur de Bothéon ,
Bulletin de La Diana, vol. 57, n° 4,
1998, p. 295-322; É. Lejeune,
La Saga lyonnaise des Gadagne, Lyon,
éd. lyonnaise d'art et d'histoire, 2004; Eugène Vial, Notes sur Guillaume Gadagne
,
Bulletin de la société littéraire, historique et archéologique de
Lyon
, janv-fév-mars 1909, p. 111-135.
Un Guillaume Gazaigne,
seigneur de Saint-Victor, figure comme parrain de Marie, fille de maître Jehan
Buvires
(?), crieur public, baptisée le 9 août 1549 (1550?) (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n°
189). Guillaume Gadaigne, seneschal de Lyon , est par ailleurs l'un des parrains
d'heleine, fille de Monseigneur maistre Nery de Tourneon lieutenant criminel ,
baptisée
le 18 mars 1555 a. s. (1556 n. s.) en l'église
Sainte-Croix.
(ÉR)
Gadagne, Thomas
Seigneur de Beauregard et bailli du Beaujolais (1555), bailli
du Dauphine (1559). Frère de Guillaume Gadagne, fils de Thomas II Gadagne et de
Peronette Berti. Voir Édouard Lejeune, La Saga lyonnaise des Gadagnes, Lyon, Éditions
lyonnaises d'art et d'histoire, 2004. (à consulter pour compléter). J.-G. Trolieur
de la
Vaupierre, Histoire du Beaujolais, éd. Léon Galle et Georges Guigue, Lyon, chez
le
Trésorier-archiviste de la Société, 1920. 418. Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek,
Officiers
royaux sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société
de
l'histoire de France, 2010, p. 46. Il est le parrain de Thomas, fils de Jehan Sanion,
marchand drapier, baptisé en l'église Sainte-Croix le 3 septembre 1554 (Arch. mun.
de
Lyon, 1GG384, n
o 416) ainsi que de Lucresse, fille de monseigneur
de Che...ires (?), baptisée le 27 février 1555 en l'église Sainte-Croix (Arch.
mun. de
Lyon, 1GG384, n
o 470).
(É.R.)
Galterus, G.
D'après Les Nouvelles et Antiques Merveilles (1554), homme
vertueux et savant, et ancien bon ami de Charles Fontaine. Le quatrain des Nouvelles
et
Antiques Merveilles renvoie à la dureté du diamant, la pièce des Ruisseaux à un
tresor,
qui lui et dure / Plus que la perle nette et pure . Une piste à explorer pour
l'identifier? Galterus renvoie au patronyme Gaut(h)ier , l'initiale du prénom est
G.
(ÉR)
Garnier, Jean
Probablement originaire de Tournus (Ruisseaux, p. 192). Un
Jehan Garnier est le parrain de Jehan, fils de maître Henry Faye, docteur es drois,
baptisé en l'église Sainte-Croix le 11 février 1549. Il est alors donné comme docteur
.
(Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 134). Non identifié. (É.R.)
Gauteret, Jean ou Gaspard
Chanoine à Lyon, compère de Fontaine, qu'il connaît de Paris.
Il peut s'agir de Jehan ou de Gaspard Gauteret, frères et tous deux chanoines.
Jehan
Gauteret est chanoine de Saint-Just, docteur en droit. Désigné comme official et
inquisiteur lors du procès de Baudichon de la Maisonneuve en 1534, aux côtés de
l'official Estienne Faye, également un dédicataire de Fontaine dans les Etrennes
de 1546
(N. Weiss, Le Réformateur Aimé Meigrot, le martyr Etienne de la Forge et Jean Kléberg
dit le bon Allemand (1524-1546, Bulletin de la société d'histoire du protestantisme
français, 1890, p. 251 et 255). Gaspard Gauteret est également chanoine à Lyon.
C'est
cette identification que propose la notice de Rothschild 2877 (650c) des Odes,
Enigmes... sur Archives et manuscrits . Gaspard Gauteret meurt en 1564. Le chanoine
Gauteret perd sa sœur, dont nous ne connaissons pas le nom. (ER)
Gauteret, X
Sœur du chanoine Gauteret, morte avant 1545 (épigramme
consolatoire adressée au canoine Gauteret dans La Fontaine d'Amour).
(ER)
Gayand, Philippe
L'identité du doyen de la collégiale d'Aigueperse reste à
sourcer (information aimablement donnée par Thierry Pécout). Aigueperse, diocèse
d'Autun. Philippe Gayand est sacriste et chanoine de Beaujeu. (ER)
Genouillac, Jeanne (madame de Crussol, comtesse de Riendgrave)
mère d’Antoine de Crussol – dans sa ré-édition des Héroïdes
en 1556, Fontaine complète les liminaires de l’éd. 1552 par une dédicace inédite
à Mme
de Crussol, cad Jeanne de Genouillac, la mère (Marine Molins, p. 98) – dite comtesse
de
Riendgrave car après la mort de Crussol, elle épouse Jean-Philippe Rhingrave (Louis
Moréri, Grand dictionnaire historique, tome V, p. 307 :
https://books.google.fr/books?id=yFKcdMA0IqIC&pg=PA307&lpg=PA307&dq=jeanne+de+genouillac&source=bl&ots=BlQx2viJD2&sig=OHxZWiELAyi4yOBPukWdA29bSmQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjG4oyYxenbAhVIuBQKHcoOCbw4ChDoAQhDMAY#v=onepage&q=jeanne%20de%20genouillac&f=false)
Genouillac, Jeanne de
Fiile de Galiot de Genouillac, elle épouse en 1523 Charles de
Crussol, vicomte d'Uzès. Veuve en 1546, elle se remarie la même année avec le comte
et
rhingrave Jean-Philippe de Salm, chef de lansquenets. Elle s'est convertie au
protestantisme.
(ÉR)
Gentil, Jean
Musicien. Registré en 1541 comme hautboïste de François Ier
et bourgeois de Paris. On trouve encore la trace de son activité en 1572. Huissier
puis
valet de chambre de Catherine de Médicis en 1560, il vit à Saint-Germain des Près.
Lors
du recencement de 1571, il est mentionné comme haultboixs , taxé à 60 s. t. En
1572, il
apparaît comme veuf de Marguerite Guillot (sa seconde femme). Il a au moins un
fils et
une fille (Michèle Gentil). D'après Archives nationales MC/ET/VIII, 60 (15 juin
1541),
il est le fils de Durant Gentil et de Jeanne Roux, et le père de François, écolier
et
étudiant en l'Université de Paris. Voir Isabelle Handy, Musiciens au temps des
derniers
Valois (1547-1589), Paris, Garnier (1re éd. Paris, Champion 2008), p.
187-188.
Gentil, René
Docteur in utroque, conseiller du Sénat de Milan, conseiller
lai (1522), clerc (1531) et lai de nouveau (1534). Président du Parlement de Paris
(1528, IIIe chambre). Privé apr arrêt, pour forfaiture et remplacé par Antoine
Minard le
6 juin 1542 (procès en 1541). Voir Édouard Maugis, Histoire du Parlement de Paris.
De
l'avènement des rois Valois à la mort d'Henri IV, tome III, Paris, Auguste Picard,
1916,
p. 152. Les pièces du procès sont conservées au Archives nationales: voir Henri
de
Curzon, Trésor des chartes (layettes). Ancienne série des Sacs (dite Supplément
, volume
5: Mélanges, coffres des chanceliers. Inventaire analytique (J//941-J-968) (1911),
p.
70-71 (J 958, pièces 22-32). (ER)
Gentil, X
Fils du musicien, hauboïste, Jean Gentil. S'agit-il de
François Gentil, qui apparaît dans les archives? Voir Archives nationales MC/ET/VIII,
60
(15 juin 1541), François Gentil, écolier et étudiant en l'Université de Paris,
reçoit
une donation de la part de son père Jean Gentil. Voir Isabelle Handy, Musiciens
au temps
des derniers Valois (1547-1589), Paris, Garnier (1re éd. Paris, Champion 2008),
p.
187.
Girard, Charles
Destinataire non identifié. Fontaine et lui se sont mariés la
même année. (ER)
Girard, Jean III
Seigneur de Prunay, de la Salle, de Morthomiers, des
Bergeries (son père est décédé avant 1554). Il épouse Marguerite Tribolet. Source:
(lien) Il est, avec Pierre Bullioud, le parrain de Magdeleine, fille de maître Anthoine
d'Hareni (?), procureur, baptisée en l'église Sainte-Croix le 9 février 1549 (Arch.
mun.
de Lyon, 1GG384, n° 133). À approfondir pour les sources.
L'Histoire des
martyrs de Crespin signale qu'à Bourges, lors de la saint Barthélemy, Jean Girard
le
jeune fut prins prisonnier, rançonné à la somme de cinq cens livres tournois, et
sa
maison pillée (éd. de 1619, f. 792 v°. (ER)
Girinet, Jean
(ca 1520-1562). Avocat. Frère de Philibert Girinet, chevalier
de l'Église de Lyon. Ioannis Girineti Caussarum patroni orationes duæ Lugduni Comitiis
Consularibus. habitæ, Lyon, Jean de Tournes, 1555 (discours datés de janvier 1554
a.s.,
1555 n.s.). Il est second avocat du roi (1557). Voir Claude Longeon, Une Province
française à la Renaissance; Marie-Noël Baudouin-Matuszek Officiers royaux sous
Henri II
et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France,
2010, p. 73. (É.R.)
Girinet, X
OccurrencesGlaucos
Divinité marine de la mythologie grecque, amoureux de la
nymphe Scylla qui le repousse. (ÉR)
Gohory, Jacques
1520-1576. Avocat et médecin parisien. Introducteur de
Paracelse, traducteur en français de Machiavel et d'
Amadis de Gaule. Magali Jeannin
Corbin, Jacques Gohory traducteur des Amadis ou l'annexion de l'altérité , in Traduire
le même, l'autre et le soi, éd. Francesca Manzari et Fridrun Rinner, Aix-en-Provence,
Presses universitaires de Provence, 2011, p. 1555-161. (É.R.)
Gondelfinger, Anne
Épouse d'Imbert Faure. En 1569 puis en 1570, damoyselle Anne
Gondelfinger est donnée comme vefve feu noble Humbert Faure, en son vivant seigneur
de
Thézé, bourgeoys citoyen de Lyon (arch. municipales de Lyon, CC/1163, 1568-1569;
CC/1180, 1570-1571 et plus tard encore). Elle est encore désignée comme sa femme
(et non
veuve) en 1565-1566 (Arch. municipales de Lyon, CC/1136, 1565-1566).
Gondi, Meraulde de
Fille de Marie-Catherine de Pierrevive, dame du Peron. Épouse
de François Rousselet, seigneur de Pardieu, de Montluel, en Dauphiné (conseiller
de la
ville de Lyon en 1540-1541: archives municipales de Lyon., CC/940, 1540-1541, pièce
n°13) (ER)
Gouffier, Claude
(1501-1570).
Duc de Roannais, marquis de Boisy,
comte de Maulévier (1542) et de Caravs, seigneur d'Oiron, grand écuyer de France
à
partir de 1546, il est également connu comme collectionneur et mécène. Il a combattu
à
Pavie et il est fait prisonnier lors de l'expédition de Charles Quint en Provence
en
1536. Il est gouverneur de Champagne à partir de
1544.
Sources:
Biblissima.
Alexandra Zvereva,
La Collection de portraits au crayon de Catherine de Médicis, thèse
de doctorat, Université Paris IV-Sorbonne, 2005, t. III, p. 1426, 1440,
1442.
(ÉR)
Gouy, Jean de
Président du parlement de Paris. Fontaine lui adresse une
pièce lors de ses démêlés judiciaires (Ruisseaux, p. 105), alors qu'il juge visiblement
l'affaire. Arch. nat. MC/ET/VIII/66, fol 97 v°, 26 février 1540: Jehan de Gouy,
conseiller au Parlement, chanoine de la Sainte-Chapelle, prieur commandataire de
Saint-Pierre de Warty, diocèse de Beauvais ; MC/ET/VIII/70, fol 417, 1er février
1543:
Jehan de Gouy, conseiller au Parlement, chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais;
MC/ET/VIII/71, fol 59, 7 juin 1544: Jehan de Gouy, conseiller et président .
(ER)
Granger, Geofroy
Médecin à Paris, mort en 1567. Docteur régent. Archives
nationales MC/ET/LXXXVI/28 (1er avril 1551); MC/ET/LXXXVI/28 (29 juillet 1551):
docteur
régent en la faculté de médecine ; MC/ET/LXXXVI/29 (16 octobre 1551); S//4431:
titres et
sentences concernant Montmartre, entre autres au nom de Geoffroy Granger, docteur
en
médecine (1552); Châtelet de Paris, Insinuations, Y//100, fol. 76 (24 février 1559):
docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris . Son frère,
François,
y apparaît comme laboureur demeurant à Besson près Moulins en Bourbonnais. Il possède
lui-même des propriétés à Besson; MC/ET/XXXIII/50 (22 octobre 1565: docteur en
médecine.
Nicolas Bourbon lui adresse une pièce des Nugæ (Lyon, Gryphe, 1538). Possesseur
d'un
exemplaire de Prisciani Grammatici Cæsariensis libri omnes (Venise, Alde Manuce,
1527),
relié vers 1540 à son nom: GODO. GRANGERII BOII ET AMICORUM (formule et amici également
employée par Grolier). Voir A. R. A. Hobson, A Biding for Geoffroy Granger, Bibliothèque
d'Humanisme et Enaissance, t. 18, n° 2 (1956), p. 280-281. (ER)
Gravier, Jean
Secrétaire du Consulat de Lyon, notaire royal, il figure dans
le registre de comptabilité communale (de la fin des années 1540 jusqu'en 1565-1566).
Le
fils du Charles Fontaine, Jean, dédie son Hortulus puerorum / Petit Jardin pour
les
enfants, à Jean Gravier (Lyon, Loys et Charles Pesnot, 1561), suivi d'une pièce
en vers
latins adressée à Antoine Gravier, son fils. Voir Gautier Mingous, La Chancellerie
municiplae lyonnaise et la construction d'une information politique urbaine à la
fin du
XVIe siècle , Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, n°149, 2021, p. 85-103
(en
ligne, consulté le 16 décembre 2021). Il est le parrain d'Estiennette, fille de
maître
Vidal Tixier, baptisée le 21 mars 1555 en l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de
Lyon,
1GG384, n
os 476 et 527), ainsi que de Jehan, fils d'Anthoine
Dalier, pelletier, baptisé le 13 août 1555 en l'église Sainte-Croix
(n
o 561 bis), de Loys, fils de maître Françoys Chabaudy, baptisé
le 23 septembre 1555 (n
os 576 et
661).
(ÉR)
Grigny, Sr. de
OccurrencesGrolier, François
Échevin à l'orée de 1546 (Monfalcon). Notaire et secrétaire
du roi.
(lien)Il est le
parrain de Françoys, filz de m(aistr)e Pierre Micolier , baptisé en l'église
Sainte-Croix le 26 décembre 1555. Il est alors désigné comme secr(etair)e du Roy
(Arch.
mun. 1GG384, n
o 714). (ÉR) note à compléter
Grolier, Jean
Index MM. trésorier du roi à Paris.
Sous le nom de
Jehan Groli esleu , il est le parrain probable de Marguerite, fille de maître Jehan
Vitaly, baptisée en l'église Sainte-Croix le 17 février 1549 (Arch. mun. de Lyon,
1GG384, n° 136). Un Jehan Grolier est également le parrain d'Ysabeau, fille de
m(aistr)e
Pierre Mycollier p(ro)cureur , baptisée le 11 octobre (1558) en l'église Sainte-Croix.
L'autre parrain est Sire Gabriel Bouchier, marchant . Les marraines sont dame Catherine
de Beaulmont et Ysabeau Riche (n
o 983). (ÉR)
Gros, Jean Antoine
Appartient à une famille de mécènes lyonnais. Picta Poesis /
Imagination poétique (1552) d'Aneau, est dédié à Jean Antoine Gros, valet de chambre
du
roi et trésorier des fortifications de Lyon. Jean Antoine Gros et ses frères Breton
et
Léon sont naturalisés au début des années 1540 (Archives nationales, Trésor des
Chartes
(registres), tome IV, JJ//255/A, n° 83: Naturalitas pro Joanne Antonio Gros, Breton
Gros
et Leone Gros fratribus). Le frère de Jean Antoine Gros figure dans les Archives
municipales de Lyon, CC/953 (1542-1543, Comptabilité), pièce n° 9: Payement fait
par le
Consulat (...) de 1000 écus d'or à Brethon Gros, par Humbert de Masso et Gonyn
de Bourg,
conseiller de la ville et en son nom. Voir B. Aneau, Alector, éd. Ma rie Madeleine
Fontaine, Genève, Droz, 1996. (É.R.)
Gruget, Claude
Traducteur (grec, espagnol, italien). Il semble collaborer
régulièrement avec Jean Maugin dans l'officine de Jeanne de Marnef. Éditeur de
L'Heptaméron de Marguerite de Navarre. Sources: Dictionnaire des lettres françaises.
Le
XVIe siècle, La Pochotèque. Notice Gruget, Claude . Élise Rajchenbach, Être veuve
d'imprimeur. Les stratégies éditoriales de Jeanne de Marnef, veuve Janot (1545-1547),
in
Paroles dégelées. Propos de l'Atelier XVIe siècle, Paris, Garnier, 2016, p. 654
(ÉR)
Gryphe, Sébastien
Imprimeur-libraire à Lyon, mort en 1556. Voir
Quid novi?
Sébastien Gryphe, à l'occasion du 450e anniversaire de sa mort
, éd. R. Mouren, Lyon,
Presses de l'enssib, 2008. (ER)
Guillot, Gaspard
Avocat de Charles Fontaine. Probablement Gaspard Guillot
(Fontaine n'indique pas de prénom). Voir Arch. Municipales de Lyon, CC/986, Comptabilité
communale de François Coulaud pour 1548-1549, pièce n°95, Loyse Taillemond est
identifiée comme vefve feu Me Gaspard Guillot, en son vivant docteur ès droitctz
, et
CC/1009, Comptabilité communale de François Coulaud pour 1552-1553, pièce n°29:
comme
vefve feu messire Gaspard Guillot, en son vivant advocat en la court ordinaire
de Lyon.
(ER)
Guy, Simon
Maître chirurgien à Lyon. Barthélemy Aneau lui dédie son
édition de Gesner, Tresor de Evonime Philiatre des Remedes secrets. Livre Physic,
Medical, Alchymic, et Dispensatif de toutes substantiales liqueurs, et appareil
de vins
de diverses saveurs, necessaire à toutes gens. Principallement à Medecins, Chirurgiens,
et Apothicaires, Lyon, B. Arnoullet, 1555. Aneau invoque leur amitié.
(É.R.)
Guybert, Louis
Avocat à Lyon. Son prénom n'est pas donné par
Fontaine. Il s'agit probablement de Loys Guibert, avocat taxé à 50£, qui figure
dans les
nommées de 1545, Arch. municipales CC40, folio 22 (ÉR).
Hannibal
Général carthaginois des IIIe et IIe s av J.-C., il
s'illustre dans la deuxième guerre punique lors de laquelle il fait trembler Rome
en
passant les Alpes avec ses troupes et ses éléphants. (ER)
Hannon
OccurrencesHector
Troyen, fils de Priam, époux d'Andromaque, père d'Astyanax.
Il est tué par Achille.
Henri III
Index MM. 3e fils de Henri II, duc d’Angoulême, puis d’Anjou,
qui devient Henri III après la mort de ses deux aînés
Henry, Guillaume
Échevin à l'orée de 1546 (élu en remplaçant de son oncle
Guyot Henry, décédé). (ER)
Henry, Nicolas
Nicolas Henry, seigneur de Crémieu et d'Alessan (Piémont),
figure dans les Archives municipales de Lyon parmi les rentiers de la ville. Fils
de
Guyot Henry et de Pernette Faure (Guyot Henry teste le 23 mars 1543 en faveur de
ses
enfants, Guyot, Nicolas et François). Voir Archives départementales du Rhône, 149J66.
Au
service d'Emmanuel Philibert, duc de Savoie. Époux de Violante de Savoie. Archives
départementales du Rhône, 149J70: Quittance et amortissement de pensions entre
Nicolas
Henry, comte d'Altessan et les Recteurs de l'Hôtel-Dieu (1575); 149J71: diverses
transactions (1572-1576). Arch. municipales de Lyon: CC/1026, comptabilité communale
(1554-1555), pièces justificatives et dépenses de François Coulaud, receveur des
deniers
communs ( Guillaume et Jehan Henry, tuteurs et administrateurs des personne et
bien de
noble Nycolas Henry, seigneur de Crémieu ; CC/1034, comptabilité communale (1555-1556);
et CC/1042, comptabilité communale (1556-1557). D'après CC/46, Nommées ou dénombrement
des biens meublés et immeubles pour 1586 (folio 5 v°), il possède une maison rue
Saint-Jean est le fils de Guyot Henry qui, d'après les procès verbaux des élections
consulaires, est dit décédé pour l'année 1544 (BB/370/ELECTION/DE/1544. Voir aussi
à ce
sujet CC/46, folio 5 v° (1586). Voir aussi Archives municipales de Lyon, CC/1042
(1556-1557); CC/1259 (1576-1577): donation de rentes à l'hôpital du pont du Rhone
par
messire Nicolas Henry, chevalier, comte d'Altessan ; CC/1189 (1572): Nicolas Henry,
escuier, sr de Crémieu ; CC/1197 (1571-1572); CC/1522 (1596-1599). Voir Claude
Le
Laboureur, Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle-Barbe-lez-Lyon, vol. 2, Paris,
Jean
Couterot, 1686, p. 369. (ER)
Hermione
Fille d'Hélène et Ménélas, elle est dans un premier temps
fiancée à Oreste avant d'être promise à Pyrrhus qui l'enlève. Après le meurtre
de
Pyrrhus par Oreste lors d'un combat singulier, elle retrouve Oreste.
Héroët, Antoine
1492-1567. Abbé de Cercanceaux (1538-1567), prieur de
Longjumeau, aumônier du roi et évêque de Digne (1553). Auteur, notamment, de La
Parfaicte Amye (publ. Dolet, 1542). Il est l'un des introducteur du néoplatonisme
en
France (traduction de Platon dans L'Androgyne). En 1539 et 1540, il figure sur
les
comptes de Louise de Savoie et de Marguerite de Navarre. En 1558, Louis Le Roy
écrit
dans son Sympose qu'Héroët était ordinairement en la cour du chancelier François
Olivier
(chancelier depuis 1545). Il fait partie des auteurs reconnus par la Brigade. Voir
Par
élévation d'esprit. Antoine Héroët, le poète, le prélat et son temps. Actes du
colloque
de Cercanceaux, éd. André Gendre et Loris Petris, Paris, Champion, 2007.
(ER)
Hésiode
Poète grec (fin VIIIe s ou début VIIe s av. J.-C.). Il serait
né à Ascra en Béotie.
Hommes
OccurrencesHorace
Poète latin. Son Art poétique est traduit par Jacques
Peletier (1541). Voir Nathalie Dauvois, Pour une autre poétique. Horace Renaissance,
Genève, Droz, 2021 et Chacun son Horace. Appropriations et adaptations du modèle
horatien en Europe (XVe-XVIIe siècles), éd. N. Dauvois, M. Jourde, J.-C. Monferran,
Paris, Champion, 2019. (ER)
Hugand, Vincent
Élu de Mâcon. Archives départementales de Saône-et-Loire,
C464 (1558-1566: à affiner) Louis Hugand, contrôleur des aides: même famille?
(ER)
Icare
Fils de Dédale, avec qui il est enfermé dans le labyrinthe du
Minotaure, il tombe dans la mer et meurt après avoir volé trop près du soleil -
les
rayons de ce dernier ont fait fondre la cire qui liait les plumes aux ailes
confectionnées par son père.
Imprimeur fictif de La Victoire et Triumphe d'Argent
OccurrencesIndexé
OccurrencesIo
Maîtresse de Zeus, qui la transforme en génisse pour qu'elle
échappe à la jalousie d'Héra. Héra exige que Zeus lui offre la génisse mais le
dieu se
change en taureau pour la rencontrer. Héra confie alors Io à la surveillance d'Argos
(Argus en latin), géant aux cent yeux. (ÉR)
Irénée
OccurrencesIrigny
OccurrencesJacob
Non identifié. Peut-être m(aistr)e Pierre Jacob , parrain de
Pierre, filz de m(aistr)e Jehan des Champ nota(i)re royal , baptisé le 25 août
1556 en
l'église Sainte-Croix (Arch. mun., 1GG384, n
o 795).
(ÉR)
Jamet, Lyon
Seigneur de Chambrun, secrétaire de Renée de France, duchesse
de Ferrare, poète. Ami et protecteur de Marot – comme Marot a trouvé asile à la
cour de
Ferrare chez Renée de France où il reste jusqu’en 1560. Il a composé l'épitaphe
de
Clément Marot pour la tombe du poète dans la cathédrale de Turin. Voir Barbier-Mueller,
Bibliothèque poétique. (ER)
Jan
OccurrencesJanus
Dieu romain à deux visages (bifrons), une face tournée vers
le passé et une face tournée vers l'avenir. Il donne son nom au mois de janvier,
qui
commence l'année dans le calendrier romain. (ÉR)
Jason
Fils d'Éson, il est élevé par le centaure Chiron. Il
conquiert la Toison d'or grâce à l'aide de Médée, qu'il épouse.
Jean, Catherin
Écuyer, maître de la poste du roi à Lyon. Arch. municipales
de Lyon, CC/144 (1545-1554), taxes perçues au nom du roi. Catherin Jean figure,
côté de
Fourvières, comme tenant la poste du Roy , à 5 sous, 5 livres 10 sous (folio 13).
Archives municipales de Lyon CC40 (nommées 1545), f. 5 v
o. CC912.
CC0724. BnF ms fr 20549, ms fr 20551. D'après une lettre du 16 mai 1558 de M. de
Cotarel
à Barbe d'Amboise, comtesse de Seyssel-La Chambre, mort en 1558 (archives
départementales de Savoie, SA150). Paul de Courteault,
Blaise de Monluc
historien
, p. 348. Il est le parrain de Catherin, filz de m(aistr)e Jaques
Pinatel, general des monoies , baptisé le 28 juin 1556. Il apparaît sous le nom
de
Catherin Jehan, poste po(u)r le Roy à Lyon (Arch. mun. 1GG384, n
o
766).
Le 15 octobre 1548, en la collégiale Saint-Nizier, il est le parrain de
Katherin, filz de Jehan de Laupardes des Portes et de Thoyne, sa femme . Il est
à
l'époque escuyer et mestre des postes du Roy (Arch. mun. de Lyon, 1GG1,
n
o 508).
(ÉR)
Jean-Baptiste
OccurrencesJeanne
Désignée comme hôtesse dans la Fontaine d'Amour (1545),
Personnage fictif ou personne réelle? (ER)
Jérôme
OccurrencesJésus Christ
OccurrencesJodelle, Étienne
Poète et dramaturge français, membre de la Brigade (ca
1532-1573). Parisien. Séjour à Lyon vers 1550. Création de Cléopâtre captive en
1553.
Enra Balma, Un Poeta del rinascimento francese: Etienne Jodelle, Florence, 1962;
Emmanuel Buron, Dessous un silence obstiné : histoire des œuvres et théorie poétique
d'Étienne Jodelle, thèse de doctorat sous la dir. de Michel Simonin, Tours, 1997.
(É.R.)
Jonas
Prophète biblique (livre de Jonas), particulièrement connu
pour avoir été jeté par-dessus bord par des marins et recueilli dans le ventre
d'un
grand poisson avant que ce dernier le recrache sur le rivage.
Joseph
OccurrencesJoubert, Jacques
Lieutenant criminel à Bourges. Il est le premier à occuper
cet office après sa création, par l'édit de mai 1551. Il a été pourvu de la charge
le 18
janvier 1552. Lieutenant général en Berry en 1557 et 1561. Archives nationales,
Insinuations, Y//100, fol. 323 (16 décembre 1558): Aignan Le Vasseur, écuyer, seigneur
de Reuilly près Orléans, demeurant en la paroisse d'Urciers en Berry près
Château-Meillan: donation à François de Saint-Julian, écuyer, d'une créance de
504
livres 10 four tournois sur Jacques Jobert, lieutenant pour le roi en la ville
de
Bourges. Archives du Cher, E/1313 (1554-1556): Sommation faite à Jacques Jobert,
lieutenant criminel au présidial, par le prévôt de Bourges, de remettre entre ses
mains
les procédures entamées contre Jean Lepage, prisonnier, comme rellevant de la
juridiction de la prévôté ; E/1566 (1561): Papier premier des notes reçues par
Michel
Bounet, notaire royal ordinaire en Berry, institué oud. office par noble homme
et saige
maistre Jaques Jobert, sieur de Soupize, conseiller du Roy nostre sire, lieutenant
général civil et criminel au baillage de Berry et siège présidial de Bourges...
Il est
le fils de Pierre Jobert, seigneur de Soupize et des Granges. Voir Arch. Nat.
Insinuations, Y//95, fol. 420 (22 août 1550), donation de PIerre Jobert à Jacques
Jobert, avocat en parlement, son fils. Voir aussi Châtelet de Paris, Insinuations
Y//90,
fol. 265 v° (18 février 1545); MC/ET/CXXII/165 (13 mai 1551). Marie-Noëlle
Baudouin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri II et François II (1547-1560),
Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2010, p. 47. Gaspard Thaumas
de
La Thaumassiète, Histoire de Berry, p. 51, p. 185, p. 187. (É.R.)
Joubert, Pierre
Seigneur de Soupize et des Granges. Père de Jacques Joubert.
Grenetier au Grenier à Sel de Bourges, maire de Bourges en 1512, 1513, 1538 et
échevin
en 1496. Voir Arch. Nat. Insinuations, Y//95, fol. 420 (22 août 1550), donation
de
PIerre Jobert à Jacques Jobert, avocat en parlement, son fils. Voir aussi Châtelet
de
Paris, Insinuations Y//90, fol. 265 v° (18 février 1545); MC/ET/CXXII/165 (13 mai
1551).
Gaspard Thaumas de la Thaumassière, Histoire de Berry, p. 1020.
Juge de Tournus
Non identifié. À noter toutefois que Fontaine a des liens
avec Tournus et le sud de la Bourgogne. Son cousin (par alliance, lié à sa première
épouse Marguerite?), Jean Bureau, est notaire à Tournus. (ER)
Jugerie, M. de
Index MM. médecin de Charles de Lorraine ; sans doute Jacques
LUGERYE, qui apparaît dans la correspondance du cardinal
Jugeriez, M. de
OccurrencesJupiter
Dans la mythologie romain, roi des dieux. Marié à Junon, il a
de multiples aventures. (ÉR)
Jure, Alexis
Originaire de Chieri (= de Quiers ), en Piémont. Marchand.
Eugénie Droz formule l'hypothèse selon laquelle Alexis Jure, ami de Claude La Maistre,
serait le passeur du Beneficio di Cristo (Venise, Bernardino Bindoni, 1543) en
France
(Chemins de l'hérésie, III, Genève, Droz, 1970-1976, p. 123-124, et plus largement
p.
80-129). Le texte est traduit par Claude Le Maistre, un ami de Marot, et publié
sous le
titre Du Benefice du Jesuschrist crucifié (Lyon, Jean de Tournes, 1545). L'ouvrage
fut
rapidement mis à l'index. Alexis Jure est également le destinataire d'une pièce
de
Bonaventure des Périers parue dans le Recueil des Oeuvres de feu Bonaventure des
Périers
(Lyon, Jean de Tournes, 1544). Voir aussi Rosanna Gorris, Il Torchio e la seta:
la
nébuleuse des imprimeurs et libraires piémontais à Lyon et leur networking
franco-italien , in Le Savoir italien sous les presses lyonnaises à la Renaissance,
éd.
Silvia d'Amico et Susanna Gambino Longo, Genève, Droz, 2017, p. 37-88.
(ER)
Just
OccurrencesLa Barthe, Sr. de Termes, Paul de
OccurrencesLa Boutière, George de
OccurrencesLa Fay, M. de
Lyonnais. Marine Molins propose Jean de La Fay, docteur en
droit, bourgeois de Lyon. Il pourrait également s'agir de Pierre Arod, seigneur
de La
Fay (échevin dès la fin des années 1530. Il a épousé Marguerite Laurencin. Dans
La Fontaine d'Amour, Fontaine l'appelle seigneur , ce qui oriente
vers la seconde hypothèse. On trouve aussi noble Claude de la Fay , parrain de
Claude,
filz de monseigneur maistre Jehan Gromet (?) docteur es droictz , à l'église
Sainte-Croix, le 26 février 1556 a. s. (1577 n. s.) (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 639). Enquête à poursuivre. (ER)
La Garde, baron de
Index MM. chevalier de l'Ordre et général des Galères du
roi.
Un Monseigneur La Garde est parrain de Maguerite, fille de maître Jehan
Vuton, procureur, baptisée le 23 janvier 1555 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 467). (ÉR)
La Hueterie, Charles de
Protonotaire du cardinal Louis de Bourbon-Vendôme (1493-1557)
; secrétaire de Charles de Bourbon-Vendôme (1489-1537). Auteur des Protologies
françoises, 1536, Olivier Mallard. – Voir Nina Mueggler, L'Affaire Marot-Sagon
: du
conflit personnel à la controverse collective , RELIEF - Revue électronique de
littérature française, 9(2), p. 7-21 (
(lien)–
Jérémie Bichüe, Par satire replicquer . La querelle Marot-Sagon : une œuvre collective
(1535-1539), thèse soutenue le 25/09/2020 à l'Université Paris III – Sorbonne Nouvelle,
dirigée par Nathalie Dauvois et Guillaume Berthon.
Laïs
OccurrencesLallemant, Étienne ou (moins probable) François
François Lallemant, de Bourges, est seigneur de Marmagne. Il
prend la suite de son père comme trésorier des Ligues (Philippe Hamon, Messieurs
des
finances. Les grands officiers de France dans la France de la Renaissance, chapitre
II,
Vincennes, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1999,
consulté en ligne le 14 décembre 2021, n. 170). Voir Arch. nationales, MC/ET/XIX/163
(11
juillet 1543); MC/ET/VIII/73 (29 novembre 1546); MC/ET/XIX/174 (8 juillet 1547):
François Lallemant, seigneur de Marmagne, et grainetier de Paris ; MC/ET/XIX/174
(9
juillet 1547); MC/ET/VIII/96 (15 juillet 1568): Mariage de Marguerite Lallemant,
fille
de feu François Lallemant, sieur de Marmagne, notaire, et Jacqueline Boudet, et
de
Jacques Allegrin, conseiller au Parlement ; MC/ET/VIII/86, fol 440 (3 octobre 1559):
Cession des droits de succession par François Lallemant, seigneur de Marmagne,
notaire
et secrétaire du roi, trésorier des ligues, et son frère Etienne, au profit de
Guillaume
Lallemant, leur frère, à la suite de la succession de leur mère Jeanne de Champauges,
sur la seigneurie de La Bouteillerie près de Chalon . Son frère Étienne II Lallemant
(?-1588), seigneur de Buy et de Vouzay, est notaire et secrétaire du roi, conseiller
au
Grand Conseil (1551), il occupe la charge de maître des requêtes (1553), il est
intendant des Finances (1559) et maire de Bourges (1561). Aneau lui dédie son
Sommaire
declaracion sur l'Apologie de Joseph contre Apion, traduite en Fraçois et dediée
à
Monseigneur Monsieur M. Estienne l'Allemant, maitre des Requestes au Conseil du
Roy
,
publié dans François Bourgoing,
Histoire de Flavius Josephe, Lyon, J. Temporal, 1558,
p. 649-652. Ses liens avec Bourges et Lyon sont bien identifiés. Voir M. Etchechoury,
Les Maîtres des requêtes..., Droz-Champion, 1991, p. 239-240 sq et M. M. Fontaine,
Libertés et savoirs du corps à la Renaissance, Caen, 1993, p. 337 et p. 374-375.
Sa
fille, Anne Lallemant épouse Jacques Viole, seigneur d'Andrezel et d'Aigremont,
conseiller au parlement et président des requêtes du palais. Archives nationales,
Insinuations Y//122, 10 août 1580: Étienne Lallemant, seigneur de Vouzay, conseiller
du
Roi et maître des requêtes ordinaire de l'hôtel ; Catalogue des actes de Henri
II
(novembre 1554): par le roy, maître Etienne Lallement, maître des requestes ordinaire
de
l'hostel present ; MC/ET/XXIII/169, fom 428 (13 janvier 1563): à la requête d'Anne
du
Tillet, femme d'Etienne lallemant, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel, sieur
de
Vouzay ; Archives départementales du Cher, E/1923 (1564): Marché par lequel Pierre
Bonneau, maçon, s'engage envers dame Françoise Lallemant, dame de Saint-Florent,
à
agrandir le château dudit Saint-Florent d'une salle neuve... - cet acte est à rapprocher
des fréquentations de l'ami de Fontaine, Nicole Le Jouvre, qui échange avec le
seigneur
de Saint-Florent - et constitution d'une rente de 300 livres tournois sur les terres
de
Montlebeau et Bussières, par Jean de La Marche, sieur de Bussières d'Aillac, au
profit
d'Étienne Lallemant, sieur de Vouzay . D'après Jean-Baptiste Jullien de Courcelles,
Dictionnaire universiel..., vol. 3, p. 366, leur père Étienne I Lallemant est seigneur
de Marmagne et de Vouzé , mais il est maître des comptes (décembre 1546) et non
maître
des requêtes. (ÉR)
La Louppe, Vincent de
Avocat en Parlement de Paris. En 1554, il apparaît comme
lieutenant criminel de Chartres, chez Fontaine. Auteur de Commentarii Vincenti
Lupani de
magistratibus, et præfecturis Francorum (Paris, Guillaume Le Noir, 1551), de sa
traduction: Des Dignitez, Magistrats, et Offices du Royaume de France (Paris, Guillaume
le Noir, 1553), ainsi que d'autres ouvrages. (ER)
La Porte, Charles de
OccurrencesLa Porte, Eustache de
Conseiller au Parlement de Paris (consulter Popoff).
Rapporteur lors du procès de Fontaine à Paris. Arch. nat. MC/ET/VIII/66, fol 49
(4
janvier 1540) et MC/ET/VIII/69, fol 124 v° (31 août 1541): avocat au Parlement
;
MC/ET/VIII/71, fol 106 (18 juillet 1544): conseiller au Parlement ; MC/ET/XCIX
(15
décembre 1564): ancien conseiller au Parlement, propriétaire à Issy (jadis) . D'après
Châtelet de Paris Y91, fol 64 (31 décembre 1544), il est le frère de Jacques de
la
Porte. Il est l'époux de Sidoyne ou Sidonie du Prat: Châtelet de Paris. Y//91,
fol 328
v° et Y//86, fol. 68 v° (4 janvier 1540). En 1561, il est désigné seigneur de Touteville
et il est le frère de Denis de La Porte, prieur de Saint-Eusèbe d'Auxerre: Châtelet
de
Paris, Y//102, fol. 450 v° (29 octobre 1561) (ER) || Avocat qui succès à son père
au
Parlement de Paris en 1543 Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique
La Porte, Hugues de
Libraire lyonnais. Bourgeois de Lyon, plusieurs fois échevin
de la ville. Associé jusqu'en 1547 à ses frères François (mort en 1543) et Jean,
sous la
raison Hugues de La Porte et héritiers d'Aymon de La La Porte . Meurt en 1572.
Data BnF:
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(lien)
Archives municipales
de Lyon, CC/940, 1540-1541 (comptabilité de Jacques Coulaud): figure comme conseiller
de
la ville. Élections consulaires, arch. municipales de Lyon, BB/370: 1538, 1544,
1549,
1555. Échevin à l'orée de 1546. Péricaut,
Notes et documents pour servir à
l'histoire de Lyon
, 4e partie, indique à la date du 26 juin 1550 que Hugues
de La Porte n'avait pas voulu accepter la charge de Conseiller à laquelle il avait
été
élu lors des dernières élections. Il y a été contraint, sous la promesse de ne
pas être
réélu avant six ans. Il est le parrain d'Anne, fille de Jehan Lanet, drapier, et
de
Marguerite, sa femme, baptisée le 18 décembre 1543, à l'église Saint-Nizier. L'autre
parrain est Imbert Faure et la marraine est Marguerite Baronat (Arch. mun. Lyon,
1GG483,
n
o 120). (É.R.)
La Porte, Marguerite de
Épouse de Geoffrey Lanet, drapier. Le 10 novembre 1545, Jehn,
filz de Joffray Lanet, drappier et de Marguerite de la Pourte, sa femme , est baptisé
en
la collégiale Saint-Nizier. Ses parrains sont Jehan de La Pourte et maître Charles
Le
Medesin (?) (Arch. mun. Lyon, 1GG1, n
o 468).
(ÉR)
La Porte, Méraulde de
Commère de Fontaine. Épouse de Pierre Bullioud (mariage
probable au printemps 1546, d'après étrenne de Fontaine), mère de Marguerite Bullioud
qui épouse en 1578 Jean II Croppet (L. Morel de Voleine et H. de Charpin,
Recueil de documents pour servir à l'histoire de l'ancien Gouvernement de
Lyon
, Lyon, Louis Perrin, 1854, p. 180). Ne pas confondre son époux Pierre
Bullioud, docteur en droit avec son homonyme, procureur du roi, humaniste et bibliophile
(1548-1597). Arch. Nat. MC/ET/XIX/154, 11 janvier 1540. D'après les nommées des
habitants de Lyon de 1551, Pierre Bullioud est procureur du roi (archives municipales
de
Lyon, CC/42). Voir Marie-Noëlle Baudoin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri II
et
François II (1547-1560) ,
Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de
France
, 2010, p. 73: provision de l'office le 5 juin 1549. Elle est la
marraine de très nombreux enfants, au moins depuis la fin des années 1540 (premiers
registres conservés) jusqu'au moins la seconde moitié des années 1560. Elle figure
ainsi
comme marraine de la fille de maître Hanr(i?) Bertier, dit Moton, changeur: Louise
est
baptisée le 22 août 1548 à l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n°
83).
Elle est également la marraine de Hugues, fils du greffier Jehan Croppet, baptisé
le 31
janvier 1549 en l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 130), d'Anthoine,
fils de maître Jehan du Joisne, apothicaire, baptisé le 19 octobre 1554 (1GG384,
n
o 431 bis); le 16 janvier 1555, de Leonard, fils de Nery de
Tourvéon - nom sous la forme Merode de La Porte (1GG384, n
o 457);
le 26 avril 1555, avec sa fille Claude Bullioud, également marraine, de Claude,
fils de
maître Sebastien Berchet, procureur es cours de Lyon (1GG384, n
os
488 et 537) (Claude des Gouttes est parrain). Le 10 avril 1556, elle est la marraine
de
Françoyse, fille de sire Loys Rodricque portugaloys (1GG384, n
o
800). Le 21 septembre 1556, elle est la marraine de Katherine, fille de mo(n)s(eigneu)r
m(aistr)e Jehan Parrallion, co(n)sell(er) po(u)r le Roy , aux côtés de Thoynette
Salla
(1GG384, n
o 857). Le 26 mars 1557 a. s. (1GG384, 1558 n. s.), en
l'église Sainte-Croix de Lyon, elle est la marraine de Meroda, fille de sire Claude
Gela, marchant borgois de Lyon , qui a pour parrains Batazar Doppe et Leonard Pornas
et
comme autres marraines dames (...) Leonarde Albisse et Catherine de Chapponey (1GG384,
n
o 1022). Le 28 juillet 1558, elle est encore la marraine de
Meroda, fille de mo(n)s(ieu)r m(aistr)e Pierre Gautier, lieutenant criminel de
Roube
courte au siege présidial . Elle figure sous le nom Meroda de la Porta (1GG384,
n
o 1043). Elle est encore l'une des marraines de Pierre, fils de
XXX, baptisé le 7 août 1564 (1GG384, n
o 1084), ainsi que l'une
des marraines d'Estienne, filz de Françoys de la Fosse, marchant (1GG384,
n
o 1169). Peut-être est-elle aussi la marraine de la Meraulde,
fille de Nicolas Durand, peintre, baptisée le 18 septembre 1566 en l'église
Sainte-Croix, dont l'une des marraines est madamoiselle de La Porte (1GG384,
n
o 1173). Elle est également la marraine de Marguerite, fille de
Guillaume Pelletier, baptisée le 17 juillet 1567 en l'église Saint-Georges. Les
parrains
sont Loys de Clery et Françoys ???esse. L'autre marraine est Marguerite Baronat
(Arch.
mun. Lyon, 1GG528, num. vue 10). (ÉR)
La Porte, Sibylle de
Libraire lyonnaise. Fille de Hugues de la Porte et de Jeanne
de la Fay, 1540-1610. Épouse le 20 avril 1555 Henri de Gabiano, seigneur de Vourles,
libraire à Lyon. Convertie au protestantisme, avec son époux. Le couple émigre
à Genève
en 1568. Après la mort de son époux, elle ne se remarie pas, puis elle revient
à Lyon en
1574 avant de s'y réinstaller définitivement en 1578. Le nom de Sibylle de la Porte
sert
de raison sociale à la compagnie de librairie administrée, d'après Baudrier, par
David
et Jean de Gabiano. Maria Grazia Dalai, Le Donne del libro. Il ruole delle donne
nella
produzione e nel commercio del libro a Lione nel XVI secolo, thèse de doctorat,
Università di Verona, 2020. Baudrier, Bibliographie lyonnaise, t. VII, p. 347-358.
Roméo
Arbour, Dictionnaire des femmes libraires en France (1470-1870).
(É.R.)
Larcher, François
Clerc des comptes (Fontaine d'Amour), puis procureur en la
Chambre des comptes de Paris. Archives nationales, P//12, n° 146 (10 décembre 1557):
François Larcher est procureur à la chambre des Comptes. Châtelet de Paris, Insinuations
Y//115, fol. 90 v° (29 janvier 1573): Marie Dupuy est dite veuve de François Larcher,
procureur en la chambre des Comptes. (ER)
La Saulx, Pierre de
D'après l'épigrammes des Ruisseaux, p. 115, ce M. de la Saulx
est parisien et a fait ses études avec Fontaine. Les épigrammes de Fontaine
l'identifient comme secrétaire du cardinal de Châtillon et comme protonotaire.
Tout
comme Andrew Anderson Vance Jr, Marine Molins lui attribue le prénom Pierre - sur
quelles sources, à part l'initiale P du prénom, p. 157 des Ruisseaux? Voir Andrew
Anderson Vance Jr, Charles Fontaine: a Bibliographical Contribution and a Study
of His
Concept of Poetry, LSU Historical Dissertations and Theses, 1973, p. 21 (en ligne)
(ER)
Lateranus, Guillaume
Guillaume du Costé, doyen du chapitre cathédral de
Sainte-Croix d'Orléans en 1546, grand archidiacre du diocèse d'Orléans et abbé
de Bon
Repos au diocèse de Quimper (entre 1537 et sa mort en 1562). Destinataire d'une
épigramme des Nugæ de Nicolas Bourbon (Lyon, Gryphe, 1538), p. 288, ainsi que d'un
hymne
de Macrin (adressé à Claude Guy Laval et Guillaume du Costé, III, 32; 1537) et
d'une ode
du même. Il contribue également au Recueil de vers latins et vulgaires (Lyon, Juste,
1536) sur la mort du Dauphin, réuni par Dolet. (ÉR)
La Tour d’Albenas, Bérenger de
Voir l’article de Guillaume de Sauza Béranger de la Tour et
son œuvre poétique (sur Persée), note 36, p. 72
Laurencin, Claude
Claude II Laurencin, fils de Claude I Laurencin et de Sibylle
Bullioud, receveur des tailles, mécène, conseiller de la ville (1555). Son fils
épouse
en 1545 la sœur d'Hugues du Puy, Claire. Archives municipales de Lyon, CC/996
(comptabilité communale 1550-1551, pièce 15); CC/1038 (1556-1557, pièce n°14);
CC/135
(1522, folio 10); CC/992 (1549-1550, pièce n°14); CC/1061, 1558-1559, pièce n°19:
son
nom figure pour les gages des officiers du Consulat; AA/101, pièces 10-18 (lettres
originales des députés et agents d'affaire de la ville); CC/38, nommées, 1528-1529;
AA/150, pièce 31 (?), CC/259, 1523, folio 79, BB/50, 1529-1531, folio 104 v°, BB/70,
1549-1551, folio 29 v°: Députation de Claude Laurencin, seigneur de la Riverie,
à M. de
Laguiche, gouverneur de la Bresse, au sujet de la réunion du Parlement de Chambéry
à
celui de Grenoble, qu'on disait avoir été décidée. 8 juillet 1549 ; CC/48, 1586,
folio
117: les héritiers de feu Claude Laurencin, receveur des tailles ordinaires, à
Lyon... ;
CC/955, 1543-1544, pièce 50; CC/137, 1529, folio 142. Claude Longeon, Une province
française à la Renaissance, Saint-Étienne, Centre d'Études foréziennes, 1975, p.
72. Il
est le parrain de Claude, fils de maître Françoys Le Charron, greffier des Eleuz,
baptisé le 12 août 1554 en l'église Sainte-Croix (réf?) ainsi que celui de Claude
, fils
de mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jehan Baudet advocat , baptisé le 11 mars 1555 a.
s. (1556
n. s.), au côté d' Humbert Faure, conseiller du Roy general à Lyon (Arch. mun.
1GG384,
n
o 739).
(É.R.)
Laurencin, Claudine
Épouse de Jean du Peyrat, mère de Madeleine du Peyrat. Le 2
juin 1556, en l'église Sainte-Croix, sous le nom de Caluda Laurencin, elle est
probablement l'une des marraines de Clauda, 'fille de m(aistr)e Anthoine Millet
grefiier
, au côté de Guillaume Regnaud, citoien de Lyon , de Denis le Charron, recep(veu)r
et de
Magdeleine du Lyon ((Arch. mun. 1GG384, n
o 760) et de Clauda,
fille de m(aistr)e Sebastien Bertet p(ro)cure(u)r, baptisée le 30 juin 1556
(n
o 767). Elle est également la marraine d'Imbert, fils de Jehan
Prunier, baptisé le 19 juillet 1556, en la même église, Les parrains sont sire
Imbert
Faure, recep(veu)r po(u)r le Roy des deniers com(mun)s et Jehan Hanry (?). Les
autres
marraines sont Marguerite de Bor (probablement de Bourg) et Catherine Seneton .
Elle-même est désignée comme dame Clauda Laurencin, femme de mo(n)s(eigneu)r le
capitaine (Arch. mun. 1GG384, n
o 777). Le 15 août 1556, elle est
l'une des marraines d'Anna, fille de Françoys de Vilars, juge ordinaire de Lyon
en le
même église . Il est alors juge ordinaire de Lyon . Les parrains sont Jehan du
Fournel,
lieutenant en la seneschau(ss)ée de Lyon et mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jacques,
Brieaud,
lieutenant p(ar)ticulier. Les autres marraines sont dames (...) Anne de Pierre
Vive et
Heleine Adveaux (?) (n
o 790). Le 10 avril 1556, elle est la
marraine de Françoyse, fille de sire Loys Rodricque portugaloys
(n
o 800) et le 22 décembre 1556, elle est la marraine de Jehan,
filz de Jehan Perdoison, clerc (n
o 955). (ÉR)
Laurencin, François
Index MM. fils de Claude LAURENCIN. Un Françoys Laurencin,
prieur de Saint-Irigny, figure comme parrain de Bonne, fille de monsieur maître
Jehan
Polat, seigneur de Latort, baptisée le 14 mars 1549 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n°
146). (ÉR)
Laurencin, Marguerite
Si Monsieur de La Fay est Claude Arod, seigneur de la Fay(e),
alors Madame de la Faye est Marguerite Laurencin. Elle est marraine de Marguerite,
fille
à mo(n)s(ieu)r m(aistr)e Jacques Gecoynet (?), greffier de l'officialité à Lyon
,
baptisée en l'église Sainte-Croix le 31 janvier 1564 a. s. (1565 n. s.). Elle est
alors
veufve de mo(n)s(ieu)r de la Faye (n
o 1109).
(ÉR)
Laurens, Odoar
Fontaine l'identifie comme avocat sans donner son prénom. Il
s'agit probablement d'Odoar Laurens, dont le fils André est baptisé en l'église
Sainte-Croix le 4 mars 1549 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n
o 142).
Archives:
Il est également parrain d'Imbert, fils d'Imbert
Buisson, apothicaire, baptisé dans la même église le 6 juillet 1552 ( Odoar Laurent
,
n
o 286).
Un avocat Lorans figure régulièrement dans la
comptabilité de la ville, mais plus tard. Est-ce le même? Est-ce un membre de sa
famille? Archives municipales de Lyon, CC/1264 (1577-1578), CC/1313 (1582-1583),
CC/1339
(1584-1585), CC/1349 (1585-1586), CC/1359 (1586-1587), CC/1421 (1591-1592).
(É.R.)
Léander
Amant de Héro, mort noyé en traversant à la nage le bras de
mer qui le séparait de sa bien-aimée.
Le Coigneux, Nicole
Époux de la cousine germaine de Charles Fontaine, Jacqueline
Dugué. Avocat au parlement de Paris. Hawkins, p. 257. Élise Rajchenbach, Charles
Fontaine Parisien: Une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés) , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, n° LXXXIII-I,
2021-1. (ER)
Lecteur
OccurrencesLéda
Dans la mythologie grecque, Léda est l'épouse de Tyndare.
Zeus, assimilé par les Romains à Jupiter, la séduit sous la forme d'un
cygne.
Le Jeune, Jean
OccurrencesLe Jouvre, Nicole
Mort avant 1549. Poète. Helléniste et latiniste. Originaire
de Saint-Brisson-sur-Loire. François Habert publie ses épitaphes dans le Premier
Livre
des sermons du sententieux Horace (Paris, Fezendat, 1549) et dans le Temple de
Chasteté
(Paris, Fezendat, 1549). À Bourges, au service de Catherine d'Amboise puis de Jacques
Thiboust, seigneur de Quantilly, notaire et secrétaire du roi, élu en Berry (attesté
en
1545). Voir Élise Rajchenbach, Nicole Le Jouvre. Un poète en Berry , BHR, t. LXXXII,
2,
2020, p. 323-330. D'après Barbier-Mueller, Ma Bibliothèque poétique: avocat.
(ER)
Le Maistre, Claude
Traducteur du Beneficio di Christo (Venise, Bernardino de
Bindoni, 1543) sous le titre Du Benefice du Jesuschrist crucifié (Lyon, Jean de
Tournes,
1545), rapidement mis à l'index. Destinataire de plusieurs pièces de Bonaventure
des
Périers parues dans le Recueil des oeuvres de feu Bonaventure des Periers, Lyon
(Jean de
Tournes, 1544). Il émigre de Lyon vers Genève en 1549 (où il fait une faillite
retentissante dont E. Droz rend compte). Il traduit deux psaumes, publiés dans
le
Psautier de Genève. Voir Eugénie Droz, Chemins de l'hérésie, III, Genève, Droz,
1070-1976, p. 123-124 et plus largement p. 80-129. Guillaume Berthon, Quelques
nouveautés bibliographiques autour d'Étienne Dolet et Jean de Tournes: les Psaumes
de
Marot et le Benefice de Jesuschrist traduit par Claude Le Maistre (1544-1545),
BSHPF,
158, 2012, p. 671-684. Rosanna Gorris, Il Torchio e la seta: la nébuleuse des imprimeurs
et libraires piémontais à Lyon et leur networking franco-italien , in La Savoir
italien
sous les presses lyonnaises à la Renaissance, éd. Silvia d'Amico et Susanna Gambino
Longo, Genève, Droz, 2017, p. 37-88. (ER)
Le Riche, M.
OccurrencesLeucothoé
Mortelle, aimée par Hélios, assimilé par les Romains à
Phébus. À sa mort, elle est transformée en encens. Voir Ovide, Métamorphoses, IV,
v.
196-255.
Le Veneur, Jean (Cardinal de Lisieux ?)
Barbier propose : Jean Le Veneur, Cardinal de Lisieux de 1533
à 1543, cité dans le Pantagruel (Livre IV) : mais ce dernier meurt en 1543. Molins
propose Jacques d’Annebault, cardinal de Lisieux (de 1544 à 1558) : mais plus loin
une
épigramme au Cardinal d’Annebault : il s’agirait du même mais appelé différemment
?
Source : Barbier VS Molins
Le Verrier, Odoart
Clerc au greffe du roi à Lyon d'après La Fontaine d'Amour.
Son nom figure dans la dédicace à Me François Verius, chanoine de Mâcon, de l'Epitome
des trois premiers livres d'Artemidore traduit par Fontaine (Lyon, Jean de Tournes,
1546). (ÉR)
Levin, Jean
Probablement Jean Levin (moins possiblement Theode Levin).
Jean Levin figure parmi les recteurs de l'Hôpital général de la Charité et Aumône
générale de Lyon élus le 31 décembre 1542 (Catalogue des noms de Messieurs les
Recteurs
et Administrateurs de l'Hôpital général de la Charité et Aumône générale de Lyon
depuis
son institution, Lyon, Aimé Delaroche, 1742, p. 9) Archives municipales, CC/1069,
comptabilité communale (1558-1559): Jehan Le Vin , esleu de Lyonnois . CC/1074,
comptabilité communale de Jehan Coulaud (1559-1560): Jehan Levin , esleu de Lyonnoys
.
CC/1089, comptabilité communale (1560-1561), carnet de quictances de remboursement
du
prest de l'année MVcXLII, de ce qui en a esté payé en l'année finissant le dernier
septembre XVcLXI : parmi les personnes remboursées, l'esleu Levin . Archives municipales
de Lyon, CC41, nommées 1545, f° 28 v°: 'Jehan Le Vin esleu', taxé à 100£. CC/1117
(1563-1564): Guillaume Mellier, advocat, tuteur, et à ce nom des heoirs feu l'eslu
Le
Vin. Le 24 septembre 1548, en la collégiale Saint-Nizier, il est le parrain de
Magdelayne, fille de JehanBehent (?) et de Pernette, sa femme . Il figure comme
parrain
sous le nom de Jehan Levin, elleuz de la mayson de la ville (Arch. mun. Lyon, 1GG1,
n
o 502). (ÉR)
Lieux
OccurrencesLieux
OccurrencesLieux fictifs ou mythologiques
OccurrencesLieux réels
OccurrencesLinus
Fils de Phébus et de Psamathé, recueilli bébé par des bergers
et dévoré par les chiens du troupeau.
Lombez, évêque de
OccurrencesLongwy, Cardinal de Givry, Claude de
OccurrencesLongwy, Jacqueline de (duchesse de Montpensier)
épouse de Louis III de Bourbon-Vendôme, duc de
Montpensier
Lorraine, Charles de
(1524-1574) Charles de Guise, d’abord archevêque de Reims
puis, à partir de 1550 Cardinal de Lorraine. Il devient cardinal à la mort de son
oncle,
Jean de Lorraine, premier cardinal de Lorraine. Il est de frère de François, duc
de
Guise. (MV) 2e cardinal de Lorraine, 1er frère du 2e duc de Guise, François de
Lorraine
(Index MM)
Lorraine, Charles de, Mgr, duc de
« Prince » (Index MM). Charles de Lorraine, prince de
Joinville puis 4e duc de Guise (Index Nicolas Leroux) (MV)
Lorraine, Claude (de Guise), duc d’Aumale
Index MM. 2e frère du 2e duc de Guise, François de
Lorraine
Lorraine, Claude (duc de Guise)
1496-1550. Comte (1508) puis duc d'Aumale (1547); comte
(1520) puis duc de Guise (1528). Frère du Cardinal de Lorraine (Jean de Lorraine).
Époux
d'Antoinette de Bourbon. Lors de la captivité de François Ier et de la régence
de Louise
de Savoie, il est conseiller militaire de la régente. Mécène. (ER)
Lorraine, François de
1519-1563. Grand chef militaire, compagnon d'Henri II. Époux
d'Anne d'Este (29 avril 1548). frères de Charles et de Louis de Lorraine et de
Claude II
d'Aumale. Duc d'Aumale (1547-1550) puis duc de Guise (1550-1563), marquis de Mayenne,
baron puis prince de Joinville (1551). Grand maître de France (1559).
(ÉR)
Lorraine, Jean III de
Jean III de Lorraine (1498-1550), famille de Guise. Il
grandit à la cour de France, avec son frère Claude (futur duc de Guise). Proche
de
François Ier. Notamment archevêque de Lyon de 1537 à 1539. Échoue de peu à l'élection
comme pape en novembre 1549, face à Jules III. (ÉR)
Lorraine (cardinal de Guise), Mgr. Louis de
Index MM. 3e frère du 2e duc de Guise, François de
Lorraine
Loüet, François du
Né en août 1532, mort le 2 novembre 1581 à Kerancoat. Breton.
En 1552, avec son oncle Guillaume du Loüet, seigneur de Kerinec, il accomplit un
voyage
en Piémont, en Grèce et en Turquie, grâce aux 400 écus apportés par son oncle Hamon
du
Loüet, sieur de Kerlouan: dont entreprirent le voiage de Turquie, ô Monsr de la
Guene,
général des galères du Roy, en la mer du levant, et furent en Grèce, Turquie et
Barbarie, et furent en Troyes, la grande Smyrne et Constantinople, ses dits deux
oncles
ô lui, et furent un an et demy en leus voiage, à compter qu'ils départirent de
Lyon pour
venir s'embarquer à Marseille, et au retour de leur voyage allèrent à Paris, d'où
allèrent au camp de Renti, qui fut l'an 1554, où l'empereur Charles-Quint vint
en
personne antailler Reni, où après lui avoir donné la bataille, le 14 d'août, étant
victorieux, aiant pris son artillerie, et mis en désordre son avant-garde, nôtre
camp se
rompit et nous retirâmes à Paris. F-M Luzel, Extrait d'un cahier appartenant à
Hamon du
Louet, sieur de Kerlouan et de Penanrun, le nom duquel est écrit au dedans de la
couverture d'icelui, touchant les alliances de Coatjunval Kerancoet, Penanrun,
Le
Plessix et autres bonnes maisons (transcription sur Archives dép. Finistère, E
438),
Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1894, p. 426-440 (particulièrement
p.
439-440). (É. R.)
Louët, Guillaume du
Né le 22 mars 1518 (1519 ns), fils de Pierre du Loüet et de
Marguerite de Coetmenech. Breton. En 1552, avec son neveu Hamon du Loüet, seigneur
de
Coatjunval, il accomplit un voyage en Piémont, en Grèce et en Turquie, grâce aux
400
écus apportés par Hamon du Loüet, sieur de Kerlouan: dont entreprirent le voiage
de
Turquie, ô Monsr de la Guene, général des galères du Roy, en la mer du levant,
et furent
en Grèce, Turquie et Barbarie, et furent en Troyes, la grande Smyrne et Constantinople,
ses dits deux oncles ô lui, et furent un an et demy en leus voiage, à compter qu'ils
départirent de Lyon pour venir s'embarquer à Marseille, et au retour de leur voyage
allèrent à Paris, d'où allèrent au camp de Renti, qui fut l'an 1554, où l'empereur
Charles-Quint vint en personne antailler Reni, où après lui avoir donné la bataille,
le
14 d'août, étant victorieux, aiant pris son artillerie, et mis en désordre son
avant-garde, nôtre camp se rompit et nous retirâmes à Paris. F-M Luzel, Extrait
d'un
cahier appartenant à Hamon du Louet, sieur de Kerlouan et de Penanrun, le nom duquel
est
écrit au dedans de la couverture d'icelui, touchant les alliances de Coatjunval
Kerancoet, Penanrun, Le Plessix et autres bonnes maisons (transcription sur Archives
dép. Finistère, E 438), Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1894,
p.
426-440 (particulièrement p. 439-440). (É. R.)
Louis XII
Roi de France, mort en 1515. Père de Renée de France,
duchesse de Ferrare. (ER)
Luetz, Gabriel de
baron et seigneur d'Aramon et de Vallabrègues (né ca 1508,
mort en 1553 ou 1554) : ambassadeur de François Ier auprès de Soliman II, avait
quitté
son poste en 1546, las de ne recevoir ni instructions ni argent. Il revint à
Constantinople l’année suivante, chargé de cadeaux, pour empêcher qu’une trêve
ne fut
signée entre le sultan et Charles Quint Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique,
cité par Marine Molins. (ER)
Lugdus
Fils de Narbo, fondateur mythique de Lyon, inventé par Annius
de Viterbe et repris par Jean Lemaire de Belges.
Lugerye, Jacques
OccurrencesLuxembourg
OccurrencesLymandas, Guillaume
Conseiller au siège présidial de Lyon (Ruisseaux). D'après la
comptabilité communale de 1545-1546, il a prononcé l'oraison doctorale de la
Saint-Thomas: Me Guillaume Lymandas, docteur, que auroit faict et prononcé l'oraison
doctoralle, comme faict a esté de toute ancienneté (Arch. municipales de Lyon,
CC/968,
pièce 14). D'après La Croix du Maine, il est natif de Trevols, licencié es droit,
conseiller du roi en la sénéchaussée et cour conservatoire de Lyon en 1546. Il
a traduit
les trois premiers livres des institution forenses de Jean Imbert (réf?) et il
est
l'auteur d'une paraphrase des livres 2, 3 et 4 des Institutions forenses d'Imbert
(Lyon,
Jean de Tournes, 1546), précédée d'une dédicace de Lymandas à Jean de Peyrat. D'après
Paradin, Mémoires de l'histoire de Lyon, livre III, 1571 (éd consultée), p. 355,
Lymandans fait partie des premiers conseillers institués au siège présidial de
Lyon, au
côté de Jean Tignac, Hugues du Puy, Jean Barrillon, Nery de Torveon, Nicolas de
Langes,
Louis Barrillon, Jacques Briaud, Jean du Fornel et Jean Dodieu. Aneau adresse des
vers à
Lymandas dans Antoine Uzills / Usillet, Regiæ Constitutionis ad curiarum præsidialium
auctoritatem pertinantis brevis et dilucida expositio, Lyon, Rouillé, 1556. Lymandas
est
alors président du siège présidial depuis 1551. Marie Madeleine Fontaine, dans
son éd
d'Aneau, Alector, t. II, Genève, Droz, 1996, p. 884-885, signale également une
dédicace
de Julien Tabouet. Voir:
(lien) (É.R.)
l’Espinasse, Marc de
Le baron de l'Espinasse est probablement Marc (ou Emard),
seigneur de Changy et de Maleuvrier. Claude Longeon précise que la très riche
bibliothèque du château l'Espinasse semble avoir joué un rôle dans la vie de l'humanisme
lyonnais de la première moitié du XVIe siècle (Une province française à la Renaissance.
La Vie intellectuelle en Forez au XVIe siècle, Saint-Étienne, Centre d'Études
Foréziennes, 1975, p. 162, n. 99. (ER)
L’Estoille, Louis de
Seigneur de Souliers, conseiller au Parlement de Paris le 30
mars 1537, reçu conseiller au Grand-Conseil et Grand-Correcteur et Rapporteur de
la
Chancellerie de France le 5 avril 1543, puis Président de la Cour des Aides de
Paris le
20 décembre 1552 et Président des des Chambres des Enquêtes le 22 juin 1554. Meurt
en
1559. Époux de Marguerite de Montholon, fille de François de Montholon, Garde des
Sceaux
de France, et de Marie Bourdet (La Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de
la
noblesse: contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles
nobles de
France, tome 7, Paris, 1863-1876). Père de Pierre de l'Estoile. (ER)
L’Hospital, Michel de
OccurrencesMachaon
Fils d'Asclépios et d'Épione. Frère de Podalire, d'Hygée et
de Panacée. Héros de la guerre de Troie, chirurgien des Achéens.
Magny, Olivier de
Poète originaire de Cahors (ca 1529-ca 1561). Il se rend à
Paris en 1547, où il devient secrétaire d'Hugues Salel, abbé de Saint-Chéron et
poète à
la cour de François Ier (mort en 1553). Il entre alors au service de Jean de
Saint-Marcel, seigneur d'Avanson, qu'il suit à Rome en 1555. Il rentre en France
en 1557
et il est nommé secrétaire du roi en 1559. Il est associé à la Brigade. Soupirs
(1557);
Odes (1559); Amours (1572). Voir Olivier de Magny, Œuvres poétiques, dir. François
Rouget, Paris, Champion, 1999. (É.R.)
Maine, Guillaume du
Né vers 1490, mort en 1564. Poète et humaniste. Helléniste.
Précepteur de Dreux Budé. Josse Bade lui dédie son édition de Cicéron (1522). Signalé
par Dolet, dans les Commentaires de la langue latine, parmi les contemporains que
la
mort ne pourra effacer, grâce à leur savoir. Nicolas Bourbon fait son éloge dans
la
préface des Nugæ de 1533. En 1536, il est précepteur des enfants de France. Un
acte de
1541 le signale comme aumônier de Charles, duc d'Orléans. Voir Emmanuel Buron,
Lecture
et récitation de la poésie dans la seconde moitié du XVIe siècle: le point de vue
des
poètes , À haute voix. Diction et prononciation aux XVIe et XVIIe sièclesn éd.
O.
Rosenthal, Paris, Klincksieck, 1998, p. 139-142. Michel Magnien, Vascosan éditeur
de
Guillaume du Mayne (1556) , in Les Poètes de la Renaissance et leurs libraires,
éd.
Denis Bjaï et François Rouget, Droz, 2015, p. 455-483. Verdun-Léon Saulnier, Troubles
au
couvent de Tarascon, Marguerite de Navarre, Guillaume du Maine, Claude de Bectoz
et
Denys Faucher , Kentucky Romance Quaterly, XXI, supll. n° 2, 1975, p. 309-317.
(ER)
Marcellus
(41 av. J.-C. – 23 av. J.-C.) Fils ainé d’Octavie et neveu
d’Auguste. Il est l'un des favoris de l’empereur et aurait pu être son successeur
s’il
n’était pas mort prématurément. Il est célébré par Virgile dans le chant VI de
L'
Enéide (v. 882-885). (MV)
Mareschal, Françoise
Épouse de Jehan Mitte de Chevrières. Le 17 janvier 1557 a. s.
(1558 n. s.), en l'église Sainte-Croix de Lyon, elle est la marraine de Matthieu,
fils
de Matthieu de Vauzelles, advocat pour le Roy à Lyon . Les parrains sont Humbert
Faure,
conseiller pour le Roy et Claude Camuz . Les autres marraines sont dames (...)
Françoyse
de Pierre Vive et Pernette de Lespine (n
o 959c).
(ÉR)
Marguerite de France
Fille de François Ier, sœur de Henri II. Duchesse de Berry.
Protectrice de la Brigade.
Marot, Clément
Mort en 1544. Devise: La mort n'y mord. Voir les travaux de
Guillaume Berthon. (ER)
Mathy, Marie
Épouse de Jean Touchet, lieutenant particulier à Orléans (
Dieu gard , Nouvelles et antiques merveilles, 48 et 49). Mère de Polycarpe Touchet
et de
Marie Touchet, la future maîtresse de Charles IX. Fontaine la nomme Marie Crabe,
du nom
de sa mère et, probablement, de son tuteur Laurent Crabe, docteur en médecine,
conseiller et médecin ordinaire du roi et de la reine douairière de France dans
un acte
de 1548. Laurent Crabe est natif de Boekhoute au pays-des-quatre-métiers en Flandre
et
demeure à Orléans (Archives nationales, MC/ET/XIX/175, 25 mai 1548).
(É.R.)
Mayaude, Fleurie
Épouse d'Ennemond Polier. Archives du Rhône, Challiart, 23
avril 1549 (3E342): vente de Fontaine et Bureau à Fleurie Mayaude (lié à la succession
de la première épouse de Fontaine). Elle est la marraine de Jehanne fille de Anthoine
Durand praticien à Lyon , baptisée le dimanche 14 mars 1556 a. s. (1557 n. s.)
à
l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon 1GG384, n
o 644).
(ER)
Médée
Personnage mythologique, fille d'Éétès (roi de Colchide) et
d'Idye. Magicienne et épouse de Jason, elle aide ce dernier a tuer Pélias (assassin
d'Éétès) en poussant les filles de Pélias à assassiner leur père pour le faire
ressusciter rajeuni. Pour les convaincre, elle égorge et découpe un vieux bélier
dont
elle jette les morceaux dans une marmite d'où surgit ensuite un agneau.
(É.R.)
Médicis, Catherine de
Dauphine puis reine de France. Épouse d'Henri II, mère,
notamment, de Marguerite de Valois, de François II, de Charles IX et d'Henri III.
(ÉR)
Médisant
OccurrencesMellier, Guillaume
Juriste lyonnais, auteur de l'
Edict du Roy Henry II
sur les mariages clandestins contractez par les enfants de famille, sans le vouloir
et
consentement de leur pere et mere... commenté en declaration Panegyrique par M.
Guillaume Mellier, Docteur ès Droits et Advocat ès cours de Lyon
, Lyon,
Nicolas Edoard pour Thibaud Dormand, 1558, in-8°, privilège au nom de Temporal.
Quatrain
décasyllabique de Fontaine en l'honneur de Mellier en tête de l'ouvrage. Lettre
de
Barthélemy Aneau à Guillaume Mellier, conservée à la bibliothèque municipale de
Lyon
(Fonds Morin-Pons, n°61,22). Voir Gabriel-André Pérouse, Une lettre de Barthélemy
Aneau
,
RHR, 1998, n
o 47, p. 63-72. Contributeur
du
Recueil de vers latins et vulgaires, élaboré par Dolet et publié
chez Juste en 1536. En 1522, Guillaume Mellier a prononcé l'oraison doctorale de
la
Saint-Thomas (Saulnier citant Tricou, La Mort du dauphin François et son tombeau
poétique (1536) ,
BHR, n
o 6, 1945, p. 83, n.
1). D'après Arch. munic. Lyon, CC/839 (1532-1533), pièce 18, Guillaume Melliera
vacqué
avec monsieur de Montrottier à faire dresser la facture et mistères de l'entrée
de la
reine et du Dauphin. Dans un extrait des registres de la Sénéchaussée daté du 19
janvier
1553 a. s. (1554 n. s.), Guillaume Mellier intervient comme avocat au nom des Marchands
Libraires, et Maistres Imprimeurs de la ville de Lyon qui présentent au roi une
requête
pour être exemptés du payement du droit de resve, traicte, et imposition foraine,
que
les Commissaires à ce establis auroient ordonné estre levé sur le papier imprimé
.
Publié dans
Ordonnances royaux, sur le faict de la justice et authorité
d'icelle, faictes par les Roys, François premier du Nom, Henry II. François II.
Charles
IX. Henri III. et Henry IIII. à present regnant
, Lyon, Pierre Rigaud, 1612,
p. 311. Pernetti, p. 318, signale qu' il fit encore un ouvrage sur les vêtements,
habits
et ornements des gens de Justice de la Gaule françoise: il est manuscrit et ajoute
que
Le P. Builloud assure qu'il estoit grand Poëte, Poëta insignis. Ce témoignage s'accorde
avec celui du Poëte d'Ulcherius, qui, dans un recueil d'épigrammes de sa façon,
imprimé
en 1550, lui adresse une pièce qu'il cite. Leurs armes d'azur au chevron d'or à
dextre
d'un croissant d'argent et d'une étoile d'or en chef et une rose d'argent en pointe.
Marie Madeleine Fontaine,
Alector ou le Coq, Genève, Droz, 1996, p.
931, notice 52.
(lien)Arch
municipales CC40. Nommées 1545: Me Guill(aum)e Mellier docteur: 100£. Frère de
Nicole
Mellier. Il est le parrain de Françoys, fils de monseigneur maistre Thomas de la
Bessée,
procureur de la ville , baptisé en l'église Sainte-Croix le 30 décembre 1550 (Arch.
mun.
de Lyon, 1GG384, n° 242). Le 24 septembre 1552, il fait baptiser dans la même église
sa
fille Anne, avec comme parrains maître Jehan de la Bessée et Françoys Cusin et
comme
marraines Ysabeau de la Bessée et Marguerite Simon (n° 326). Le 10 mai 1555, c'est
son
fils Mathieu qu'il fait baptiser en l'église Sainte-Croix, avec pour parrain Monseigneur
Arthaud, docteur es droictz (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n
os 490
et 540). Le 18 novembre 1556, il fait baptiser sa fille Françoyse, qui a pour parrains
Guill(aum)e Janine et Claudo Cochet et pour marraines Ysabeaud Garnieri et Ysabeaud
de
la Bessée sa fille (n
o 944). (ÉR)
Mellier, Nicole
Juge ordinaire de Lyon. Arch. municipales de Lyon CC/964,
1544-1545 (Comptablité de Jacques Coulaud), pièce 23: honoraires de Me Nycole Meslier
,
lieutenant en la court ordinaire de Lyon, pour avoir veu et faict son rapport du
procès
qui estoit pendant en ladicte court, entre le Consulat de ladicte ville, demandeur,
d'une part, et les heritiers de feu Jehan Chapelle, et espices de dix escuz d'or
soleil,
fournyes pour le jugement deffinitif dudit procès, vuydé en ladicte court ordinaire
de
Lyon, au mois de septembre MVc XLIIII. Arch municipales CC40. Nommées 1545: Me
Nicole
Mellier lieutenant: 100£. Dans la Fontaine d'Amour, lieutenant du juge ordinaire
de
Lyon. Il prononce l'oraison doctorale de la S. Thomas en 1555 (A. Péricaud, Notes
et
documents pour servir à l'histoire de la ville de Lyon, 4e partie, p. 21, 21 décembre
1555). Il est le parrain du fils de Pierre du Bergier: Nicolas du Bergier est baptisé
le
22 août 1548 à l'église Sainte-Croix ((Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 82). Il est
également le parrain de Catherine, fille de maistre Michel Millan greffier , baptisée
le
16 mai 1551 (1552 n. s.). Il est alors désigné comme advocat ((Arch. mun. de Lyon,
1GG384, n° 274). Il est aussi le parrain d'André, fils de Mathieu Thome, procureur
à
Lyon, baptisé le 19 septembre 1555, au côté d'André Porret, juge. Il est alors
désigné
comme avocat (n
o 574). (ÉR)
Melliers
Index MM. les deux, avocats. Garder? Il existe un Thomas
Mellier, avocat. Arch. municipales de Lyon, BB/51, 24 octobre 1531, folio 38v),
délibérations communales de la ville: Réquisition faite par Thomas Meslier, avocat
de
l'archevêque de Lyon, de la clef de la porte pratiquée dans la grande arche des
merveilles du pont de la Saône pour ce que, quand le cas y eschet, par les officiers
de
mondit seigneur l'arcevesque se fait justice par ladicte porte des malfacteurs,
ou des
denrées faulces . Les Mellier sont alliés aux Thésé. Me Benoist Mellier est marié
à
Françoise Thézé, veuve de Jean Besson (Fortuné Rolle, Inventaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome I, p. 149,
coL,2,
1520?). (ER)
Mesmes, Jean Pierre de
Poète et traducteur, fréquentant la Brigade. Il contribue au
tombeau de Marguerite de Navarre en 1551. Grand amateur des mathématiques (voir
Olivier
de Magny, Hymne de Marguerite de France, cité par Colletet). Latiniste, helléniste
et
italianiste. Devise: Coelum non solum. La Comedies des Supposez de M. Louys Arioste,
Paris, Groulleau, 1552. Epithalame de Henry de Mesmes et de Jeanne Hennequin, 1552
(citée par Colletet). On lui attribue également la Grammaire italienne (Paris,
Corrozet,
1548). Institutions astronomiques contenant les principaux fondemens et les premieres
causes des cours et mouvemens celestes (...), avec la totale revolution du ciel
et de
ses parties, les causes et raisons des eclypses, tant de la lune que du soleil,
Paris,
Vascosan,1557. Traité de la composition et fabrique de l'Astrolabe, et de son usage:
avec les preceptes des mesures geometriques, le tout traduit du Latin de Jean Stofler
de
Justingence. Avecques annotations sur l'usage de l'Astrolabe, et mesures Geometriques:
faites par Jean Pierre de Mesmes, Paris, Cavellat, 1560. Contribution d'une ode
aux
paratextes du Premier livre du nouveau Tristan, prince Leonnois, traduit par Jean
Maugin, Paris, Vve Delaporte, 1551. Il est loué par Louis Le Caron dans Le Ciel
des
Grâces, Paris, Robinot, 1554. Cité également par Nicolas Bergier et Ronsard. Guillaume
Colletet, Vie de Jean-Pierre de Mesmes, éd. Ph. Tamizey de Larroque, Paris, Picard,
1578. (ÉR)
Meudon, cardinal de
OccurrencesMichault
Non identifiable avec le prénom seul. Plusieurs épigrammes
sont adressées à Michault - il y en a probablement plusieurs. (ER).
Michel, Mathieu
Maistre Matthieu Michel , dans les Estreines, figure ajuste
avant deux étrennes adressées à maistre Sebastien Gryphe et à Jean de Tournes,
maistre
Imprimeur . Est-il également du milieu? Ce n'est toutefois pas le cas dans la section
des étrennes des
Ruisseaux. Un Mathieu Michel figure dans l'Inventaire-Sommaire des
Archives hospitalières antérieures à 1790 élaboré par Fortuné Rolle, Lyon, Perrin
et
Marinet, 1875, tome II, Ville de Lyon. La Charité ou aumône-générale , p. 5, col.
2 (3
octobre 1554). Ce Mathieu Michel est originaire de Saint-Genis-Laval, près de Lyon.
(ER)
Milieu de l'imprimerie
OccurrencesMilieu ecclésiastique
OccurrencesMilieu judiciaire
OccurrencesMilieu médical
OccurrencesMillet, Claude
Médecin à Lyon, galéniste. Botaniste reconnu. Dominique de
Colonia l'identifie comme grand Herboriste, et un des Commentateurs de Galien .
Dolet
lui dédicace sa traduction de la Chirurgie de Paul Ægine, 1540 (dédicace datée
du 1er
décembre 1539). Exerce à Lyon de 1535 à 1565. Lié à Pierre Tolet, Jacques Dalechamps,
Guillaume et Jean du Choul, Jean Bauhin. Conrad Gesner le qualifie de medico longe
doctissimo . Voir Dolet, Préfaces françaises, éd. Claude Longeon, p. 81 sq. Le
médecin
Hugo Solerius, dans une lettre de septembre 1551 adressée à Dalechamps, alors à
Grenoble, présente le milieu médical lyonnais (BnF ms Lat 13063, p. 121) et nomme
Claude
Millet. Philibert Saracenus dédie à Millet son édition de Claudii Galeni De simplicium
medicamentorum facultatibus libri XI (Lyon, Rouillé, 1547), le 4 janvier 1547,
pour le
remercier de ses soins lors de l'épidémie de peste de l'automne 1546 à Lyon (Voir
Marie
Madeleine Fontaine, Barthélemy Aneau, Alector ou le Coq, Genève, Droz, 1996, t.
II, p.
874). Archives municipales de Lyon CC40 (nommées 1545), f. 23 r°, taxé à 100£.
Il meurt
avant 1577 (J. Tricou, Les Valentin, Lyon, 1944, p. 99). Il est le parrain de Clauda,
fille de maître Pierre Gautier clerc citoien de Lyon , baptisée le 2 septembre
1549
(1550?) (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 198). (ER)
Minos
OccurrencesMiriti, Michel
D'après les Ruisseaux (1555), p. 212, étudiant à Pavie,
originaire de Rhodes. Est-il de la même famille que Giovanii Miriti? Voir Joseph
Schirò,
Le cartographe maltais Giovanni Miriti (trad. Anne Didier), La Revue de la BNU
n°16,
2017, p. 80-83. (ÉR)
Mitte de Chevrieres, Jehan
Le 19 février 1555 a. s. (1556 n. s.), noble homme messire
Jehan de Miolan dict Mitte chevalier seign(neu)r de Chevrieres fait baptiser en
l'église
Sainte-Croix son fils Loys (Arch. mun. 1GG384, n
o 732).
(ÉR)
Montaudouyn, Benoist
Batteur d’or à Lyon. D'après les Nommées de 1551
(Archives municipales de Lyon, CC/43, folio 6), Benoît Montaudin, batteur d'or,
tient,
dans la rue Mercière, deux maisons estimées chacune 100 livres de location annuelle
. Il
figure également dans les nommées de 1545, CC41, f° 6 v° (taxé à 100£).
(É.R.)
Montmorency, Anne de
1493-1567. Connétable (1538), duc et pair de France, maréchal
puis grand maître de France. Proche de François Ier et de Henri II. Il est en disgrâce
à
partir de 1541, et ne revient à la cour qu'après la mort de François Ier. Époux
de
Madeleine de Savoie-Tende, avec laquelle il a douze enfants (ER). Il est « régulièrement
présenté comme le premier véritable favori de l’histoire de France » et « offre
l’exemple d’un véritable homme d’état, d’un chef de clientèle aussi bien à la cour
qu’à
l’armée ou dans l’administration royale (Nicolas Le Roux,
La Faveur du roi.
Mignons et courtisans au temps des derniers Valois
, Seyssel, Champ vallon,
2013, p. 40-44). Voir également l'ouvrage de Thierry Rentet
Anne de
Montmorency, grand maître de François Ier
, Rennes, Presses universitaires de
Rennes, 2011. (MV)
Montpensier, Mme de
Index MM. Jacqueline de LONGWY, épouse de Louis II ? ou Renée
d’ANJOU, épouse de François ?
Morel, François
Greffier en la cour ordinaire de Lyon.
Un Françoys
Morel notaire royal fait baptiser sa fille Marguerite en l'église Sainte-Croix
de Lyon
le 10 juillet 1552 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 289). (ÉR)
Morel, Jean de
(Sr de Greigny, ou Grigny) Index MM. maréchal des logis
ordinaire de la reine
Morelet, Catherine
Très probablement la fille d'Antoine Morelet de Museau ,
seigneur de la Marche-Ferrière, et de Claude Buyer. Dans les archives, les filles
d'Antoine Morelet de Museau portent le nom Museau . Par exemple, Marie de Museau
(Arch.
nat. MC/ET/XIX, 9 mars 1549) et Philippe (Arch. nat. MC/ET/CVII/9, 3 juin 1570).
Nous
n'avons pas trouvé de trace de Catherine dans les Archives. (ER)
Morelet de Museau, Antoine
Né en 1500, mort en 1552 à Bâle). Conseiller du roi, et
ambassadeur en Suisse, Seigneur de La Marcheferrière et du Bourgeau. Fils de Jean
Morelet de Museau, mort ruiné en 1529, dont les biens ont été saisis par le roi.
Antoine
Morelet de Museau est ami de Jean Tagaut. Il est aussi poursuivi pour corruption,
semble
attiré par la Réforme et se réfugie à Bâle en 1534. Notamment Archives nationales,
MC/ET/III/54 (25 mai 1542): seigneur de Montretout et de la Marcheferrière; MC/ET.III/59
(22 avril 1544): Morelet de Museau, seigneur de la Marche-Ferrière; MC/ET/III/52
(5 mars
1553): Morelet Museau, conseiller du roi, ambassadeur aux ligues suisses; MC/ET/XIX/178
(26 mai 1549): Morelet de Museau, valet de chambre du roi, seigneur de la
Marcheferrière, ayant les droits du roi à la poursuite des dettes actives de feu
Morelet
de Museau, général de France. Arch. du Rhône, 3E336, 23 juillet 1538, f. 35 v°.
Voir
Jean Tagaut, Odes à Pasithée, éd. Franco Giacone, p. XLVII, n. 125, et Peter Bietenholz,
Contemporaries of Erasmus, p. 460-461. Antoine Mizauld, Meteorologica, Paris, Regnault
et Claude Chaudière, 1547, lui offre une épître dédicatoire (sous le nom latinisé
de
Maurus Musæus). (ER)
Morin, Jacques
Gendre de François Errault, seigneur de Chemant. Époux de
Geneviève Errault. Conseiller au parlement de Paris. Voir Anselme de Sainte-Marie,
Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne,
vol. 2,
1674, p. 96. (ÉR)
Mornay, Françoise de
Épouse de Claude de Bourges, général des finances de Savoie
et Piémont pour le roi (Arch. nat. MC/ET/XIX/94, 5 juillet 1548), seigneur de Mions
dans
le Dauphiné, échevin (préciser les années). Mère de Clémence de Bourges. Son inventaire
après décès: Arch. nat. MC/ET/XXIII/132, 20 octobre 1584.
Mort
OccurrencesMoyreau, Pierre
Compagnon imprimeur, originaire de Dourdan. C'est lui qui
compose le texte de La Fontaine d'Amour chez Jean de Tournes en 1545.
Muse
Figure de l'inspiration. Peut désigner la Muse de Fontaine ou
celle d'un autre poète, ou encore l'inspiration en général. (ÉR)
Narcisse
Fils de Liriope et de Céphise. Se mirant dans une fontaine,
il s'éprend de lui-même et finit par mourir. (ÉR)
Nemours
OccurrencesNéron
OccurrencesNevers, évêque de
OccurrencesNevers (M. de)
OccurrencesNevers (Mme de)
OccurrencesNeyret, Noé
Mari de Marie Briand, il est le gendre d'André Briand et de
Clémence de Rochefort, et le beau-frère de Jacques et d'André Briand ou Bryau.
Voir
Archives municipales de Lyon, CC/41 (nommées de 1545), folio 31: Noël Neyret, gendre
de
la dame Clémence, vefve feu maistre André, médecin , 100£.
Noailly, Antoine
Procureur à Lyon. Lié, semble-til, à Annemond Polier et à
Odoart Le Verrier. (ÉR)
Noé
Personnage de la Bible hébraïque, qui bâtit l'arche pour
écapper au Déluge. On lui attribue la culture de la vigne. D'après la Genèse, il
aurait
vécu 950 ans. (ÉR)
Officiers royaux
OccurrencesOreste
Fils d'Agamemnon et de Clytemnestre, fiancé à sa cousine
Hermione avant la guerre de Troie. (ÉR)
Ornezan, M. d’
Index MM. Bernard (1528-1552), ou son remplaçant dans
l’attente d’Antoine OLIVIER, évêque de Lombez en 1556
Oronce, M.
OccurrencesOtin, Jean
Destinataire non identifié. Un Jean Hautin, maître ès arts en
l'université de paris, est engagé comme régent 2e classe, en 1566, au collège d'Agen
par
Pierre Le Cointe, dit Boyville (Arch. nat. MC/ET/XLIX/120, 18 septembre 1566).
Un autre
Jehan Hautin est docteur, régent de la faculté de médecine de Paris d'après des
documents d'archives postérieurs à 1586. Il est peu probable qu'il s'agisse de
ce
dernier. (ÉR)
Page, Jacques
Frère du secrétain de la Platière. Fontaine lui donne le
titre de maistre . Jean Fontaine, le fils de Charles Fontaine, offre, dans son
Hortulum
Puerorum / Petit Jardin pour les enfants (Lyon, Loys et Charles Pesnot, 1561),
un Carmen
ad Jacobum Pagium . Arch. municipales de Lyon, CC/898 (1537-1538, pièce n°10, 11),
comptabilité communale de Jacques Coulaud: gages de (...) Jaques Paige (...) ,
commis
par le consullat de la ville de Lyon à la garde des clefz des portes et portalz
de la
ville, pour leur vacation d'avoir ouvert et fermé lesdictes portes, seoir et matin
et de
nuyt, aux postes du roy et autres allans et venans pour les affaires du Roy, quand
besoing a esté . Ce Jaques Paige doit-il être différencié de Jaques Paige, dit
Mayod qui
apparaît par ailleurs dans les archives municipales, désigné comme fermier des
entrées
(Arch. municipales de Lyon, CC/913, 1538-1539)? CC/1140 (1566-1567), comptabilité
communale, folio 20: louaige des maisons qui furent feu Jacques Paige, dit Mayod,
prinses par execution... CC/1147 (1567-1568), comptabilité communale: louaige des
maisons qui furent de feu Jacques Paige, dict Mayoud, prinses par execution...
. CC/1154
(1568-1569), pièce n°32 verso: louaige des maisons qui furent de Jacques Paige,
dict
Moyroud, prinse par execution... . (ÉR)
Page, X
Probablement le secrétaire du prieuré de La Platière. Il est
le frère de Jacques Page, d'après les Estreines, mais son prénom reste à identifier.
(É.R)
Pance, Girardin
Index MM. échevin de la ville de Lyon.
Il est l'un
des parrains de Loyse, fille de m(onseigneu)r Pierre Micollier (?, p(ro)cureur
es cours
, baptisée le 25 juillet 1556 en l'église Sainte-Croix (Arch. mun., 1GG384,
n
o 834). (ÉR)
Pandore
Dans la mythologie grecque, première femme humaine, façonnée
par Héphaïstos, dont le nom signifie ornée de tous les dons .
Pâris
Prince troyen, fils de Priam. Époux d'Œnone, qu'il abandonne
pour ravir Hélène, épouse de Ménélas.
Parnasse
OccurrencesParrhasios
Peintre grec originaire d'Éphèse. Il est le rival de Zeuxis,
à Athènes. Une anecdote raconte que les deux peintres s'affrontèrent. Zeuxis peignit
des
grappes de raisin qui trompèrent les oiseaux. Parrhasios peignit un rideau. Lorsque
Zeuxis demanda à ce qu'on le tire pour dévoiler le tableau, il comprit qu'il avait
été
surpassé par son rival - Zeuxis ayant trompé des animaux quand Parrhasios avait
trompé
un peintre. (ÉR)
Pasquier, Etienne
Né en 1529, mort en 1615. Juriste, historiographe et poète.
Avocat au parlement de Paris à partir de 1549. Auteur du Monophile (1554). Archives
municipales de Lyon, CC/992, 1549-1550, pièces n°16,17: Frais de la fête St-Thomas,
et
notamment, payement de XXX s. à Monsr Me Estienne Pasquier, docteur d'Orléans,
pour
avoir faict l'orayson doctoralle, en l'esglise Saint-Nizier, et ce, en considération,
qu'il n'y avoit docteur en ladite ville, qui ce soyt voullu charger d'icelle orayson.
Il
est 'auteur des Recherches sur la France, qu'il commence à publier en 1560. En
1585, il
est avocat-général du roi à la Chambre des comptes. À ne pas confondre avec le
Traducteur des opuscules de Plutarque publiés chez Jean de Tournes en 1546, qui
est un
pédagogue (voir A. Péricaud, Notes et documents pour servir à l'histoire de la
ville de
Lyon, 4e partie, p. 16, 27 octobre 1553: Le Consulat passe mandement à M. Etienne
Pasquier, recteur et principal du Collège nouvellement érigé du côté de Fourvières,
près
l'église de St-Jean, de la somme de 50 livres tournois à lui taxée pour aucunement
le
dédommager et lui aider à supporter les frais qu'il a faits et fait journellement
pour
l'entretenement dudit Collège, tant à nourrir et stipendier regents qui enseignent
les
enfants de la ville, que pour payer le louage de la maison où ledit Collège a été
érigé,
auquel Collège il y a grande quantité d'enfants de la ville du côté de Fourvières;
et
moyennant cette somme, il a promis continuer l'entretien de ce Collège et des régents,
et enseigner et faire enseigner les pauvres enfants qui n'ont pas de quoi payer
les
maîtres qui les enseignent ). Suzanne Trocmé Sweany, Estienne Pasquier (1529-1615)
et
nationalisme littéraire, Paris, Champion, 1985; Paul Bouteiller, Recherches sur
la vie
et la carrière d'Étienne Pasquier, historien et humaniste du XVIe siècle, Paris,
1989.
(É. R.)
Paul
OccurrencesPayen, Thibault
Imprimeur et libraire lyonnais. Voir Morgane Perrier, Thibaud
Payen, imprimeur lyonnais du XVIe siècle, les premières années: 1530-1545, M2
professionnel, dir. Dominique Varry, Enssib, septembre 2015; Henri Baudrier,
Bivliographie lyonnaise, vol. IV. (É.R.)
Peintres et graveurs
OccurrencesPeletier, Jacques
Mathématicien, humaniste, poète français, originaire du Mans
(1517-1582). Associé à la Brigade. Études de philosophie au Collège de Navarre
à Paris,
puis pratique juridique au Mans (vers 1538). En 1539, il est secrétaire de René
du
Bellay. Traducteur de l'Art poëtique d'Horace (1540). Réflexions sur l'orthographe.
Recteur du Collège de Bayeux à Paris (1543). Études de médecine (1549-1552). À
Lyon
entre 1553 et 1557 (il travaille notamment chez Jean I de Tournes et enseigne les
mathématiques à Jean II de Tournes, alors enfant). Jean-Charles Monferran, L'Amour
des
amours de Jacques Peletier du Mans: contribution à l'étude de la poésie scientifique
en
France au XVIe siècle, thèse de doctorat sous la dir. de Jean Céard, Paris X, 1995.
(É.R.)
Pellicier, Guillaume
Guillaume Pellicier, ambassadeur de François Ier à Venise
entre 1539 et 1542, est très certainement l'ambassadeur auquel Fontaine s'adresse
lors
de son voyage à Venise entre décembre 1539 et le printemps 1540, alors qu'il suivait
d'Annebault auquel il aurait été attaché (identification proposée par Marine Molins,
Charles Fontaine traducteur, p. 82). Voir Jean Zeller, La Diplomatie française
vers le
milieu du XVIe siècle d'après la correspondance de Guillaume Pellicier, évêque
de
Montpellier, ambassadeur de François Ier à Venise (1539-1542), Paris, Hachette,
1880.
(ER)
Pénélope
Épouse d'Ulysse. Durant les 20 ans d'absence de son époux,
elle l'attend à Ithaque et lui demeure fidèle. (É. R.)
Pérard, Antoine
Index MM. ami || Parmi les personnages que Fontaine a dû
connaître près de Bourbon figure aussi l’obscur Antoie pérard qui, malgré sa jeunesse
et
son état d’étudiant, a l’honneur (bien mystérieusement acquis) d’écrire la dédicace
et
un poème liminaire des Nugae de 1538 et d’y recevoir un huitain de Bourbon + une
autre
pièce, p. 455). Les Ruisseaux et les Odes de 1557 contiennent plusieurs échanges
avec
lui (Marine Molins, p. 36-37)
Perréal, Jean
Peintre né vers 14551460, mort vers 1528. Il s'est illustré
comme portraitiste. On le trouve à Lyon en 1483. En 1490, il participe aux préparatifs
de l'entrée solennelle de Charles VIII à Lyon. Il est également maître d'œuvre
de
l'entrée d'Anne de Bretagne à Lyon en 1494. Jean Lemaire de Belges le loue dans
La
Plainte du Désiré
et dans la
Légende des Vénitiens. Voir également Guillaume Cretin,
dans la
Complainte sur la mort de Guillaume de Bissy Il est l'illustrateur des
Emblèmes et devises d'Amour de Pierre Sala. Frédéric Elsig,
Peindre à Lyon au XVIe
siècle
, Milan, Silvana Editoriale, 2014. Nicole Reynaud, Jean Perréal, dit Jean de
Paris, , in
Les manuscrits à peinture en France, 1440-1520, Paris, BnF, 1993.
(ÉR)
Personnage fictif
OccurrencesPersonnage mythologique
OccurrencesPersonnes
OccurrencesPersonnes
OccurrencesPhaéton
Fils du Soleil, dont il emprunte le char. Après en avoir
perdu le contrôle, il est foudroyé par Zeus. (ÉR)
Phébé
Fille d'Ouranos et de Gaïa, déesse régulièrement confondue
avec Artémis et associée à la lune. (ÉR)
Phébus
L’équivalent romain d’Apollon, dieu de la lumière et des
arts. Phébus est le fils de Zeus et de Léto, ce qui fait de lui le frère jumeau
de
Diane. (MV)
Phidias
Sculpteur, orfèvre et peintre grec du IVe s av. JC. Une
légende rapporte que lors d'un concours de sculpture d'une statue d'Athéna devant
être
placée à quatre mètres du sol, Phidias découvrit une œuvre difforme que rejetèrent
les
Athénien, jusqu'à ce qu'elle soit mise en place. À quatre mètres du sol, les proportions
étaient parfaites. (ÉR)
Philoctète
Fils de Péas. Compagnon d'Héraclès, il en hérite les flèches
à la mort de ce dernier. À la demande pressante des Grecs qui partaient à la guerre
de
Troie, il trahit son serment de ne pas révéler l'endroit où il avait déposé les
cendres
d'Héraclès en le montrant du pied droit. Lors de la guerre de Troie, une de ses
flèches
tombe sur ce pied. L'odeur de la blessure était si infecte qu'il fut abandonné
sur l'île
de Lemnos pendant dix ans, avant qu'Ulysse le ramène pour mieux vaincre Troie.
Il est
finalement guéri, après la guerre, par Machaon, fils d'Asclépios. (ÉR)
Phylledier, Guillaume
Imprimeur, originaire de Montargier. En 1561, à Genève, il
demande à être exempté de la garde pour cause de maladie (Paul Chaix, Recherches
sur
l'imprimerie à Genève de 1550 à 1564. Étude bibliographique, économique et littéraire,
Genève, Slatkine, 1978, p. 213). En 1565, il publie à une adresse lyonnaise
Le Discours
de la vie et mort de Calvin
de Bèze (imprimé par Antoine Cercia). Baudrier,
Bibliographie lyonnaise, vol. I. Répertoire des imprimeurs et éditeurs suisses
actifs
avant 1800:
(lien) (É.R.)
Pierre
Objet d'une épigramme de La Fontaine d'Amour (1545). Il
emprunte constamment le saye du poète. (ER)
Pierrevive, Marie-Catherine de
Fille de Nicolas Pierrevive et de Jeanne de Turin. Mariée à
Antoine Gondi, seigneur du Peron, conseiller de la ville de Lyon en 1537 et 1538,
trésorier de l'archevêque en 1539. Quitte Lyon pour Paris en 1544 (a intégré l'entourage
de Catherine de Médicis), gouvernante du futur Charles IX en 1551, dame d'honneur
de
Marie Stuart en 1559. Mère, notamment, de Meraulde de Gondi (ca 1516-ap 1561) et
d'Albert, maréchal de France, qui épouse en 1565 Catherine de Clermont, héritière
de la
baronnie de Retz. Son livre d'heures:
(lien)(ER)
Pindare
Poète grec des VIe-Ve siècles av. J.-C, originaire de Thèbes,
près de laquelle se trouvait la fontaine de Dircé. (ÉR)
Pinel, Antoine
Clerc du greffe de la sénéchaussée royale, à Lyon. Il fait
baptiser son fils Jehan en l'église Sainte-Croix de Lyon le 5 octobre 1554. Son
nom
apparaît alors sous la forme Anthoine Pinol clerc (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 426). Le 28 septembre 1555, il fait baptiser sa fille Jehanne.
Il est alors désigné ainsi: m(aistr)e Anthoyne Pinet greffier (n
o
681). Il est également le parrain de Françoyse, fille de feu Françoys Le Charron,
greffier des eleuz , baptisée en l'église Sainte-Croix le 15 octobre 1556. L'autre
parrain est Batazar de Gabianii (Gabiano). Les marraines sont dames Bonaventure
Vincent
et Magdeleine Camuz . Son nom apparît sous la forme m(aistr)e Anth(oin)e Pinot
(Arch.
mun. 1GG384, n
o 942).
(ÉR)
Pise, Antoine de
Mâconnais, connaissance de François Verius. Il s'agit
probablement d'un membre de la famille de Philippe de Pise. Dans l'état actuel
des
connaissances, il est peu probable qu'il s'agisse du même que celui qui figure
dans les
archives. (ER)
Pise, Philippe de
Élu pour le roi à Mâcon. Antoine du Moulin adresse sa
révision de la traduction des Commentaires de Jules César (Lyon, Jean de Tournes,
1545)
A Monseigneur Monsieur Philippe de Pise, Esleu pour le Roy nostre Sire au pays
de
Masconnois , f° aa 2 r°-v°. La famille de Pise semble être une famille de notables
mâconnais (trace dans les archives). (ER)
Plançon, Guillaume
Médecin. Étudiant en théologie dès 1541. Il étudie également
la médecine et les mathématiques. En 1543, il est nommé principal du collège de
Bayeux à
Paris, grâce à l'appui de René du Bellay (Pierre Delaunay, La Vie médicale aux
XVIe,
XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Slatkine Reprints, 2001, p. 43) Il exerce dans
un
premier temps à Lyon avant de s'attacher, à Paris, à Jean Fernel, dont il est l'éditeur
et le commentateur des œuvres (1578). En 1554, il est à Paris. Éditeur des lettres
grecques de Budé (1540), traducteur en latin des Aphorismes d'Hippocrate (Lyon,
1551) et
des Commentaires de Galien sur ces aphorismes. Bulletin de la société française
de la
médecine, tome I, p. 329-330
(
(lien) A.-V. Angot et F. Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique
de la
Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910, art. Guillaume Plançon . (É.R.)
Plancus
OccurrencesPlaton
Philosophe athénien (Ve-IVe s av. JC). Les néoplatoniciens
voient dans son œuvre un modèle de poésie.
Plutarque
(46 – 125 ap. J.-C.) Philosophe, moraliste et biographe grec,
auteur des
Vies parallèles. (MV)
Podalire
Fils d'Asclépios et d'Épione. Frère de Machaon, d'Hygée et de
Panacée. Héros de la guerre de Troie. Médecin des Achéens.
Polier, Annemond
Procureur de Lyon. Archives municipales de Lyon, CC40
(nommées 1545), f. 20 r°. Époux de Fleurie Mayaulde (le mariage a probablement
lieu en
1545 d'après une épigramme de La Fontaine d'Amour). Archives départementales du
Rhône (2
documents concernant Fontaine et Bureau - 3E342, f. 3 v°-5 r°, 3 avril 1549, est
publié
sur le site). Il figure dans les nommées de 1545, folio 20, taxé à 36 livres. Il
est le
parrain d'Estienne, fils d'Estienne Bret, barbier, baptisé en l'église Sainte-Croix
le
26 décembre 1548 ((Arch. mun. de Lyon, 1GG384 n° 124). Il est également le parrain
de
Jehan, fils de maistre Jehan Bruniers le Jeune, crieur public de Lyon , baptisé
dans la
même église le 20 juin 1552 (n° 283), de Yolan, fille de Marc Tardi, tavernier,
baptisée
dans la même église le 3 septembre 1552 (n° 317), de Bartholomie, fille de maistre
Sebastien Bertet procureur es cors de Lyon , baptisée le 17 septembre 1552 dans
la même
église, de Katherine, fille de Claude Monteclard, baptisée le 7 février 1555 dans
la
même église (n
os 463 et 516). (ÉR)
Pollienay, M. de
OccurrencesPomone
OccurrencesPoyet, Guillaume
1473-1548. Magistrat, chancelier de France de 1538 à 1545.
Proche du connétable Anne de Montmorency, en conflit avec l'amiral Philippe Chabot,
il
chute en même temps que Montmorency en 1542. Le 2 août 1542, il est arrêté pour
malversations. Son procès, ouvert en 1544, s'achève pas sa condamnation en avril
1545.
Il meurt juste après. Marie Houllemare, Guillaume Poyet (1473-1548), in Les Conseillers
de François Ier, éd. Cédric Michon, Rennes, PUR, 2019, p. 365-379.
(ÉR)
Priam
Roi mythique de Troie. Il est le mari d’Hécube, et le père
d’Hector, de Pâris, de Cassandre et de Polyxène. (MV)
Provincialle, Marguerite
Mère de François Santian. En 1540, elle est veuve de Thomas
Santian, bourgeois de Lyon, dame de Villette (Archives départementales de Cote
d'Or,
B10615). Pierre Louvet, Mémoires de Louvet: histoire du Beaujolais, manuscrits
inédits
des XVIIe et XVIIIe sicèles, éd. Léon Galle et Georges Guigue, 1903, p. 128:
Dénombrement, du 8 mars 1539, par damoiselle Marguerite Provincialle, veuve de
feu
Thomas Santian, bourgeois de Lyon, pour une maison forte appelée Villette, où elle
disait avoir haute, moyenne et basse justice. (ER)
Prunas, François
Frère de Léonard Prnus ou Pournas. Avec son frère, il est le
dédicataire de Barthélemy Aneau pour les
Trois premiers livres de la Metamorphose
d'Ovide
, Lyon, Rouillé, 1556 (livres I-II trad Marot, livre III trad Aneau). Marchand
drapier, résidant vers Saint-Nizier (Voir Richard Gascon, p. 504). Simon Gorlier
lui
dédie le
Troisième livre contenant plusieurs duos et trios, avec la bataille de
Janequin à trois, nouvellement mis en tablature de guiterne, par Simon Gorlier,
excellent joueur
, Paris, Granjon et Fezandat, 1551. À cette date, il est seigneur de la
Pimente , titre que porte plus tard Léonard (certainement après la mort de son
frère).
Époux de Madeleine Grolier (Recueil des privileges, authoritez, pouvoirs, franchises,
et
exemptions des Prvosts des marchands, Eschevins, et Habitans de la ville de Lyon,
Lyon,
Guillaume Barbier, 1649, p. 74), il est le père de Marguerite Pournas, qui épouse
Gerardin Pense, et par conséquent le grand-père de Justinien Pense (Jeanice Brook,
Jean
de Castro, the Pense Partbooks and Musical Culture , in Early Music: Studies in
Medieval
and Early Modern Music, éd. Iain Fenlon, p. 101. Marguerite Pournas est l'autrice
de
chansons publiées dans BnF ms fr 25536 (ibidem, p. 102). (É. R.)
Prunas, Léonard
D'après Marine Molins, derrière le nom Prunas , il faut lire
Pornas . Léonard Pournas, frère de François, est conseiller de la ville de Lyon
en 1556
(Archives municipales de Lyon, BB/370), 1563, 1564 (Archives municipales de Lyon,
BB/371) et 1566-1567 (Archives municipales de Lyon, CC.1141, 1566-1567), dans le
contingent protestant (voir Olivier Christin, La Coexistence confessionnelle, 1563-1567
,
Bulletin de la Société d'Histoire du Protestantisme, vol. 141
(oct-nov-déc 1995), p. 483-504). En 1563-1564, il est l'un des tuteurs des heoirs
feu
Jean Paffy et Claude Gella (Archives municipales de Lyon, CC/1117, 1563-1564).
Il figure
dans la comptabilité communale de 1562-1563, pour paiement des frais de Jehan Henry
et
Leonard Pournas en cours afin de plaider en faveur de l'établissement du protestantisme
(Arch. municipales de Lyon, CC/1110, folio 363) et de 1572 (Arch. municipales de
Lyon,
CC/1189). Il est marié à Jeanne Paffy (
Recueil des privileges, authoritez,
pouvoirs, franchises, et exemptions des Prevosts des marchands, Eschevins, et Habitans
de la ville de Lyon
, Lyon, Guillaume Barbier, 1649, p. 74). Le 26 mars 1557
a. s. (1558 n. s.), en l'église Sainte-Crois de Lyon, il est le parrain de Meroda,
fille
de sire Claude Gela, marchant borgois de Lyon , qui a pour autre parrain Batazar
Doppe
et comme marraines dames Merode de la Porte, Leonarde Albisse et Catherine de Chapponey
. Son nom figure sous la forme Leonard Pornas (Arch. mun. Lyon, 1GG384,
n
o 1022). Les registres du Conseil de Genève, séance du 15
septembre 1572, signalent que Léonard Pournas, sr de La Piémente, a présenté requeste
afin d'estre honoré de la bourgeoisie de la ville, en laquelle il a été délibéré
de
vivre et de mourir. Arresté qu'on le reçoive pour vingt escus et le seillot. A
juré.
Testament le 10 juillet 1577 (Min. J. Jovenon, IV, 71), père de Jean, allié aux
Gabiano
(cité par Henri Bordier, L
a Saint-Barthélemy et la critique
moderne
, Genève, H. Goerg; Paris, Fischbacher, Champion, 1879XXX, p. 9). Son
nom figure sur une liste de protestants dressée en 1568 (Jérémie Foa,
Tous
ceux qui tombent
, 2021, p. 187). Avec son frère François, il est le
dédicataire des
Trois premiers livres de la Metamorphose d'Ovide,
Lyon, Rouillé, 1556 (livres I-II trad Marot, livre III trad Aneau). D'après Péricaud
p.
442), Léonard Pournas aurait proposé le retour d'Aneau comme principal du collège
de la
Trinité en 1558. Armoiries:
(lien)(É.R.)
Prunier, Artus
Seigneur de La Bussière, trésorier et receveur général des
finances du Dauphiné (28 sept 1547, 25 nov 1549, 18 sept 1550, 25 juin 1551, 9
juillet
1553, 25 août 1553, 5 sept 1554, nov 1554, 15 mars 1558, 14 juin 1558. Il épouse
à
Valence, le 6 mars 1537, Jeanne de la Colombière. À ne pas confondre avec son fils
Artus
Prunier de Saint-André. Attaché au Prince d'Orange, Guillaume IX de Nassau: régent
et
gouverneur de la principauté d'Orange (1559). Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers
royaux sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société
de
l'histoire de France, 2010, p. 82; Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la
France,
Paris, Collombat, 1738, p. 919, art. Prunier de Saint-André . Philippe Hamon, Messieurs
des finances. Les grands officiers de finance dans la France de la Renaissance,
Vincennes, Institut de la gestion publlique et du développement économique, 1999.
(lien) (É.R.)
Prunier, Jean
Receveur du Forez. Conseiller de la ville de Lyon, élu en
1520, 1530, 1553 (le père et le fils? un seul homme?). Jehan Prunier, fils et homonyme
d'un receveur général de Languedoïl, se contente pour sa part d'un office de receveur
des aides et tailles en Forez. Mai, habitant la capitale des Gaules, il y sert
de relais
pour plusieurs commis à l'Extraordinaire des guerres (Morelet de Museau, Babou,
Martin
de Troyes). Il seconde aussi Jehan Laguette quand celui-ci est trésorier des finances
extraordinaires et Parties casuelles (Philippe Hamon,
Messieurs des finances.
Les grands officiers de finance dans la France de la Renaissance
, chap. I,
Vincennes, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1999,
en
ligne). Il fait baptiser sa fille Claudine en l'église Sainte-Croix le 15mars 1553
(1554
n. s.). Les parrains sont Pierre Bulliaud [= Bullioud] procureur pour le Roy à
Lyon et
Leonard Meraud marchand . Les marraines sont Claudine Pruniere, Clauda Faure et
Clemence
Graviere (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 366). Le 19 juillet 1556, en la même église,
il
fait baptiser son fils Imbert. Il y figure comme mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jehan
Prunier, receep(veu)r de Forest po(u)r le Roy . Les parrains sont sire Imbert Faure,
recep(veu)r po(u)r le Roy des deniers com(mun)s et Jehan Hanry (?). Les marraines
sont
dame Clauda Laurencin, femme de mo(n)s(eigneu)r le capitaine, Marguerite de Bor
(probablement de Bourg) et Catherine Seneton (Arch. mun. 1GG384,
n
o 777). (É.R.)
Pyrgotèle
Graveur grec du IVe siècle av. JC. Il a fait le portrait
d'Alexandre, comme Apelle et Lysippe.
Quelin, Nicole
Conseiller du Roi en la cour de Parlement et président en la
chambre des Enquêtes (archives nationales, ex Châtelet de Paris, Insinuations,
Y//86,
fol. 35, 20 août 1539, ou Y//90, fol. 73, 20 août 1544). Clerc, reçu le 29 mai
1526, au
lieu de feu Jacques Doulcet. Président des Enquêtes le 16 décembre 1532 et Parlement
d'Henri II (Édouard Maugis,
Histoire du Parlement de Paris. De l'avènement des
rois Valois à la mort d'Henri IV
, tome III,
Rôle de la Cour par
Règnes, 1345-1610
, Paris, Auguste Picard, 1916, p. 157). On trouve une
préface et des vers de sa main dans le traité d'André Tiraqueau,
Ex
Commentariis in Pictonum Consuetudines, sectio, De Legibus connubialibus, et Jure
maritali...
(Lyon, Rouillé, 1554, f° ß2v°-ß3r° ). (ÉR)
Ratier, Pierre
Peintre. Estelle Leutrat, Les Débuts de la gravure
sur cuivre en France: Lyon, 1520-1565, p. 111. Natalis Rondot, Les Peintres de
Lyon du
quatorzième au dix-huitième siècle, Paris 1888, p. 86, n° 270, indique les dates
d'activité 1529-1547. Est-ce le même que n° 235. Pierre Ponchon (..1523-1537°.
Pierre
Ponchon ou Pouchon dit Ratier, maître peintre, a travaillé, en 1533, pour l'entrée
de la
reine Éléonore ? Arch. municipales de Lyon, CC/144 (1545-1554), taxes perçues au
nom du
roi: contribue comme peintre à 15 deniers, 27 sous 6 deniers (folio 106 verso).
Arch
municipales CC41, Nommées 1545, f. 7 v°: Pierre Rather painctre: xv£.
(ER)
Regnart, Georges
Probablement capitaine des Enfants de la ville, à Lyon
(confrérie joyeuse): l'épigramme qui est dédiée Au Capitaine George Regnart se
trouve en
effet entre celle Au Capitaine Cervieres, Capitaine des enfans de Lyon et celle
Aux
Enfans de la ville de Lyon . Il figure également comme dédicataire de Bonaventure
des
Périers, dans le Recueil des Œuvres (Lyon, Jean de Tournes, 1544 - posthume), p.
103: Du
Jeu. A Georges Renard Lyonnois . Arch municipales CC41. Nommées 1545, f. 28 r°:
George
Regnard: C£.
En 1564, lors de l'entrée de Charles IX à Lyon, il est lieutenant
du capitaine de la ville François Sala (Archives municipales, CC.1112, comptabilité
de
l'entrée de Charles IX).
Un George Regnoys est parrain d'Anthoine, fils de
Matthieu Thome, clerc, baptisé le 30 juillet 1549 (1550?) en l'église Sainte-Croix
(Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 185). (ÉR)
Renée de France
1510-1575. Fille de Louis XII et Anne de Bretagne, sœur de
Claude de France donc belle-sœur de François Ier. Épouse d'Hercule II d'Este, duc
de
Ferrare (1528), et belle-sœur d'Hippolyte d'Este. Duchesse de Ferrare. À Ferrare,
elle
accueille les français exilés pour cause de religion, dont Marot. Source :
Barbier-Mueller, Bibliothèque poétique. (ER)
Ricard de Genouillac, dame d’Assier, Jeanne
Index MM. 1512-1567 ; fille de Jacques Galiot de Genouillac ;
sœur de François de Genouillac ; épouse de Charles de Crussol et mère d’Antoine
de
Crussol ; comtesse de Salm par son second mariage avec le Reindgrave
Jean-Philippe
Robinet
OccurrencesRochefort, Anne de
Sœur de Jean de Rochefort. Est-ce la même qui figure dans
l'Inventaire-Sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 élaboré par
Fortuné
Rolle, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome II, Ville de Lyon. La Charité ou
aumône-générale , p. 9, col. 2? Anne de Rochefort, veuve de noble François Guérin,
contrôleur des deniers communs, donc et octrois de la ville (20 octore 1588).
(ER)
Rochefort, chevalier de
problèmes d'identification explicités à l'article Jean de
Rochefort
Rochefort, Clémence de
Veuve d'André Briau (Briellus), médecin de Louis XII et de
François Ier, ami de Symphorien Champier (Pierre Jacquet, Les Botanistes lyonnais
du
XVIe siècle , Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 65e année, supplément
au
n°5, mai 1996, p. 6). En 1555, elle est commere de Charles Fontaine. Elle figure
dans la
comptabilité communale de François Coulaud: quittances des rentiers de la ville
(Archives municipales de Lyon, CC/887: 1536-1537; CC/900: 1537-1538; CC/913: 1538-1539;
CC/927: 1539-1540; CC/941: 1540-1541; CC/948: 1541-1542; CC/960: 1543-1544; CC/0969:
1545-1546; CC/0973: 1546-1547; CC/0978: 1547-1548; CC/0993: 1549-1550; CC/0998:
1550-1551 ). Elle y est désignée comme veuve de feu Me André Bryau, en son vivant
premier médecin du Roy . Voir aussi CC/882 (1536-1537); CC/954 (1542-1543). D'après
l'Histoire littéraire de la ville de Lyon de Dominique de Colonia, André Briau
a été
échevin en 1518. Elle est la marraine de Clémence, fille de François d Villars,
baptisée
en l'église Sainte-Croix le 25 juillet 1549 (1550?) (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n°
181). (ER)
Rochefort, Jean de
Frère d'Anne de Rochefort. Époux de Marguerite
Senneton. Richard Gascon, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et
ses
marchands (environs de 1520-environs de 1580), le signale parmi les grands marchands
drapiers dans le quartier de Saint-Nizier (rue de la Draperie et rue Longue). Conseiller
de la ville de Lyon (Comptes du receveur Jacques Coulaud, 1538-1539= archives
municipales de Lyon, CC/911, ainsi qu'en 1545-1546: gages du conseiller Jehan de
Rochefort, pour demie année finie à Noël 1545 , CC/968). Son nom figure dans les
nommées
de 1545 (Arch municipales CC41, f° 31 v°), taxé à 450£. Je n'arrive pas à le distinguer
du chevalier de Rochefort , qui apparaît plus haut dans les Etreines mais logiquement,
il s'agirait de deux personnes différentes (le père = chevalier et époux de Marguerite
Senneton / le fils, frère d'Anne?). De fait, dans les Odes, Enigmes..., Jean de
Rochefort est donné comme neveu de Jean Senneton (p. 73) et dans les étrennes des
Ruisseaux, Fontaine lui souhaite de trouver sa moitié : il n'est donc pas marié.
Compère de Fontaine en 1545. (ER)
Roger, Marc
D'après les Ruisseaux, p. 206, mathématicien. Aucune
information trouvée, à ce jour, dans les archives ou ailleurs. (ÉR)
Rollet, Philibert
Imprimeur-libraire lyonnais. Dit Megrelin. Fils de Claude
Rollet, fondeur de caractères. Il travaille dans un premier temps chez François
Juste,
dont il prend la succession en association avec Barthélemy Frein de 1546 à 1550.
Archives municipales de Lyon, Nommées pour 1545, CC/41, folio 18 verso: Philibert
Rollet, dit Megrelin imprimeur(...). Il figurerait encore dans un acte notarié
de 1562 à
Lyon. Baudrier, Bibliographie lyonnaise, vol. X, p. 432-447. (É.R.)
Rouillé, Guillaume
Libraire lyonnais. Voir Natalie ZEMON DAVIS, « Publisher
Guillaume Rouillé, businessman and humanist », in Editing sixteenth century texts,
parpers given at the Editorial Conference University of Toronto, October, 1965,
éd. R.
J. Schoeck, Toronto, Toronto University Press, 1966, p. 72–112; Élise Rajchenbach,
« “De
ceux qui de leur pouvoir aydent et favorisent au publiq” : Guillaume Rouillé, libraire
à
Lyon », in Passeurs de textes : imprimeurs et libraires à l’âge de l’humanisme,
éd. C.
Bénévent, A. Charon, I. Diu et M. Vène, Genève, Droz, 2012, p. 99–116; Ilaria ANDREOLI,
«La storia in soldoni: il Promptuaire des medailles di Guillaume Rouillé », dans
Storia
per parole e per immagini, actes du colloque (Cividale del Friuli, 2003), éd.
M.
Gabriele et U. Rozzo, Udine, Forum, 2006, p. 235–266. Ilaria Andreoli a également
consacré son mémoire de DEA à l’imprimeur (non publié); Jean DUBU, « Le Promptuaire
des medalles de Guillaume Rouillé », dans Il Rinascimento a Lione, actes du colloque
(Macerata, 1985), éd. A. Possenti et G. Mastrangelo, Roma, Edizioni dell'Ateneo,
1988,
I, p. 185-219. (É. R.)
S. H.
OccurrencesSabon, Sulpice
Imprimeur lyonnais chez qui est publiée La Contr'Amye de
Court (1543). Il travaille souvent en association avec Antoine Constantin (marque
du
rocher). Voir Baudrier, bibliographie lyonnaise, t. II (art. Constantin ). Gültlingen.
Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire
d'un
milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551), Genève, Droz,
2016,
p. 217-219 et p. 257-259. (ER)
Sagon, François de
OccurrencesSaint-Antost, Antoine de
Conseiller au Parlement de Bourgogne puis Président au
Parlement de Rouen à partir 1549 et Premier président de Rouen à partir de 1553.
Fils de
Nicolas de Saint-Anthost et de Sébastienne de Tyard. Cousin germain de Pontus de
Tyard.
Cousin de Guillaume des Autels. Voir Hans Hartmann, Guillaume des Autels (1529-1581?).
Ein Französischer, Dichter und Humanist, Genève, Slatkine Reprints, 1969. p. 57;
Henri
de Frondeville, Les Présidents du Parlement de Normandie (1499-1790). Recueil
généalogique établi sur la base du manuscrit Bigot de la Bibliothèque à Rouen,
Rouen, A.
Lestringant; Paris, A. Picard, 1953; Bigot de Monville, Recueil des présidents,
conseillers et autres officiers de l'Échiquier et du Parlement de Normandie. 1499
à
1550, éd. M. G. A. Prévost, Rouen, A. Lestringant; Paris, A. Picard, 1905, p. 52.
(ER)
Saint-Gelais, Mellin de
Poète du roi, responsable de la librairie du château de Blois
en 1536, maître de la bibliothèque royale après son déménagement à Fontainebleau.
En
1550, il est en concurrence, à la cour, avec le jeune Ronsard. Voir le carnet de
recherche de Claire Sicard : http://demelermellin.hypotheses.org/ ainsi que sa
thèse de
doctorat. (É.R.)
Saint-Irigni
OccurrencesSaint-Marcel, Jean de (Seigneur d’Avançon)
OccurrencesSaint-Romat, M. de
Traducteur des héroïdes XVII et XVIII (entre Lender et Héro)
dans
Les XXI Epistres d'Ovide, Lyon, J. de Tournes et G. Gazeau, 1556 (les dix
premières sont traduites par Fontaines, les autres par Octovien de Saint-Gelais).
Il
aurait pour devise Ne pis, ne mieulx . On retrouve son nom pour plusieurs traductions
publiées en 1550, notamment des épigrammes de Martial (
Traductions de latin en
françoys
, Prais, Groulleau, 1550). Voir Guillaume Berthon, Aux marges du poème de Musée
traduit par Marot. Mettre en livre une traduction au début des années 1540 , in
Paroles
dégelées. Propos de l'Atelier XVIe siècle, Paris, Garnier, 2016, p. 65.
(É.R.)
Sala, François
Époux d'Anne Durande, d'après Fontaine, 1546. Capitaine de la
ville de Lyon. Seigneur de Montjustin. Échevin à l'orée de 1546 (Monfalcon). Il
se rend
illustre en 1562, lorsqu'il résiste vigoureusement à la prise de la ville de Lyon
par
les protestants (voir Jérémie Foa,
Tous ceux qui tombent. Visages du massacre
de la Saint-Barthélemy
, Paris, La Découverte, 2021, p. 182). Archives
nationales MC/ET/XIX/178, 22 juin 1549. Archives municipales de Lyon, Comptabilité
communale de François Coulaud, CC/941, 1540-1541: François Sala, fils de feu Jehan
Sala,
en son vivant capitaine de la ville , CC/960 (1543-1544): François Sala, capitaine
de la
ville. Et CC/1034, 1555-1556: François Sala, heritier de Jehan Sala, son frère,
seigneur
du Rieu. Et CC/984 (1548-1549): Françoys Sala, capitaine de la ville. Voir aussi
CC/948
(1541-1542), CC/954 (1542-1543), CC/963 (1544-1545), CC/998 (1550-1551), CC/965
et
CC/969 (1544-1545), CC/968 (1545-1546); CC/972, pièce n° 35 (1546-1547), CC/973
(1546-1547), CC/977, pièces 17 et 25 (1547-1548), CC/998 (1548-1549, pièce n°42),
CC/992
(1549-1550); CC/42 (1551); CC/1097 (1561-1562). BB/60, 11 août 1543, folio 111
v°;
BB/61, 16 avril 1544, folio 273 v°; BB/65, 24 août 1546, folio 176 v°; BB/66 (10
mai
1547, folio 20 v°: échevin); BB/73, 7 juillet 1552, folio 7 v°; BB/88, 4 juillet
1569,
folio 142 v° (résignation de sa charge de capitaine de la ville). Monfalcon,
Histoire de la Ville de Lyon, p. 1403, indique qu'il est échevin en
1546-1547, 1552-1553, 1564-1566. Il est parrain, avec Gabriel de Saconay, de Jacques,
fils de maître Claude Champier, seigneur de la Bastie, baptisé en l'église Sainte-Croix
le 19 octobre 1552 (Arch. Mun. de Lyon, 1GG384, n° 324), ainsi que d'un fils de
Simphorien Buatier, Ector, baptisé le 19 décembre 1555 (?) (n
o
610). Capitayne de Lyon , il est encore parrain de Françoyse, fille a monsieur
Loys
Busselier , baptisée le 31 janvier 1564 en l'église Sainte-Croix. Les marraines
sont
Catherine de Chaponay, épouse de Néry de Tournéon, et Françoise Gayan, épouse de
François de Villars (n
o 900). Le 29 avril 1553 a. s. (1554 n.
s.), toujours en la même église, il est le parrain de Françoys, filz a mons(sieu)r
Nery
Tourveon lieutenant criminel a Lyon po(u)r le Roy . Il apparaît sous la désignation
Françoys Sallas cappitaine des enfans dud(ict) Lyon et les marraines dames Katherine
Cleppier, femme a monsieur de Cobillaud (?) et dame Lucresse Parmier (?)
(n
o 915 bis).
François Sala a épousé en seconde noces
Claude de Laurencin. Il teste le 3 avril 1572 à Lyon (source à vérifier:
http://genobco.free.fr/provence/Guilhens.htm) (notaire Frontin) (ÉR)
Saleignac, M. de
Index MM. « Dr de Mgr le cardinal [Jean] de Lorraine » ||
Index MM. il s’agit peut-être encore du personnage présent dans Font., ou d’un
autre
– Jean, bénédictin, Dr en théologie, lecteur d’hébreu ?
Salel, Hugues
Poète et traducteur royal. Il publie dès 1534 un dizain en
tête de Pantagruel de Rabelais (Lyon, Juste). Après la trêve de Nice (1538), il
est
nommé valet de chambre ordinaire du roi et entre à la cour de François Ier, qui
le nomme
en 1540 abbé commanditaire de Saint-Chéron. Il traduit pour François Ier les douze
premiers chants de L'Iliade (dix paraissent du vivant du roi, d'abord en 1542 dans
un
contrefaçon lyonnaise que le roi fait interdire avant la publication autorisée,
en 1545,
par Vincent Sertenas à Paris). Il meurt en 1553. Voir H. Kalwies, Hugues Salel:
His Life
and Works, Normal Illinois, Applied Literature Press, 1979; L.-A. Bergounioux,
Un
précurseur de la Pléiade. Hugues Salel de Cazals-en-Quercy (1504-1553); et John
Nassichuk, Poétique de la diplomatie: Hugues Salel et l'entrée de Charles Quint
en
France (1539-1540) , RHR, 2002, n°55, p. 51-67. (ER)
Saliat, Pierre
Traducteur d'Aristote,
Du Monde. Philon, du Monde.
Songe de Scipion
(Lyon, Pierre de Tours, 1542). Traducteur des Neuf livres
des
Histoires d'Hérodote (1552 puis 1556), auteur d'une biographie
de Galiot de Genouillac (mort en 1546), le grand-père d'A. de Crussol, publiée
en 1549.
Précepteur d'Antoine de Crussol, comte de Tonnerre, et de ses frères. Plus tôt,
il a eu
pour élève, au collège de Navarre, François de Genouillac, l'oncle maternel d'A.
de
Crussol. Préoccupations pédagogiques qui transparaissent dans sa traduction du
De Pueris d'Érasme (Declamation contenant la maniere de bien
instruire les enfans des leur commencement...). Voir:
(lien)Il est également secrétaire du Cardinal de
Châtillon, en 1556. Voir Marine Molins, p. 37-41. (ER)
Salomon
Roi d'Israël, fils du roi David auquel il succède. Bâtisseur
du Temple de Jérusalem. Les Proverbes, le Cantique des Cantiques et l'Ecclésiaste
lui
sont attribués. Réputé pour sa justice et sa sagesse. (ÉR)
Santian, François
Fils de Marguerite Provincialle, dame de Villette ; puis Sr
de Villette. Est-il le frère ou le père de Charles Santian, seigneur de
Violette-les-Lyon, bourgeois de Pignerol (Arch. nationales, MC/ET/CVII/23, 16 mars
1574)? Ce Charles Santian figure également dans les Mémoires pour servir à l'histoire
de
Dombes de Louis Aubret (Trévoux, Damour, 1868, p. 274) après la mention de Marguerite
Provinciale, veuve de Thomas Saintian: Charles de Saintian, écuyer, donna le même
dénombrement en 1564, tant en son nom que comme légitime administrateur de Charles
Saintian, son fils. Il est le parrain de Françoys, fils de Jehan Mutin, changeur,
baptisé en l'église Sainte-Croix le 15 décembre 1554. Son nom apparaît alors sous
la
forme Françoys de Sainst Sian seigneur de Viletta (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 449). Il figure également, alors qu'il est à Paris en 1550,
dans la correspondance d'Humbert de Masso (Arch. municipales de Lyon, 2511/3).
(ER).
Saone
OccurrencesSauvage, Denis
Avocat, poète, traducteur, historiographe du roi Henri II. Né
en 1520 à Fontenailles en Brie (Champagne), probables études à Orléans. À Paris,
il
fréquente l'officine de Vascosan (où il fréquente Jean Martin, Théodore de Bèze,
Jacques
Peletier). Associé par Fontaine à Théodore de Bèze en 1545. Ses liens avec les
sympathisants de la Réforme l'amènent à quitter les persécutions parisiennes dès
la fin
de l'hiver 1548-1549 pour gagner Genève, brièvement, puis Lyon. Voir E. Droz, Notes
sur
Théodore de Bèze , p. 606-610; L. Sozzi, Boccacio in Francia nel Cinquecento, in
Il
Boccacio nelle cultura francese, ed. C. Pellegrini, Florence, Olschki, 1971, p.
229,
231, 234; P.-M. Bondois, Henri II et ses historiographes. Denis Sauvage , Bulletin
philologique, 1925, p. 135-149; M. Simonin, Autour de Jean Martin: Denis Sauvage,
Jacques de Vintimille et Théodore de Bèze, in Jean Martin. Un traducteur au temps
de
François Ier et Henri II, Paris, Presses de l'École Normale Supérieure, 1999, p.
33-42
et Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire
d'un milieu éditorial et livres de poésie à Lyon (1536-115), Genève, Droz, 2016,
p. 171
sq. (ER)
Scarron, Jean
OccurrencesScève, Guillaume
Conseiller de Chambéry à partir d'octobre 1539 (Jean-Claude
Margolin, Au temps de Barthélemy Aneau: Jean de Boyssoné et l'humanisme lyonnais
d'après
sa correspondance , RHR n° 47, 1998, p. 12). Cousin de Maurice Scève. Il participe
au
Recueil de vers latins et vulgaires composés sur le trespas de feu Monsieur le
Dauphin
(Lyon, Juste, 1536). Il meurt probablement avant 1545. Voir Verdun-Léon Saulnier,
Maurice Scève, ca 1500-1560, Paris, Klincksieck, 2 vol, 1948-1949.
(ER)
Scève, Maurice
Poète lyonnais, traducteur de La Deplourable fin de Flamete
(Juste, 1535), organisateur de l'entrée d'Henri II et de Catherine de Médicis à
Lyon en
1547 (La Magnificence de la superbe et triumphante entrée de la noble et antique
cité de
Lyon..., Rouillé, 1549). Auteur notamment de Délie (Sabon pour Constantin, 1544),
Saulsaye (Jean de Tournes, 1547), Microcosme (Jean de Tournes, 1562). Verdun-Léon
Saulnier, Maurice Scève (ca 1500-1560), 2 tomes, 1948; Xavier Bonnier, Mes silentes
clameurs. Métaphore et discours amoureux dans Délie de Maurice Scève, Paris, Champion,
2011; Nathalie Dauvois, Michèle Clément, Xavier Bonnier, Maurice Scève: Délie,
Atlande,
2012. (É.R.)
Scève, Pierre
Pierre II Scève, fils de Pierre I Scève, cousin de Maurice
Scève. Élu échevin de Lyon en 1544, 1546, 1549, 1551, 1554, 1557, 1559, 1561, 1562.
1548: commis à la recette de l'Aumône générale, pour plusieurs années. Voir John
L.
Gerig, The Family of Maurice Scève, PMLA, vol 24, n° 3 (1909), p. 473-474. Jean-Baptiste
Monfaucon, Histoire de la ville de Lyon, 1847, p. 1403, ne donne pas 1544 mais
1545, pas
1549 mais 1550, pas 1554 mais 1555, etc (pour 2 ans, à chaque fois). Échevin à
l'orée de
1546 (Monfalcon). (ER)
Sébillet, Thomas
Thomas Sibillet. Index MM. avocat en Parlement, qui a fait
l’art poëtic françois, et traduit l’Iphigene, tragedie d’Euripide
Sedan
OccurrencesSemiramis
OccurrencesSénèque
OccurrencesSenneton, Antoine
Maître . Arch. nationales, MC/ET/CXXII/160 (12 février 1547):
mariage entre Antoine Senneton, avocat au Parlement de Paris, et Charlotte Millet,
fille
de Guillaume Millet, médecin ordinaire du roi, avec promesse de pourvoir le marié
d'un
office de conseiller au Parlement. Frère de Claude, Jacques et Jean Senneton. Voir
Catherine Magnien, A Paris, pour Claude Senneton, 1565, Histoire et civilisation
du
livre, n° II, Lyon et les livres , 2006, p. 74-75. (ER)
Senneton, Antoine ou François ou Jacques
pour Barbier-Mueller il s’agit d’Antoine ou François,
conseiller au Parlement de Paris depuis 1547 – pour Molins il s’agit de Jacques
Senneton
– sur famille Senneton voir E. Rajchenbach
https://chfontaine.hypotheses.org/
Senneton, Claude
(15..-1574) Frère de Jacques Senneton et de Jean Senneton.
1559-1560: Conseiller du Consulat de la ville de Lyon (Comptabilité communale de
François Coulaud. Archives municipales de Lyon. CC/1076). 1561-1562: apparaît comme
seigneur de Larclais (Comptabilité communale de François Coulaud. Archives municipales
de Lyon. CC/1097). Converti au protestantisme. Exil à Genève en 1568. Marie-Dominique
Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à Lyon au XVIe siècles. (ER)
Senneton, Jacques
15..-1553. Frère de Jean Senneton et de Claude Senneton.
Libraire. Marie-Dominique Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à Lyon au XVIe
siècles. Époux d'Anne de Pierrevive: Archives nationales MC/ET/XXXVI/20, 12 novembre
1567 et MC/ET/XXXVI/23, 18 avril 1572 - Jacques Senneton , seigneur de la Freta
est mort
avant 1567 . Père d'Antoine Senneton. Archives municipales de Lyon, comptabilité
du
receveur Jacques Coulaud pour 1536-1537, CC/893: paiement de Jacques Senneton et
Humbert
Gimbre, commis à la conduicte du bastiment du colliége de la Trinité . Le 30 octobre
1544, il est parrain de Katherine, fille de feu Philippe Seneton et d'Anne, sa
femme ,
baptisée en la collégiale Saint-Nizier. L'autre parrain est Jehan Seneton. Les
marraines
sont madame du Vernay et Marguerite Seneton (Arch. mu. Lyon, 1GG1,
n
o 278). (ÉR)
Index MM. conseiller au Parlement de
Paris || Index MM. Sr, Lyonnais
Senneton, Jean
15..-1559. Frère de Jacques Senneton et Claude Senneton.
Marchand-libraire. Marie-Dominique Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à
Lyon au
XVIe siècles. 1538-1539: commissaire de l'ausmone générale (Comptabilité communale
de
François Coulaud. Archives municipales de Lyon. CC/913). 1549-1550: conseiller
de la
ville de Lyon (Comptabilité communale de François Coulaud. Archives municipales
de Lyon.
CC/992). Échevin en 1539 et 1548 (Pierre Jacquet, Les Botanistes lyonnais du XVIe
siècle,
Bulletin mensuel de la Société linéenne de Lyon, 65e année,
supplément au n
o 5, mai 1996, p. 17). Le 19 février 1544, il est
le parrain de Jehan, fils de Tournel, drappier et de Kathrine sa femme , baptisé
en la
collégiale Saint-Nizier. Les parrains sont Jean Seneton et Jaques Gimbres . La
marraine
est Marguerite Seneton, femme de Jehan Rochefort (Arch. mun. Lyon, 1GG1,
n
o 170). Il est également le parrain de Jehan, filz de Jehan
Bonetault (?) orfevre et de Pernette, sa femme , baptisé le 3 juillet 1544 en la
collégiale Saint-Nizier (n
o 205). Le 30 octobre 1544, il est
parrain de Katherine, fille de feu Philippe Seneton et d'Anne, sa femme , baptisée
en la
collégiale Saint-Nizier. L'autre parrain est Jacques Seneton. Les marraines sont
madame
du Vernay et Marguerite Seneton (Arch. mu. Lyon, 1GG1, n
o 278).
Il est également le parrain d' Anthoyne, filz de Françoys Tournel, drappier et
de Deize
(?), sa femme , baptisé le 20 avril 1545 en la collégiale Saint-Nizier
(n
o 387). (ÉR)
Senneton, Marguerite
Épouse de Jean de Rochefort, à Lyon. Loge près de saint
Nizier d'après une épigramme de
La Fontaine d'Amour. Enceinte en
1545, d'après
La Fontaine d'Amour. Le 19 février 1544, elle est la
marraine de Jehan, fils de Tournel, drappier et de Kathrine sa femme , baptisé
en la
collégiale Saint-Nizier. Les parrains sont Jean Seneton et Jaques Gimbres . Elle
est la
seule marraine, sous la formule Marguerite Seneton, femme de Jehan Rochefort (Arch.
mun.
Lyon, 1GG1, n
o 170). Le 4 juin 1547, son fils Nicollas, filz de
Jehan Rouchefourt, drappier , est baptisé en la collégiale Saint-Nizier. Les parrains
sont monseigneur mestre Claude Rouchefourt et vicaire general de Monseigneur de
Vidue et
chevallier de saint Jehan et les maraines sont Marie Boronat et ???
(n
o 408). ( (ER)
Septime Sévère
OccurrencesSevin, Charles
Chanoine d’Agen. Parrain de Charles Fontaine. La famille
Sevin est une famille de parlementaires parisiens (source: France Archives). Ce
Charles
Sevin est issu d'une branche de la famille, plus modeste, installée à Orléans.
Il est
fils de notaire. Auteur d'un Cantique virginal Magnificat, paraphraé par Me Charles
Sevin, chanoine d'Agen, envoyé à sa niepce Marie, religieuse, 1546 , dans BnF Ms
fr n°
2206, f° 256-257; Dix sermons et exhortations au peuple chrestien et catholique
faits
pour obvier aux périls des guerres civiles qui ont régné et règnent à présent en
ce
royaume de France (Paris, Claude Frémy, 1569; Paris, Nicolas Chesneau, 1573); Complainte
de la paix déchassée et bannie pour lejourd'hui hors du royaume de France, auquel
elle
souloit faire sûr repos, et gracieuse demeurance, adressée à juges équitables et
non
suspects (Paris, Frémy, 1570). Il est le destinataire d'une pièce de Salmon Macrin,
Ad
Carolum Sevinum Aurelium . Sevin est ami avec Jules-César Scaliger. Sept lettres
de la
correspondance de ce dernier sont adressées à Sévin (édition de Leyde, 1600), qu'il
nomme præcipuus amicus (lettre de janvier 1533). Sévin est en charge de la publication
des travaux de Scaliger, dont il corrige les manuscrits. C'est lui qui édite la
correspondance de Scaliger (Paris, 1553). Scaliger adresse également dix-huit vers
élégiaques à Sévin pour le remercier d'un plat d'escargots, grenouilles, tortues
et
artichauts accopmagné d'une longue épître en vers latin (éd. Comel, p. 120). Sevin
figure également dans une lettre de Joseph Scaliger à Pierre Pithou, datée du 24
juin
1572: Charles Sevin lui a envoyé, deux ans plus tôt, depuis Paris, les Catalecta
( ab
amico meo Carolo Sevino ) (The Correspondance of Joseph Justus Scaliger, Droz,
2012, p.
41-44). Il serait mort avant 1575. Voir Philippe Tamizey de Larroque, Un Cantique
inédit
de Charles Sévin, chanoine d'Agen, précédé d'une notice sur l'auteur par L. Jarry,
Auch,
1878 (extrait de la Revue de Gascogne tiré à 50 exemplaires). (É.R.)
Sienne, Jules de
Poète qui aurait écrit à Sannazar pour se plaindre de son
manque d'inspiration. Sannazar lui répond dans ses élégies. Voir la thèse alors
en cours
de Marion Arnaud, sous la direction d'Hélène Casanova-Robin, présentée lors de
la 8e
séance du séminaire Chorea:
http://cornucopia16.com/blog/2014/01/20/cr-de-la-huitieme-seance-de-chorea/ ((thèse
non
encore soutenue en mars 2022, lors de la rédaction de cette notice). Vie de Sannazar
,
in L'Enfantement de la Vierge, poème en trois livres, traduit en vers français
du latin
de Sannazar par le Marquis de Valori, Paris, Curmer, 1838, p. 51. (ÉR)
Source alléguée
OccurrencesSouthan, Jacob
Chirurgien à Lyon. Fait des vers (d'après Estreines de 1546).
S'agit-il de Maistre Jacob qui donne une épigramme dans La Fontaine d'Amour (fiche
distincte)? (ER)
Spine, Jules
OccurrencesSpine, Leonard
Marchand florentin à Lyon, frère du banquier florentin
Giovanni Spina. Il semble diriger la succursale de la banque de son frère, à Lyon,
à
partir de 1510 environ (p. 465). Naturalisé en 1536. Voir Archives nationales,
Trésor
des Chartes, JJ//249/A, Naturalitas pro Leonardo Spine et le
Catalogue des actes de
François Ier
, t. VI, p. 407, n° 20988: Lettres de naturalité accordées à Léonard Spina,
natif de Florence, établi depuis vingt-cinq ans à Lyon, janvier 1535 (1536 n. s.).
Son
nom figure également dans les comptes de Louise de Savoie de 1525. Voir J. Deville,
Dictionnaire du tapissier critique et historique de l'ameublement français, depuis
les
temps anciens jusqu'à nos jours
, Paris, C. Claesen, 1878-1880, p. 284-285. Dans les
Lettres patentes données à Montargis le 19 avril 1545, en l'interprétation de l'Edit
de
1535, par lesquelles François I. confirme l'attribution au Conservateur de la
connoissance des faillites des Marchands fréquentans les foires de Lyon, quoique
domiciliés ailleurs , Leonard Spine est identifié comme Gouverneur de la Banque
et
Compagnie de Averard Salmati (Recueil abgregé des principaux titres produits par
les
Prevôt des Marchands, et Echevins, Juges-Gardiens, et Conservateurs des Privileges
des
Foires de Lyon, dans l'instance pendante au Conseil, contre le Parlement de Grenoble,
1732, p. 25). Archives nationales MC/ET/XIX/89 (24 novembre 1547): quittance de
Guillaume de Sabran et Pernette de Berthi, sa femme, à Léonard Spine, marchand
florentin
à Lyon. Voir également, dans les papiers du chancelier Du Bourg, les lettres de
Léonard
Spine (Archives nationales, Coffre des Chanceliers, J//968 - pièces 13(1) à 13(4)):
1er
mai, pour l'avertir que l'édit royal prescrivant le scellé des draps de soie n'a
jamais
été publié à Paris, et que de grands abus en résultent ; 3 mai, Au sujet du prêt
qu'il a
consenti au roi. Original signé de Lyon, et scellé ; 5 juin, Pour le prévenir qu'il
ne
peut, sans grand dommage, quitter Lyon pour se rendre à Paris, avant la grande
foire
d'août. Original signé de Lyon; 5 juin, Au secrétaire du chancelier, Jean Goret,
insistant sur le même sujet que la précédente. Original signé de Lyon et scellé
. En
1561-1562, il est mort (voir archives municipales de Lyon, CC/1099, pièce n° 2:
le faict
de l'obeyne des biens de feu Léonard Spine . Ses héritiers apparaissent dans CC/150
(1571), f° 10 v°: les héritiers de feu Léonard Espine. Il figure au côté de Luc-Antonio
Ridolfi comme parrain lors de divers baptêmes, en particulier celui de Loyse, fille
de
Claude Anthinori, Florentin , baptisée le 24 avril 1549 (ou 1550?), en l'église
Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 153). Il est également le parrain
de
Leonarde, fille de Rolin Burin, citoyen de Lyon, baptisée le 7 septembre 1552 dans
la
même église (n° 318) ainsi que de 16 janvier 1555 Leonard, fils de Nery de Tourvéon
(n
o 457).Le 22 août 1547, en la collégiale Saint-Nizier, il est
le parrain de Leonard, fils de Mathieu Lipe, oste de la Fontayne . L'autre parrain
est
Barthelomy Malle. Les marraines sont Anne Cort et Geneviece Chaponay (Arch. mun.
Lyon,
1GG1, n
o 439). (É. R.)
Stuard, Jacqueline
Épouse de Georges Grolier, trésorier de Crémone. Échange
poétique avec Bonaventure des Périer, 1544. Archives municipales de Lyon, nommées
pour
l'année 1551, CC/42, folio 74: la veuve de Georges Grolier tient une maison assize,
en
la ruette entrant au cymetière de Saint-Eloy (valeur de 23£). Elle possède également
une
maison rue de la Flandre (folio 22 v°). Voir carnet de recherches.
(ER)
Stuart, Marie
Index MM. reine d’Ecosse || fiancée au Dauphin François,
qu’elle épousera en 1558
sulpice
OccurrencesSychée
Roi de Tyr, époux de Didon, il est assassiné par Pygmalion,
le frère de cette dernière qui s'empare ainsi du trône. (ÉR)
Sylvius, Jacques
1478-janvier 1555 (Data BnF). Médecin de grande réputation et
anatomiste, à Paris. Hélléniste, hébraïsant, il étudie les mathématiques puis la
médecine, à la faculté de Montpellier (immatriculé en 1529) puis de Paris (baccalauréat
de la faculté de médecine en 1531). Il est le maître de Vésale, dont il réfute
les
travaux. Il est l'auteur d'une grammaire du français, écrite en latin: In Linguam
gallicam isagogue... (Paris, Robert Estienne, 1531) et de nombreux ouvrages de
médecine.
Antoine Drizenlo, Jacques Dubois, dit Sylvius, traducteur et commentateur de Galien
, in
Lire les médecins grecs à la Renaissance. Aux origines de l'édition médicale, éd.
Véronique Boudon-Millot et Guy Cobolet, Paris, Bibliothèque interuniversitaire
de
médecine, 2004, p. 199-208. (É.R.)
Symposius
Poète latin auquel on attribue un recueil de cent énigmes,
que traduit Fontaine. (ÉR)
Tahureau, Jacques
1527-1555. Poète proche de la Brigade. Sources: Jacques
Tahureau, Dialogues, éd. Max Gauna, Genève, Droz, 1981. Jacques Tahureau, Poésies
complètes, éd. Trevor Peach, Genève, Droz, 1984. Trevor Peach, Nature et raison.
Étude
critique des Dialogues de Jacques Tahureau, Paris, Garnier, 2006 (rééd. de Paris,
Slatkine, 1986). (ÉR)
Taillemont, Claude
Fils de Louis de Taillemont, marchand bourgeois de Lyon, et
de Madeleine de Rochefort, né vers 1526. Frère de Jacques et de Louise (la fratrie
comporte au moins cinq enfants). Il est probablement formé au Collège de la Trinité
et a
peut-être bénéficié d'un voyage en Italie. Il participe à l'organisation de l'entrée
royale de Henri II à Lyon en 1548, avec Maurice Scève. Il est l'auteur du
Discours des
Champs Faez
(Lyon, Du Boys, 1552) et de
La Tricarite (Lyon, Temporal, 1556). Claude
de Taillemont, La Tricarite, dir. Gabriel-André Pérouse, Genève, Droz, 1989
(introduction de G.-A. Pérouse). Il est le parrain de Claude Giraud, baptisé le
17
février 1547 à l'église Sainte-Croix et fils d'Anthoine Giraud, greffier - son
nom
apparaît sous la forme Claude Taglimont (Arch. mun. Lyon, 1GG384, n° 21)
(É.R.)
Taillemont, Jacques
Fils de Louis de Taillemont, marchand bourgeois de Lyon, et
de Madeleine de Rochefort, né vers 1526. Frère de Claude et de Louise (la fratrie
comporte au moins cinq enfants). Archives départementales du Rhône, 3E, 3850, f°
678,
juin 1548): marchand demeuran à Paris. (É.R.)
Télèphe
Fils d'Héraclès et d'Augé. Roi de Mysie, il repousse les
Achéens qui se rendaient à Troie et qui ont débarqué par erreur. Il est frappé
par la
lance d'Achille et ne peut être guéri de sa blessure que par cette même lance.
(ÉR)
Tellin, Guillaume
Secrétaire du duc de Guise. Auteur d'un Panegyric pastoural,
adressé aux Guise (Marie Madeleine Fontaine, Les Guise et les bergers , in Ethiques
et
formes littéraires à la Renaissance, éd. Bruno Méniel, Paris, Champion, 2006).
(ER)
Terrieres, Anne de
Anne de Terrières, seigneur de Chappes, avocat au Parlement
de Paris. En 1560, il contribue à la défense du prince de
Condé.
Archives:
Arch. nat. MC/ET/VIII/69, fol. 248
v
o, 5 janvier 1542: reconnaissances de propriété sur les
seigneuries de Chappes et de Bonne-Aventure concernant Anne de Terrieres, avocat
en
Parlement, seigneur des dites seigneuries.
MCC/ET/VIII/73, 24 juillet 1546:
cession de rente concernant Anne de Ferrieres (sic notice Archives), seigneur de
Chappes, avocat en parlement.
Insinuations, Y//93, 22 juin 1547: Anne de
Terrières, avocat en Parlement, seigneur de Chappes: renonciation en faveur de
Claude
Guerrier, procureur en la Cour de Parlement.
MC/ET/III/217, 3 mars 1551: rente
constitution. Apparaît comme Anne de Tarrieres, seigneur de
Chappes.
MC/ET/XXIX/1, 10 mars 1551: rente, constitution: apparaît comme noble
homme Anne Terriere de Chappes.
MC/ET/LXXXVII/27: rente constitution,
seigneuries. Apparaît sous la forme Anne Terrieres. Écuyer, seigneur de Chappes
et
Limours-en-Bourbonnais, avocat au Parlement de Paris.
12 mars 1551,
MC/ET/XXIX/1: rente, constitution + quittance (2 documents). Apparaît sous la forme
noble homme Anne Terriere (sic notice archives) de Chappes.
MC/ET/XXIX/1, 25
mars 1551: accommodement, procès au sujet de rente. Apparaît comme noble homme
Anne
Tarrieres de Chappes.
Insinuations Y//100, 1er janvier 1556: Marc de Beaufort,
comte de Dallet, donation à Anne de Terrieres, seigneur de Chappes, avocat en Parlement,
d'une maison au pays et sénéchaussée d'Auvergne et d'une rente.
MC/ET/VI/21, 8
juin 1551: rente, constitution,. Apparaît sous la forme Anne de Terrieres, seigneur
de
Chappes, avocat en parlement de Paris.
MC/ET/LXXXVI/28, 12 septembre 1551:
rente, constitution, seigneurie. Apparaît sous la forme Anne de Erreres (sic notice
Archives), écuyer, seigneur de Chappes et Bonaventure, avocat au parlement de
Paris.
Sources:
Jules Delaborde, Le procès du prince de Condé
(novembre et décembre 1560) ,
Bulletin historique et littéraire (Société de
l'Histoire du Protestantisme Français)
, vol. 22, n
o 4,
p. 150.
(lien)
En ligne
Charles Du Moulin,
Premier
tome des coustumes generalles et particulieres du royaume de France et des
Gaulles
, Paris, Jacques du Puys, 1581, f. lx v
o, lxiv
v
o, lxvj v
o (sur l'an 1555).
(ÉR)
Teshault, Guillaume
OccurrencesTeste, Barthélemy
Bartholomi Teste est le parrain, aux côtés de Claude
Gapaillon, de Bartholomi, filz de Laurent Tevenot, drappier , baptisé le 29 octobre
1556
en l'église Sainte-Croix. Les marraines sont dames Ysabeau d Camuz, Thoinete deVino
et
Marie de la Maison Neuve (Arch. mun. 1GG384, n
o
940).
(ÉR)
Thesé
Mère de Louis et Jean Thesé, décédée lors de la mort de son
fils Jean, avant 1545. Non identifiée. (ER)
Thesé, Jean
Lyonnais. Frère de Louis Thésé. Mort probablement en 1545
(épitaphe dans La Fontaine d'Amour). Les Mellier sont alliés aux Thésé. Me Benoist
Mellier est marié à Françoise Thézé, veuve de Jean Besson (Fortuné Rolle, Inventaire
des
Archives hospitalières antérieures à 1790, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome
I, p.
149, coL,2, 1520?). (ER)
Thesé, Loys
Un Loys Theze 1556, fils de Jaques, natifz de Lyon, qui s'est
retiré pour l'Evangile avec quelque peu de bien que Dieu luy a réservé, 20 esc.
1 s t.
figure en date du 24 novembre 1556 dans le Livre des Bourgeois de l'ancienne République
de Genève d'Alfred Lucien Covelle (1897, p. 252). Un Loys Theze figure à Valence
dans la
comptabilité communale 1562-1563 de François Coulaud Archives municipales de Lyon,
CC/1110, folio 360. Les Mellier sont alliés aux Thésé. Me Benoist Mellier est marié
à
Françoise Thézé, veuve de Jean Besson (Fortuné Rolle, Inventaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome I, p. 149,
coL,2,
1520?). Il est le parrain de la fille de Pierre Bulliaud, docteur: Marguerite est
baptisée à l'église Sainte-Croix, le 18 juin 1548 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n° 63).
(ER)
Théthys
Déesse marine de la mythologie grecque, sœur et épouse
d'Océan. Parfois confondue par Fontaine avec la mère d'Achille.
Thomas, Ambroise (?)
Avocat, probablement à Lyon. Les héritiers de l'avocat Thomas
sont mentionnés dans un document des Archives municipales de Lyon, CC/156. Un maître
Matthieu Thome, clerc, fait baptiser son fils Anthoine le 30 juillet 1549 (1550?)
en
l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 185) ainsi que deux autres
fils,
Jehan, le 9 septembre 1552, dans la même église (n° 319 bis) et Hugues, le 12 juillet
1554, dont l'un des parrains est Hugues du Puy (n
o 397). On
trouve également un Mathieu Thome, procureur es cours de Lyon, qui fait baptiser
son
fils André le 19 septembre 1555. Ses parrains sont monseigneur maistre André Porret
prociureur (?) audict Lyon et monseigneur maistre Nicolle Mellier advocat et ses
marraines madame Marguerite Melliere et Blanche Grolier (n
o 675).
Il fait baptiser aussi sa fille Magdelayne le 3 février 1556 a. s. (1557 n. s.)
(n
o 628 bis). Il s'agit toutefois plus probablement d'Ambroise
Thomas, qui fait baptiser sa fille Claudine ( fille de monseigneur maistre Ambroise
Thomas advocat ) le 29 décembre 1554 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 451) ainsi que sa fille Marie, baptisée le 10 février 1557 a.
s. (1558 n. s.) (n
o 962). Ambroise Thomas figure également comme
parrain de Christine, fille de m(aistr)e Jehan BruyerXXX, cryeur public poir le
Roy en
la ville de Lyon, baptisée le 16 mars 1563 en l'église Sainte-Croix
(n
o 909) et d'Ambroise, filz de monsieur maistre Pierre Dausserre
advocat , baptisé le 1er octobre (1558) (n
o 978).
(ÉR)
Thomas, Philippe
Cousin de Ch. Fontaine. Si une étrenne de 1546 lui est
adressée, on peut supposer qu'il est lyonnais et qu'il s'agit donc d'un cousin
par
alliance (comme Jean Bureau) - par la première épouse de Fontaine, Marguerite Carme?
(ÉR)
Ticier, Jean
Époux de la nourrice de Charles Fontaine, à Clamart. Jehan II
Fontaine, le père de Charles, possédait des terres et des arpents de vigne à Clamart.
Un
Pierre Tixier de Clamart figure dans les reconnaissances de dettes dont Jehan II
Fontaine est le débiteur en 1522, à sa mort, ainsi qu'un Nicolas Tixier. On y trouve
aussi un Jehan Tixier le Jeune : s'agit-il du même homme? Voir Élise Rajchenbach,
Charles Fontaine Parisien: une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés) , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. LXXXIII,
1,
2021-1 p. 20, n. 36. (ER)
Tignac, Jean
Juge ordinaire civil et criminel de Lyon, puis lieutenant
particulier et président à Lyon en remplacement de Jean du Peyrat. À sa mort, c'est
Guillaume Gadagne qui prend sa suite (A. Péricaud, Notes et documents pour servir
l'histoire de Lyon, 4e partie, p. 17, 17 décembre 1554. La date de la mort de Tignac
n'est pas claire, puisque Fontaine lui offre une étrenne pour l'année 1555). Arch
municipales CC40 (Nommées 1545), f. 16 v°. 1540 et 1546: élu lors de l'élection
consulaire de fin d'année, pour l'année suivante (arch. mun. Lyon BB 370???). Arch
municipales CC40. Nommées 1545, f. 16 v°: Mons(ieur) le juge m(aistr)e Jehan Tignat:
200£. Arch. municipales de Lyon, BB/66 (1547): choix définitif des conseillers-échevins,
dont Jean Tignat, juge civil et criminel de Lyon. Arch. du Rhône, 3E336, 10 décembre
1537, f. 44 v° et f. 45 r°: Nous Jehan Tignat dicteur es droitz Juge commis par
le Roy
ou regime de la judicature... Il possède une maison appelée le Greillon, sur
l'Observance, près Pierre Cize (Arch. municipales de Lyon, CC/963, 1544-1545, pièce
n°
6). Il baptise son fils Jehan à l'Église Sainte-Croix le 17 juin 1548 (Arch. mun.
de
Lyon, 1GG384, n° 61). Il est le parrain de Clauda, fille de maître Nycolas Ballini,
banquier , baptisée le 5 octobre 1554, en l'église Sainte-Croix (Arch. mun. de
Lyon,
1GG384, n
o 427) ainsi que de Jehan, fils de maître Jehan Barralon
(?), conseiller pour le roi, baptisé le 10 août 1555 en l'église Sainte-Croix,
au côté
d'Hugues du Puy et de Clemence de Bourges (n
os 561 et 660).
(ÉR)
Tiraqueau, André
Célèbre jurisconsulte originaire de Fontenay-le-Comte (ca
1488-1558), juge prévôtal et lieutenant-général du Poitou, conseiller au parlement
de
Paris à partir de 1541. Arch. nationales, MC/ET/XIX/156 (26 mars 1541). Arch.
nationales, MC/ET/VIII/70 (19 novembre 1542). Arch. nationales, MC/ET/VIII/71 (28
août
1544): conseiller du roi au Parlement ; époux de Marie Caller (ou Caillière: Arch.
nat.
MC/ET/LXXXV/30, 26 octobre 1551). Arch. nationales, MC/ET/VIII/212 (10 juin 1551):
André
Tiraqueau, sieur de Lambier, conseiller au Parlement . Arch. nationales, MC/ET/VIII/70
(19 novembre 1542): il a trois enfants en pension au collège des Cholets. D'après
Arch.
nat. MC/ET/VIII/212 (10 juin 1551): seigneur de Laurier; fils de Jean Tiraqueau
et de
Thomyne Marchande, frère de Marguerite Tiraqueau qui a épouse François Gauvet,
seigneur
de la Roullière. Sur la famille Tiraqueau, voir Archives départementales de Vendée:
EDépôt 92 2II8 (descriptif en ligne). (ER)
Tolet, Pierre
Médecin de Lyon. Proche d'Étienne Dolet (leur amitié est
évoquée par Charles de Saint-Marte dans La Poésie Françoise, Lyon, Le Prince, 1540).
Il
offre des vers au Genethliacum Claudii Doleti, Lyon, Dolet, 1549. Traducteur de
textes
médicaux, en particulier de Galien (voir Élise Rajchenbach, « Médecins, chirurgiens,
apothicaires : à qui sont adressées les traductions médicales ? Enquête sur l’édition
lyonnaise des années 1540 », Tensions à l’âge de l’imprimé : la construction
conflictuelle des publics à la Renaissance en France, éd. R.-C. Breitenstein et
T.
Vigliano, Renaissance et Réforme, vol. 42.1, 2019, p. 211-232) et de Nicolas de
Villegagnon; auteur du Paradoxe de la faculté du vinaigre (Lyon, Jean de Tournes,
1549).
Il fait partie des auteurs (avec J. Canape ou S. Champier) auxquels on attribue
l'anonyme Phlegmoniatria. Dialogue de la cure du Phlegmon (Lyon, P. de Sainte-Lucie
(?),
s.d.). Sur son engagement dans la promotion du français, voir Élise Rajchenbach,
Mais
devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire d'un milieu éditorial
et
livres de poésie française à Lyon (1536-1551). (ER)
Touchet, Jean
Conseiller du roi, lieutenant particulier au baillage et
siège présidial d'Orléans, seigneur de Beauvais et du Quillard. D'après le Dieu
gard ,
48 et 49, des Nouvelles et Antiques Merveilles, époux de Marie Mathy (dont la mère
se
nomme Crabe) et père de Polycarpe et de Marie Touchet, maîtresse de Charles IX.
Archives
Nationales, Châtelet de Paris, Y//123, fol. 75 (28 juin 1581): Jean Touchet, seigneur
du
Guélars, ancien lieutenant particulier du baillage et gouvernement d'Orléans, habitant
à
Orléans. Époux de Marie Mathiis. Voir Marie-Noëlle Baudoin-Matuszek, Officiers
royaux
sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire
de France, 2010, p. 57. (ER)
Touchet, Polycarpe
Fils de Marie Mathy (nommée Marie Crabe par Fontaine) et de
Jean Touchet. Il est le frère de Marie Touchet, future maîtresse de Charles IX.
Archives
nationels, Châtelet, Y//144, fol 198 v° (11 juillet 1605): la succession vacante
de
Polycarpe Touchet, écuyer, sieur de Beauvais. (É.R.)
Tournon, François de
Né en 1489, mort en 1562. Archevêque d'Embrun en 1517.
Archevêque d'Auch (1538-1551) puis archevêque de Lyon à partir de 1551. Lorsque
François
Ier est prisonnier à Madrid, il est nommé au conseil de Louise de Savoie. Plusieurs
missions de diplomatie. Entre fin juillet et octobre 1542, il est à Lyon où il
occupe
les fonctions de lieutenant général pour un large Sud-Est de la France. Proche
de Claude
d'Annebault. Voir Michel François, Le Cardinal François de Tournon, homme d'État,
diplomate, mécène et humaniste, Paris, É. de Boccard, 1951; Cédric Michon et François
Nawrocki, François de Tournon , in Les Conseillers de François Ier, Rennes, Presses
Universitaires de Rennes, 2011, p. 507-525. (ER)
Tourvéon, Nery
Lieutenant criminel de Lyon.
Il est le parrain de
Clauda, fille de Guigo Denet (?), chappuys , baptisée le 23 mars 1551 (1552 n.
s.) en
l'église Sainte-Croix, au côté d'un Jehan Passerat, de Claudine du Peyrat et de
Françoise Barno (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n° 264). Le 13 novembre 1552, alors
qu'il
est conseiller en la seneschaussee de Lyon , il fait baptiser dans la même église
son
fils Claude. Les parrains sont maistre Jehan Tignat lieutenant pour le Roy à Lyon
et
monseigneur Françoys de Vilard juge dudict Lyon . Les marraines sont dame Leonarde
Rousselette, Claude Pruniere et Marie Albisse (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 331). Le 17 février 1553 (1554 n. s.), conseiller pour le roi,
il fait baptiser en l'église Sainte-Croix, sa fille Françoyse (n
o
355) et le 16 janvier 1555 (n. s.) son fils Leonard, dont l'un des parrains est
Leonard
Spine et l'une des marraine Merode de la Porte (n
os 457 et 511).
Le 18 mars 1555 a. s. (1556 n. s.), il fait baptiser sa fille Heleine en l'église
Sainte-Croix. Il figure alors comme lieutenant criminel . L'un des parrains est
Guillaume Gadagne, seneschal de Lyon (n
o 745). Le 26 août 1556,
il fait baptiser sa fille Sibille. Les parrains sont Jacques de Tourveon, seigneur
du
Vivier. Ses marraines sont madam(ois)elle Sibille Albissi, Helayne Albissi
(n
o 848). Le 29 avril 1553 a. s. (1554 n. s.), il fait baptiser,
toujours en la même église, Françoys, filz a mons(sieu)r Nery Tourveon lieutenant
criminel a Lyon po(u)r le Roy . Le parrain est Françoys Sallas cappitaine des enfans
dud(ict) Lyon et les marraines dames Katherine Cleppier, femme a monsieur de Cobillaud
(?) et dame Lucresse Parmier (?) (n
o 915 bis). Le 28 août 1558,
il fait baptiser son fils Annet, dont le parrain est Françoys de Bogier, seigneur
de
Marras et la marraine Anne de Saint-Chamond, dame de Grinant (n
o
1060). Le 20 septembre 1565, c'est au tour de son fils Lois (n
o
1141). et le 5 août 1566, sa fille Ysabelle (n
o 1158). Le 1er
juin 1556, toujours en l'église Sainte-Croix, il est le parrain de Pierre Anthoine,
fils
de Pierre Anthoine Scimana, marchant n
o 759). Le 18 octobre 1556,
il est le parrain de Magdeleyne, fille de Françoys Guerrier, seigneur de Combelande,
baptisée en la même église. Les marraines sont Jehan Baronnat et Jehanne Althovithy
(l'épouse de Leonardo Strozzi) (n
o 864). Il est encore parrain,
dans la même église, d' Hector , filz de mo(n)s(ieu)r m(aistr)e Simphorien Buatier,
seig(ne)ur de Monjoly , baptisé le 9 janvier 1557 a. s. (1558 n. s.). Il est alors
lieutenant civil . Les marraines sont dames Helayne Arbisse et Marguerite Baronat
(n
o 957). Le 24 janvier 1564 a. s. (1565 n. s.), il est le
parrain de Françoyse, fille de Jehan Guillien, conseiller (?). Les marraines sont
dames
Françoyse Audebert, Jane et Leonarde Albisse (n
o 1107).
(ÉR)
(ÉR)
Tourvéon Claude
Archives municipales de Lyon, CC 0992 (comptabilité communale
1549-1550 de François Coulaud, gages des conseillers de la ville). Claude Tourvéon
est
conseiller du Roy en son grant conseil. Époux de Madeleine du Peyrat. Arch municipales
CC40. Nommées 1545., f. 21 r°: Mons(eigneu)r le conseiller Tourneon: C£. Épître
du
libraire Antoine Vincent à Claude de Tourvéon (1er janvier 1545, n. s.) qui aurait
encouragé le libraire à donner une édition révisée de la Repetitio de Guillaume
Benoît.
Base Jonas: http://jonas.irht.cnrs.fr/oeuvre/23653. (ER)
Touteville
OccurrencesTribolet, Marguerite
Lyonnaise. Épouse de Jean Girard, de Bourges, seigneur des
Bergeries. Voir la notice de Jean Girard. (ER)
Troëmont, Guillaume de
Non identifié pour le moment. On trouve la trace d'un Claude
de Trémon, gouverneur de Mâcon (Archives municipales de Lyon, AA/44, folios 135-144).
S'agit-il de la même famille? (ER)
Trougnart, Philibert
Responsable de l'établissement des nouveaux remparts de Lyon
(commence en 1544). Archives municipales de Lyon CC/956, comptabilité communale
du 1er
octobre 1543 au 30 septembre 1544, pièce 56: paiement de Philibert Troignard (avec
d'autres noms), commis à la conduicte des rempars et fortifications. Arch. municipales
de Lyon, BB/62: A esté ordonné que mardy prochain, Philibert Troignard, commis
à la
conduicte des ouvraiges des rempars sainct Just, et maistre Jaques Carlat, charpentier,
iront à Izeron,, au bois de monsieur larcevesque, pour veoir les boys qui seront
necessaires et propres pour faire les canonyeres necessaires pour le boulevard
d'Esnay,
et autres boys qui seront necessaires pour les rempars, tant de sainct Vincent,
que
sainct Sebastien, et de faire les marches ainsi qu'ils verront estre au prouffict
de
ladicte ville (cité par J.-J. Grisard,
Notice sur les plans et vues de la
ville de Lyon
). Arch. municipales de Lyon, BB/65 (1546-1547): Rapport de
Jacques de Bripio et de Philibert Troignard sur les injures et violences dont ils
avaient fait l'objet de la part de certains artisans de la ville, pendant que ces
commissaires faisaient donner la sépulture aux pestiférés et distribuaient des
vivres à
ceux qu'on avait séquestrés dans leurs maisons. 24 août 1546. Il figure dans les
nommées
de 1545, taxé à 30 livres. (ER)
Troyes, Martin de
Trésorier de l'extraordinaire des guerres puis commis par le
roi à la recette générale du Languedoc. En 1544, il est identifié comme receveur
général
des finances à Lyon. Il est marié à Claude Prunier (désignée comme veuve en 1567).
Le 17
août 1533 à Valence, lettre de François Ier à Villeroy dans laquelle il lui mande
de
tirer de Nicolas Picard, qui tient les comptes de ses bâtiments de Fontainebleau,
Boulogne et Villers-Cotterets, la somme de cinquante mille livres, à remettre à
Martin
de Troye, trésorier extraordinaire des guerres (Lud. Lalanne, Suplément à l'inventaire
de la collection Godefroy , Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France,
vol. 28, n°2, 1891, p. 232). Voir également la Collection des ordonnances des rois
de
France: catalogue des actes de François Ier, tome VIII, Paris, Imprimerie nationale,
1905. Archives nationales MC/ET/XIX/153 (14 janvier 1540): Bail de terres, pour
un an,
par Guillaume Noble, maître des ports de Lyon, à maître Martin de Troye, commis
pour le
roi à la trésorerie et recette du Languedoc ; MC/ET/XIX/161 (22 mai 1542): Martin
de
Troyes, naguères trésorier de l'extraordinaire des guerres ; MC/ET/XIX/161 (26
juillet
1542): Martin de Troyes, commis par le roi à la recette générale du Languedoc,
ci-devant
trésorier de l'extraordinaire des guerres ; MC/ET/LIV/20 (3 juillet 1544): Procuration
de Jean du Peyrat, lieutenant général en la sénéchaussée de Lyon, et Martin de
Troyes,
receveur général des financements audit lieu, pour emprunter à intérêt pour le
roi les
sommes de deniers que ses bons et loyaux subgectz et autres ses bienveillans luy
vouldront prester pour ses urgens affaires en ladite ville de Lyon , guerre contre
l'Empereur et le roi d'Angleterre MC/ET/XIX/179 (27 octobre 1549): Décharge de
blancs
signés de Martin de Troye, remis à Jean Gelée, contrôleur des aides et tailles
du
Lyonnais, commis dudit Martin de Troye, receveur général des finances du roi, établi
à
Lyon. ; MC/ET/XIX/167 (13 août 1545): Martin de Troyes, receveur général des finances
à
Lyon ; MC/ET/XIX/239 (4 février 1567): Testament concernant Claude Prunier, veuve
de
Martin de Troyes, receveur général de Lyon. Le 5 octobre 1554, alors qu'elle est
marraine de Clauda, fille de Nycolas Ballini, banquier, Clauda Prunia est dite
femme de
monsseigneur maistre Martin de Troye (Arch. mun. de Lyon, 1GG384,
n
o 427).
(É.R.)
Tufan, M.
OccurrencesTyard, Pontus de
Seigneur de Bissy. Né en 1521, chanoine de l'église
Saint-Vincent de Mâcon (1552), protonotaire du Saint-Siège (1552)évêque de Châlon
(1578-1594), poète associé à la Brigade. Cousin de Guillaume des Autels. Auteur
de
nombreux ouvrages dont: Erreurs amoureuses (1549); Continuation des Erreurs amoureuses
(1551); traduction de Leon Hebrieu de l'amour (1551); Solitare premier (1552);
Vers
liriques (1555); Solitaire second (1555); Discours du temps, de l'an et de ses
parties
(1556); L'Univers ou discours des parties de la nature du monde (1557); Mantice
(1558).
Eva Kushner, Pontus de Tyard et son œuvre poétique, Paris, Champion, 2001.
(É.R.)
Ulysse
Héros de L'Odyssée. Époux de Pénélope. Reconnu par son chien
Agros lors de son retour à Ithaque.
Un gentilhomme
Militaire à identifier (Ruisseaux, Ode VII, p. 139). Il se
rejoint le roi au Camp en juillet 1554 . Il semble s'être rendu en Grèce ou y avoir
séjourné: La Grece qui t'a congnu / Bien-venu / Dedans ses terres baignees... Il
a
participé à des combats en Italie ainsi que dans le Hainaut: Puis le faiz que tu
soutins, / (Et retins / Contre fortune constance) / Dans le Haynault...
(ÉR)
Urfé, Claude d’
Index MM. chevalier de l’Ordre et gouverneur du dauphin
François, futur François II || Claude d’Urfé (1501-1559) : proche de F1 puis d’H2
–
Chevalier de l’Ordre gouverneur du Dauphin François II – voir Marine Molins, p.
87 (et
précédente et suivante) qui pense que Fontaine s’est tourné vers d’Urfé suite à
la mort
du maréchal d’Annebault (1552) qui était son protecteur et que Fontaine avait suivi
en
Italie en 1539-1540 : Après la disparition d’Annebault, on peut se demander si
Fontaine
n’a pas souhaité se concilier un autre protecteur comparable sur plusieurs points,
pour
lequel il aurait éprouvé le même type de respect et de confiance. En raison de
l’importance de l’ode qui lui est dédiée en 1557, Claude d’Urfé (1501-1558), ancien
capitaine des guerres d’Italie, homme estimé et influent - mais, quant à lui, ruiné
dans
la construction de son château de La Bastie d’Urfé - semble en effet avoir pu regarder
un jour le poète avec bienveillance. Elevé à la cour et compagnon de toujours de
François Ier, dont il fut écuyer, il en impose par son autorité morale et son savoir
au
point que Catherine de Médicis en fait le gouverneur de son fils François en 1551,
comme
l’en félicite Ronsard en 1555, + dans son chateau d’Urfé a fait apposer le double
C en
croissant auquel Fontaine fait allusion à la fin de l’ode, Source : Molins / Barbier
propose Jacques D’Urfé (1539-1574), gouverneur du Forez (ép. Renée de Savoie),
gouverneur du Dauphin François II à la suite de son père
V. L.
OccurrencesVaillant, Mathurin
Conseiller au Parlement de Paris. Arch. nat. MC//ET//III/50
(16 mars 1547): Remise par Mathurin Vaillant, conseiller au Parlement, ex-lieutenant
du
prévôt d'Orléans, d'une somme de 53 livres, 12 sous, 4 deniers tournois. Arch.
nat.Châtelet, Insinuations Y//98 (8 juillet 1552, fol. 319): Mathurin Vaillant,
conseiller du Roi en la cour de Parlement et Jeanne Escoryot, sa femme: donation
mutuelle. Châtelet, Insinuations, Y//100 (30 septembre 1558): Mathurin Vaillant,
conseiller du Roi en la cour de Parlement: extrait de son testament par lequel
il lègue
ses biens à Jacques Viole, seigneur d'Aigremont, conseiller du Roi en la cour de
Parlement et à Jean Escoréol leJeune, conseiller du Roi en la cour de Parlement,
son
beau-frère. En 1565, sa femme est donnée veuve de Mathurin Vaillant, ce qui lui
permet
de se remarier avec Guillaume Chevallier, sieur de Baigneux-Sainct Berland, conseiller
du roi et maître ordinaire en la chambre des Comptes à Paris: Y//106 (13 avril
1565).
Arch. nat. Châtelet, Insinuations Y//114 (24 avril 1573, fol. 54 v°): Jacques Violle,
seigneur d'Aigremont et d'Andrezel, conseiller du Roi en la cour de Parlement:
donation
à Jeanne Escorcol, veuve de Mathurin Vaillant, conseiller du roi en la cour de
Parlement, de tous les biens meubles créances et conquêts immeubles à lui légués
par
ledit Vaillant. Jacques Violle et M. Vaillant figurent sur la même page d'étrennes
des
Ruisseaux (p. 169), après l'étrenne adressée à Barthélemy Faye, le gendre de Jacques
Viole. Cette concomitance permet l'identification de Mathurin Vaillant. (É.
R.)
Valentinois
OccurrencesVallambert, Simon de
Originaire d'Avallon, médecin, poète néolatin et français.
Présent, semble-t-il, à Lyon en 1541, Simon de Vallambert défend le modèle de Cicéron,
louant la concision des jeux d’esprit dans le De Oratore. Ils'intéresse à l’épigramme
alors en plein essor et l’avait définie essentiellement par la notion de brevitas
liée à
la varietas (Marine Molins, Charles Fontaine traducteur, p. 131-132; Marie Madeleine
Fontaine, Quelques traits du cicéronianisme lyonnais: Claude Guilliaud, Florent
Wilson,
Barthélemy Aneau et Simon de Vallambert , in Scitture dell’Impegno dal Rinascimento
all’
Età barocca, Fasano, Schena Editore, 1997, p. 35-71 et Véronique Zaercher, Le Dialogue
rabelaisien: le Tiers Livre exemplaire, Genève, Droz, 2000, p. 193-210. On lui
doit
aussi une traduction du Criton (Paris, O. Maillard, 1542). Il se distingue également
comme médecin de Marguerite de France, duchesse de Savoie, puis du Duc d'Orléans.
(ER)
Vasis, Jean
À ne pas confondre avec le peintre Jean Perréal, dit Jean de
Paris . Le surnom Jean de Paris , pour Jean Vasis, est indiqué dans les Ruisseaux.
Un
Jehan de Paris, barbier, figure dans les nommées de 1545, Arch. municipales de
Lyon,
CC40, f° 27 r°. (ER)
Vassé, Louis
Médecin à Lyon, originaire de Châlon ( Lodovici Vassæ
Catalaunensis ). 1500-1580 (SUDOC). Auteur de I'
Anatomen corporis humani
tabulæ quatuor
, Paris, Michel Fezandat, 1540; traduites par Jean Canape:
Tables anatomiques du corps humain universel, Lyon, Dolet, 1541.
(ER)
Vauzelles, Mathieu de
(ca 1490-1562) Fils du notaire Étienne de Vauzelles, frère
aîné de Jean et de Georges de Vauzelles, il étudie la jurisprudence à Pavie avec
François de La Cour le jeune. Il est dicteur en droit. Lieutenant particulier de
la
Sénéchaussée de Lyon (1512), juge civil et criminel des terres de l'Église choisi
par le
chapitre des comtes de Saint-Jean (1517), juge-mage de la Sénéchaussée (1517),
échevin
(1524, pendant plusieurs années), recteur de l'Aumône générale (1536), conseiller
au
parlement de Dombes (1534), vaocat général dans ce même parlement en mars 1535
(résignation de Claude de Bellièvre) jusqu'en 1557 ou 1559. Avocat du roi en la
Sénéchaussée (1536-1537). Beau-frère de Maurice Scève (épouse en premières noces
Claudine Scève, puis en secondes noces en 1551 Jeanne Fournier de Laval). Devise
D'un
vray zele , commune avec Jean de Vauzelles. Elsa Kammerer, Jean de Vauzelles et
le
creuset lyonnais (1520-1550), Genève, Droz, 2013, p. 27, 35 et surtout p. 37-41.
Auteur
du Traité des péages, Lyon, Jean de Tournes, 1550; Pro Pauperibus hospitalis Lugduni
consilium, Lyon, Jean de Tournes, 1555; In Consilium solenne (...) Scipionis de
Trigona
(...) in causa (...) ultimæ voluntatis confutatio, Lyon, Jean de Tournes, 1552.
Il est
le parrain de Claude, fille de Monsieur Cleppier, baptisée en l'église Sainte-Croix
le
22 mars 1555 (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n
o 528 ). Dans la même
église, le 17 janvier 1557 a. s. (1558 n. s.), il fait baptiser son fils Matthieu.
Il
est alors désigné comme advocat pour le Roy à Lyon . Les parrains sont Humbert
Faure,
conseiller pour le Roy et Claude Camuz . Les marraines sont dames Françoyse Mareschat,
femme de monsieur de Cheneviere, Françoyse de Pierre Vive et Pernette de Lespine
(n
o 959c). (ÉR)
Vendôme, cardinal de
OccurrencesVendôme, François de
(1522-1560).
Militaire et brillant courtisan. En
1557, il devient commandant général des bandes piémontaises.
(notice à
rédiger)
Vens, Mgr de
OccurrencesVergèce, Ange
Derrière Angelus peut se cacher Ange Vergèce (ca 1505-ca
1574), maître écrivain d'origine crétoise, qui a côtoyé Lazare de Baïf, ambassadeur
de
France à Venise, et Georges de Selve à Venise. Il enseigne ensuite le grec à Henri
Estienne et à Jean-Antoine de Baïf et il est chargé des manuscrits grecs de la
bibliothèque royale de Fontainebleau (hypothèse de Rémi Jimenes). Dictionnaire
des
lettres françaises. Le XVIe siècle, La Pochotèque, article Vergèce, Ange (Michel
Simonin
et Christine de Buzon). La suggestion de Marine Molins, dans son index le nom de
Johann
Engel, semble beaucoup plus fragile. Le registre de baptême de l'église Sainte-Croix
fait aussi état du baptême, le 1er mars 1550, de la fille d'un certain e Erasme
Angele
Menzel (Arch. mun. de Lyon, 1GG384, n
o 524).
(ÉR)
Vérins, M. de
Index MM. conseiller au Parlement de Paris ; il semble
impossible de le confondre avec François Verius
Vidilli, Jean
Arch. municipales de Lyon, CC/1189, 1572 (comptabilité
communale de Me Pierre Blache), Me Jehan Videlly, Greffier en la seneschaulcée
de Lyon .
Arch. dép. du Rhône, 3E340 (1547, testament de Pierre Faye, 11 septembre 1547):
maistre
Jehan Vidilly est le fils de feu maistre Hubert Vidilly, en son vivant parung des
greffiers de la seneschaut dud. Lyon et de dame Catherine Cropette.
(ÉR)
Villaines
OccurrencesVillars, François de
Conseiller, puis juge ordinaire de Lyon. Probablement
François de Villars qui, d'après Louis Moréri, Grand dictionnaire historique, 1732,
p.
100, est mort en 1562 à l'âge de 68 ans, lieutenant particulier, civil et criminel
du
presidial de Lyon. Arch municipales CC40. Nommées 1545, f° 25 v°: M(aistr)e François
de
Vilards conseiller: C£. Il fait baptiser sa fille Clémence - il est alors donné
comme
docteur en l'église Sainte-Croix le 25 juillet 1549 (1550 n. s.) (Arch. mun. de
Lyon,
1GG384, n° 181) et sa fille Marie, le 24 mai 1552, l'un des parrains étant alors
Jean
Tignat lieutenant pour le Roy à Lyon (n° 278). Lors du second baptême, il est désigné
comme juge ordinaire de Lyon. Sa fille Ysabeaud est baptisée dans la même église
le 27
septembre 1554 - il est alors juge ordinaire de Lyon. Le parrain est Philibert
Girinet,
secretaire de Saint-Etienne de Lyon et la marraine dame Loyse Taillemont et la
sage
femme (n
o 423). Le 15 août 1556, il fait baptiser Anna, en le
même église (n
o 790). Il est alors juge ordinaire de Lyon . Les
parrains sont Jehan du Fournel, lieutenant en la seneschau(ss)ée de Lyon et
mo(n)s(eigneu)r m(aistr)e Jacques, Brieaud, lieutenant p(ar)ticulier. Les marraines
sont
dames Claude Laurencin, Anne de Pierre Vive et Heleine Adveaux (?) . Toujours dans
la
même église, il fait baptiser le 26 août 1556 son fils Baltazar. Il est désigné
comme
juge ordinaire de Lyon . Le parrain est Henry Faye, conseiller au siege presidial,
Guichard de Cucharmoys, bonnetier (???) (n
o 850). Sa fille Lyenor
est baptisée le 24 novembre 1558, avec pour parrain Jehan Hanry et pour marraines
dames
Marguerite Ferlat et Lyenor Cleppier (n
o 1000). Le 13 novembre
1552, dans l'église Sainte-Croix, il est le parrain de Claude, fils de Nery de
Torveon,
au côté de Jehan Tignat (n° 331). Il est aussi parrain, le 22 septembre 1566, de
Jacquellyne, fille à maistre George de XXzer (tache), conseiller pour le Roy à
Lyon
(n
o 1176). Son épouse est Frans(oyse) (de) Gaiant, femme de
mo(n)s(eigneu)r le juge de Villars , d'après l'acte de baptême de dont elle est
l'une
des marraines le 26 décembre 1555 (Arch. mun. 1GG384, n
o 715).
(ÉR)
Villiers, Hubert-Philippe de
musicien qui fréquentait le château de Médan où Brinon
recevait Source : Marine Molins, Charles Fontaine traducteur, p. 64
Viole, Jacques
1517-1584. Conseiller au Parlement et aux Requêtes du Palais,
président aux requêtes. Seigneur d'Aigremont et Andrezel (Data BnF). Beau-père
de
Barthélemy Faye, qui a épousé sa fille Marie. Il est chargé, avec Jacques de Thou
et
Barthélemy Faye de réformer les coutumes des pays. Il fait partie d'une grande
famille
de parlementaires parisiens. Voir Olivier Poncet,
Pomponne de Bellièvre
(1529-1607): un homme d'État au temps des guerres de religion
, Paris, 1998,
p. 53).
(É. R.)
Virieu, Antoine
Enquêteur en la sénéchaussée de Lyon (est-ce un office
royal?). Archives municipales de Lyon, CC/46, Nommées de 1586, folio 22: Antoine
Virieu,
enquêteur pour le Roi à Lyon et CC/48, Nommées de 1586, folio 88: Guillaume Virieu,
receveur du taillon de Lyonnais, fils de feu Antoine Virieu, enquêteur pour le
Roi,
Lyon. Il est donc probablement décédé avant 1586. Il est le parrain d'Anthoine,
filz de
m(aistr)e Anthoine Chausson, clerc , baptisé en l'église Sainte-Croix le 12 janvier
1557
a. s. (1558 n. s.). Il est alors désigné comme enquesteur pour le Roy à Lyon .
Les
marraines sont dame Jane Margat et Clauda Berchiere (Arch. mun. Lyon, 1GG384,
n
o 959). Le 14 octobre (1558), en la même église, il fait
baptiser sa fille Jane. Le parrain est mons(ieu)r m(aistr)e Lambert Pinet advocat
. Les
marraines sont dame Jane du Four et Ancely Cour (n
o 986).
(ÉR)
Woeriot, Pierre
Peintre, sculpteur et graveur lorrain, connu pour avoir
réalisé le portrait sur cuivre de Louise Labé et pour avoir illustré les
Emblèmes et devises Chresiennes de Goergette de Montenay (1567).
Pascal Joudrier écrit qu'il «séjourne à Lyon en 1554-1555 puis régulièrement entre
1560
et 1568 » et qu'il « fréquente le milieu des huguenots réfugiés à Ferrare, et des
humanistes, des orfèvres et des imprimeurs lyonnais, avant-garde de la réforme
dans la
proximité de Genève » (Pascal Joudrier,
Un « miroir » calviniste : « Les
Emblemes, ou Devises chrestiennes » de Georgette de Montenay et Pierre Woeiriot,
1567-1571
, Genève, Droz, 2021, p. 18-19). (MV)
Xerxès Ier
Roi perse du Ve sicèle avant Jésus Christ. Il déclenche la
deuxième guerre médique (480 av. J.-C.) pour laquelle il lève une armée et une
flotte
considérables. Il finit vaincu par les Grecs au terme de la deuxième guerre médique,
assistant à sa défaite depuis le haut d'une colline. (ÉR)
Zeuxis
Peintre grec du Ve s av. JC. Un anecdote raconte que l'une de
ses œuvres, L'Enfant aux raisins, était si réaliste que les oiseaux venaient picorer
la
grappe. (ÉR)
Zoïle
Grammairien grec (né vers 400 av. J.-C. et mort en 320 av.
J.-C) célèbre pour avoir critiqué Homère. Il désigne par antonomase un détracteur.
(ÉR)