Équipe éditoriale

Le projet d’édition réunit une équipe de chercheurs sous la direction d’Élise Rajchenbach.

  • Jérémie Bichüe prépare une thèse de doctorat à Paris 3 sous la direction de Nathalie Dauvois, qui porte sur la querelle Marot-Sagon. Son mémoire de master portait sur la poétique du recueil des Blasons anatomiques du corps féminin.
  • Florence Bonifay est docteure en littérature française et professeure agrégée de Lettres Modernes (PRAG) à l’université Lyon 2 dans l’Institut de Communication (ICOM). Elle a soutenu une thèse sur les imaginaires groupeaux et les concurrences poétiques mises en scène dans des recueils parus de 1549 à 1586. Ses publications concernent la notion de concurrence, l’imaginaire groupal autour de la “Pléiade” et la relation des poètes avec leurs imprimeurs-libraires. Elle a constitué et mis en ligne une base de données qui recense environ 2000 pièces de contact entre poètes.
  • Marc Desmet est maître de conférences en musicologie à l’Université de Saint-Étienne et membre de l’IHRIM. Auteur d’une thèse sur les versions musicales de la paraphrase des psaumes de Philippe Desportes, ses travaux portent sur la musique spirituelle de langue française dans la première moitié du XVIIe siècle ainsi que sur la vie et l’œuvre du compositeur de la Renaissance Jacobus Handl, dit “Gallus” (1550-1591), au sujet duquel il prépare actuellement une monographie. Il a publié l’édition critique des Cantiques Spirituels (1622) de Charles de Courbes (Lyon, Symétrie, 2005/2013) ainsi qu’un volume consacré à la problématique de la monodie dans les psautiers français du XVIIe siècle (même éditeur, 2015).
  • Pauline Dorio est docteure en littérature française (Paris 3) et professeure agrégée de lettres au Lycée Français de New York. Ses travaux portent sur le genre de l’épître en vers et sa construction dans les recueils de poésie imprimés (thèse à paraître). Elle s’intéresse également aux querelles poétiques. Elle participe au projet d’édition des œuvres complètes de Michel d’Amboise mené sous la direction de Sandra Provini (Université de Rouen).
  • Grégoire Holtz est professeur agrégé au département d’Études françaises de l’Université de Toronto (Victoria College) et membre du CRRS (Center for Reformation and Renaissance Studies). Sa recherche porte sur la littérature de voyages de la Renaissance, sur les liens entre littérature et anthropologie ainsi que sur l’histoire du livre et des médiations éditoriales. Il a publié L’Ombre de l’auteur, Pierre Bergeron et l’écriture du voyage à la fin de la Renaissance et édité nouveaux aspects de la culture de l’imprimé (XVe-XVIIe siècles).
  • Elsa Kammerer est maître de conférences en littérature de la Renaissance à l’Université Lille 3 et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur l’humanisme lyonnais, les transferts culturels et la traduction. Elle a co-dirigé le projet ANR-DFG franco-allemand “Eurolab, Dynamique des langues vernaculaires dans l’Europe de la Renaissance” et elle est l’auteur de Jean de Vauzelles et le creuset lyonnais (1520-1550).
  • Maud Lejeune, docteure en histoire de l’art, assistante qualifiée à la Bibliothèque municipale de Lyon, a écrit des articles sur le peintre Bernard Salomon et le livre illustré lyonnais à la Renaissance. Elle a publié une édition critique des Pourtraits divers (1556, 1557) de Jean de Tournes (Droz, 2012), a collaboré à l’exposition “Lyon Renaissance” (Musée des Beaux-Arts, 2015-2016) et a écrit une thèse portant sur le rayonnement des gravures lyonnaises dans la production artistique en Allemagne aux XVIe et XVIIe siècles (à paraître).
  • Nina Mueggler, doctorante aux Universités de Fribourg (Suisse) et de Lyon 2, sous la direction de Thomas Hunkeler et de Michèle Clément, prépare une thèse intitulée “Nation et émulation. Tensions locales et nationales dans les recueils polygraphiques français (1529-1549)”. Elle est l’auteur d’articles sur la querelle de Marot et de Sagon, sur le recueil des Blasons anatomiques de 1543 et sur les Réseaux et sociabilité dans Le Parnasse des Poëtes Françoys modernes de Corrozet (1571).
  • Ugo Païs est agrégé de lettres modernes. Après deux années consacrées à la littérature du XVIe siècle, il prépare une thèse sous la direction de Michèle Clément (Université Lumière – Lyon 2) intitulée : Recherches de Christofle de Beaujeu : la poésie dans l’histoire au mépris d’Aristote ?
  • Élise Rajchenbach est maître de conférences en littérature de la Renaissance à l’Université de Saint-Étienne et membre de l’IHRIM. Ses travaux portent notamment sur la Renaissance lyonnaise, en particulier sur les relations entre les auteurs et les milieux de l’imprimerie (“Mais devant tous est le Lyon marchant.” Construction littéraire d’un milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1526-1551), Droz, 2016). Elle a édité les Rymes de Pernette Du Guillet (Droz, 2006) et a co-dirigé avec Guillaume de Sauza un ouvrage collectif sur Charles Fontaine, un humaniste parisien à Lyon (Droz, 2014). Consulter le cv.
  • Mathilde Vidal, ATER à l’Université Paris-Diderot, prépare actuellement une thèse de littérature française sur “La Poétique de l’étrenne de Marot à Scarron”, sous la direction de Jean Vignes. Ses recherches portant sur la poésie de circonstance à la Renaissance, elle a travaillé sur la poétique de la santé dans ce corpus ainsi que sur les étrennes de Jean Passerat et s’intéresse en particulier à la question du don poétique. Elle est l’auteur d’un panorama de l’étrenne en vers au XVIe siècle, paru dans la revue Seizième Siècle (2017) et prépare, avec Claire Sicard, un article sur le Recueil de Estrenes de François Sagon.
  • Sylvie Laigneau-Fontaine est professeur de littérature latine à l’université de Bourgogne. Après une thèse sur Catulle et les poètes élégiaques romains, elle s’est tournée vers la littérature néo-latine, en particulier vers sodalitium Lugdunense. Elle a publié une édition des Nugae (1533) de Nicolas Bourbon (Droz, 2008) et, en collaboration avec Catherine Langlois-Pézeret, une édition des Epigrammatôn libri duo (1538) de Gilbert Ducher (Champion, 2015), et a dirigé ou co-dirigé plusieurs ouvrages (La Silve. Histoire d’une écriture libérée en Europe, de l’Antiquité au XVIIIe siècle, en collab. avec P. Galand, Brepols, 2013 ; Petite patrie. L’image de la région natale chez les écrivains de la Renaissance, Droz, 2013 ; Savoir-vivre et grossièreté à la Renaissance, revue en ligne Camenae ; Machines à voler les mots. Idéologies, pratiques et techniques du plagiat, en collab. avec P. Bravo et G. Sangirardi, EUD, 2017).
  • Sandra Provini est maîtresse de conférences à l’Université de Rouen-Normandie et membre du CÉRÉdI. Ses travaux portent sur la poésie française et néo-latine des années 1500-1540. Elle dirige l’édition en cours des œuvres complètes de Michel d’Amboise.
  • Sarah Delale est spécialiste de la littérature du XVe siècle, elle a soutenu une thèse sur Christine de Pizan en 2017 (Diamant obscur. Composition et mise en livre de la narration chez Christine de Pizan), Sarah Delale travaille en particulier sur les manuscrits, leur mise en page et leurs dispositifs littéraires. Elle prendra en charge la transcription du manuscrit de la bibliothèque vaticane (Epistres, chantz royaulx, ballades, rondeaulx et dixains faictz a l’honneur de Dieu, Biblioteca Apostolica Vaticana, Reg. lat. 1630, vers 1536, en ligne). Elle fournira une lecture comparative du manuscrit avec l’édition donnée par Raffaele Scalamandrè (Un poeta della preriforma: Charles Fontaine, Rome, Edizioni di storia e letteratura, Archivo italiano per la storia della pietà, vol. 6, 1970) et transcrira les feuillets omis par Scalamandrè (traduction des Épîtres de saint Paul). Elle se propose également de commenter la ponctuation du manuscrit en comparaison avec celle des manuscrits lyriques du xve siècle. Ayant une bonne connaissance des formes fixes de la poésie lyrique au xve siècle, elle pourra nous renseigner sur l’usage que Fontaine fait de ces formes (ballade, chant royal et rondeau) et qui témoigne à la fois de l’héritage marotique du poète et d’une esthétique tombant alors en désuétude.