Index des personnes
Actéon
Petit-fils d'Apollon, transmué en cerf après avoir surpris,
lors d'une chasse, Artémis au bain.
Adonis
Fils de Cinyras et de sa fille Myrrha, amant d'Aphrodite, il est
tué lors d'une chasse par un sanglier. Il est d'une grande beauté.
Albisse, Jean
Secrétaire du roi. Archives nationales, MC/ET/XXIII/169, fol
306 vO (22 janvier 1563): Jean d'Albisse, notare et secrétaire du roi, seigneur
d'Yvor,
tuteur de ses enfants mineurs, et de feue Clemence Violle, jadis sa femme ;
MC/ET/XXIII/175, fol 124 (10 juillet 1565); MC/ET/XXIII/6 (3 juin 1551). Archives
municipales de Lyon, CC0284, taxes communales 1545: messire Jean Albisse, secretaire
du
Roi, fils de feu Robert Albisse, dont les heritiers sont taxés 5 livres . Son épouse
Clémence Viole acquiert la seigneurie de Beauregard le 10 avril 1552 (revendue
le 23
octobre 1555 à Jean Baronnat, conseiller au parlement de Dauphiné. Voir Antoine
Vachez,
Histoire de l'acquisition des terres nobles par les roturiers dans les provinces
du
Lyonnais, Forez et Beaujolais, du XIIIe au XVIe siècle, Lyon, Brun, 1891, p. 55.
(ÉR)
Albret, Henri II d'
Roi de Navarre, époux de Marguerite de Navarre (sœur de
François Ier) et père de Jeanne d'Albret. (ER)
Albret, Jeanne d’
Fille de Marguerite de Navarre et de Henri II d’Albret.
Mariée de force au duc de Clèves en 1541, elle fait casser le mariage en 1545.
En 1548,
elle épouse Antoine de Bourbon. Reine de Navarre en 1555. (ER)
Alibert, Noël
Dédicataire d'Antoine du Moulin à l'orée de sa traduction
d'Augustinus Niphus, Des Augures, ou divinations (Lyon, Jean de Tournes, 1545):
Alibert
est alors valet de chambre de la Reine de Navarre. Dédicataire de Jacques Focard
en tête
de la Paraphrase de l'Astroloabe (Lyon, Jean de Tournes, 1546): Alibert est identifié
comme valet de chambre du Roy et son singulier amy . Focard écrit: maddonnay à
exercice
approchant le tien, c'estoit Astrologie . Il évoque ton continuel, &
louable travail des choses supernaturelles . Ces deux dédicaces montrent que Noël
Alibert est visiblement féru d'astrologie. On lui attribue traditionnellement la
paternité de deux blasons (le cœur et l’oreille), derrière le nom d’Albert le Grand.
Voir Blasons anatomiques du corps féminin, éd. Julien Gœury, Paris, GF, 2016, p.
252.
Jean Visagier offre une épigramme à Albert le Grand, alias Noël Alibert, dans les
Epigrammata de 1537. Des Périers lui adresse une épigramme (Recueil des oeuvres
de feu
Bonaventure des Périers, Lyon, Jean de Tournes, 1544): A maistre Noel Alibert,
Lyonnois
. Voir Les Bibliothéques Françoises de La Croix du Maine et de Du Verdier sieur
de
Vauprivas, p. 194 : « NOEL ALIBERT, Lyonnois, Valet de Chambre de la Roine de Navarre.
Il a composé quelques Œuvres, desquels je n’ai pas connaissance » N. Rondot recense
un
Noël Alibert, peintre et verrier lyonnais, actif entre 1530 et 1545, ayant épousé
Benoîte Montgard (Les Peintres de Lyon du quatorzième au dix-huitième siècle, Paris,
Plon, Nourrit et Cie, 1888, p. 87, n° 276). il s'agit probablement du même homme,
car
dans son étrenne de 1546, Fontaine évoque les qualités de son ami en ces termes:
C'est
que du verre en mille formes / Tu en ouvres comme de cire. . L'hypothèse a été
soulevée
par Rosanna Gorris, Mythe et transmutation dans le Cymbalum Mundi , Le Cymbalum
Mundi:
actes du colloque de Rome (3-6 novembre 2000, éd. F. Giacone, Genève, Droz, 2003,
p.
168. Sur ce verrier, voir Tania Levy ( Mysteres et joyeusetés , thèse, vol. II,
p. 7),
qui propose plusieurs versions du prénom et du nom: Noel / Nesme Albert / Alybert/
Alibert / Alibel: Noël (ou Nesme) et Michel sont sans doute le même artiste ou
de
proches parents. Il(s) vive(nt) dans le quartier allant de l'hôpital à Ambronay
(...).
Marié avec Benoîte Mongars, il vit dans le même quartier que sa belle-famille (...).
En
1535, il partage son pennon avec de nombreux imprimeurs (EE 21, f°27). T. Levy
indique
les dates de 1515-1538. (ER)
Amboise, Catherine d’
Nièce du cardinal Georges d’Amboise, tant de Michel
d'Amboise. Protectrice, notamment, de Nicole le Jouvre, qui est à son service (date
indéterminée) avant de s'attacher à Jacques Thiboust, seigneur de Quantilly. Sur
Mme de
Lignières, voir A. Bergeron-Foote, Les Œuvres en prose de Catherine d’Amboise,
dame de
Lignières (1481-1550), thèse de l'École des Chartes (2002); Catherine d'Amboise,
Les
Devotes Epistres, éd. Yves Giraud, Fribourg, Éditions Universitaires de Fribourg,
2002 ;
Élise Rajchenbach, Nicole Le Jouvre, un poète en Berry , Bibliothèque d'Humanisme
et
Renaissance, t. LXXXII, 2 2020-2, p. 323-330. (ER)
Amyot, Jacques
1513-1593. Maître es arts à Paris, puis études de droit à
l'Université de Bourges. Précepteur des fils de Guillaume Bochetel puis professeur
de
latin et de grec à l'université de Bourges (protection de Marguerite, duchesse
de Berry
et sœur de François Ier) Helléniste. Précepteur des fils de Henri II en 1557. Grand
aumônier en 1561. Maître de la Librairie (1567). Traducteur d’Héliodore, de Diodore
de
Sicile, des _Amours pastorales de Daphnis et Chloë_ de Longus et de Plutarque.
(É.R.)
An(n)ebault, Jacques d’
Index MM. évêque de Lisieux. cardinal depuis le 9 déc. 1544 ;
† 1558
Aneau, Barthélemy
Humaniste, régent du Collège de la Trinité à Lyon en 1540. Il
se voit confier à trois reprises l'oraison de la Saint-Thomas (dont en 1538). C'est
lui
qui aurait recruté Fontaine pour enseigner au collège de la Trinité à Lyon. Gilbert
Ducher, Epigrammata, livre II, 1538, Ad Barptolemaeum Anulum . Voir Marie Madeleine
Fontaine, Brigitte Biot, Antoine Champigny. Mort en 1561. (ER)
Annebault, Claude d’
Échanson du roi en 1519. Participe aux tournois du Camp du
Drap d'Or en juin 1520. Lieutenant de la compagnie de François de Vendôme, comte
de
Saint-Pol, cousin du roi, qu'il suit en Italie du nord en 1524. Prisonnier à Pavie.
Devient seigneur d'Annebault à la mort de son père en 1534. Lors de la reprise
des
guerres d'Italie à partir de 1536, il joue un rôle important, notamment en Piémont.
Maréchal de France en 1538. À la fin de l'été 1539, François Ier nomme Claude
d'Annebault gouverneur du Piémont (arrive à Turin le 11 octobre 1539). Ambassade
à
Venise en décembre 1539. Il revient à la cour en avril 1540. À partir de 1543,
chef du
Conseil des affaires de François Ier, auquel il assistait régulièrement depuis
1540.
Mort en 1552. Lié à François Errault. Voir François Nawrocki, Claude d'Annebault
(v.
1495-1552), in Les Conseillers de François Ier, Rennes, PUR, 2011, p. 481-506.
(ER)
Astrée
Fille de Zeus et de Thémis, ou d'Astréos et d'Éos, déesse de
l'aurore). Elle est l'une des personnifications de la justice. (ÉR)
Athiaud, Mathieu
Avocat à Lyon. Il figure dans un extrait des registres de la
Sénéchaussée de Lyon daté du 23 décembre 1558, publié dans Claude Le Laboureur,
Les
Mazures de l'abbaye de l'Isle Barbe, tome I, vol. 2, 1681, p. 9. Échevin en 1542
(Arch.
municipales Lyon, BB/370). Il est docteur es droit, conseiller du roi en sa cour
de
parlement de Dombes (Précis historique sur J. Cleberger, Lyon, Dumoulin, Ronet
et
Sibuet, 1842, p. 6. Il figure dans le testament de Cléberger en 1546). Archives
municipales de Lyon, CC/946, comptabilité communale 1541-1542: figure parmi les
conseillers de la ville. (É.R.)
Aubert, Guillaume
Né en 1534 (Data BnF), originaire de Poitiers. Avocat en
Parlement de Paris à partir de 1553. Il a probablement introduit Scévole de
Sainte-Marthe auprès de Dorat, Ronsard, Baïf, Belleau et Passerat (Roche-Maillet,
Vie de
Sc. de Saincte-Marthe, p. 197-198). Il est également probablement lié à Étienne
Forcadel
par le frère de ce dernier, Pierre Forcadel, qu'il aurait introduit auprès de Jean
de
Morel et L'Hospital (voir Pierre Forcadel, épître liminaire du premier livre de
L'Arithmétique, 1557 et Françoise Joukovsky, introduction à l'édition d'Étienne
Forcadel, Œuvres poétiques, Genève, Droz, 1977, p. 31). En 1580, il est avocat
général à
la cour des Aides. Auteur de Vers de G. Aubert advocat en la Court de Parlement
de
Paris, à Monseigneur le Chancellier de L'Hospital. Avec la traduction latine de
Scévole
de Sainte-Marthe, sl. sd. Il publie également une Elégie sur le trespas de feu
Joach. du
Bellay Ang. par G. Aubert de Poictiers, Advocat en la Court de Parlement de Paris,
Paris, Fereric Morel, 1551. Voir Jean Brunel, p.151-152, cité par Florence Bonifay
dans
sa base Réseaux Poètes XVI:
https://sites.univ-lyon2.fr/ReseauxpoetesXVI/data/1560%20Vers%20de%20G%20Aubert%20-%20Traduction.pdf
(ÉR)
Aubery, Jacques
Avocat, lieutenant civil au Châtelet de Paris. Sieur de
Moncreau, en Anjou, ambassadeur extraordinaire en Angleterre pour négocier la paix
de
1555. Joachim du Bellay lui adresse un sonnet au sujet de cette mission (voir David
El
Kenz, Le massacre est-il né aux guerres de Religion? , in _La Révolution française.
Cahiers de l'Institut d'histoire dela Révolution française, 3, 2011 - En ligne,
note
10). Il est l'auteur d'une célèbre plaidoirie publiée plus tard sous le titre _Histoire
particulière de l'exécution de Cabrières et de Mérindol, et d'autres lieux de Provence,
particulièrement déduite dans le plaidoyer qu'en fit l'an 1551 par le commandement
du
roy Henry II et comme son advocat général en cette cause, Jacques Aubery, lieutenant
civil au Châtelet de Paris_, Paris, Cramoisy, 1645. Pour cette plaidoirie qui dura
sept
jours lors du procès de 1551, Jacques Aubery enquêta pendant treize mois (sur cette
affaire, voir Gabriel Audisio, L'affaire Cabrières et Mérindol: de la valeur des
témoignages (1545-1551), in _Le Parlement de Provence (1501-1790), Presses
Universitaires de Provence, 2002, p. 41-53). (É.R.)
Aublé, Marin
Précepteur des enfants du connétable Anne de Montmorency.
Archives nationales, MC/ET/XXXIII/24, fol. VIxxXIX v° (fol. 139 v°): reconnaissance
de
17 l. t., remboursables à la Toussaint, par Henri Maurice, libraire et relieur
de
livres, rue Saint-Jacques, près des Jacobins, à Marin Aublé, maître ès arts, étudiant
en
l'Université, demeurant au collège de Lisieux (25 novembre 1539). (ER)
Auteur de La Victoire et Triumphe d'Argent
OccurrencesBaïf, Jean-Antoine de
Poète membre de la Brigade, né en 1532 et mort en 1589. Élève
de Jean Dorat. (ÉR)
Baraillon, Jean (?)
Paradin, Mémoires de l'histoire de Lyon, 1571, p. 355, cite
Jean Barraillon parmi les premiers conseillers du siège présidial de Lyon. Il peut
toutefois également s'agir de Loïs Barrillon, qui figure également dans la liste
(voir
Barbier, Ma Bibliothèque poétique, qui identifie en effet Louis Braillon). Le Braillon
auquel s'adresse Fontaine est originaire de Paris, comme lui. Son père était honoré
des
muses et des rois. (É.R.)
Beaune, Jacques de
Surintendant des finances de François Ier (1518) à
l'influence politique considérable au terme d'une ascension remarquable, il perd
l'appui
du roi à la suite d'une différend avec le roi et avec Louise de Savoie. À l'issue
de son
procès, il est condamné à être pendu au gibet de Montfaucon. Voir Clément Marot,
Lorsque
Maillart, juge d'Enfer, menoit... , L'Adolescence clémentine. Voir Philippe Hamon,
Semblançay, homme de finances et de Conseil (v. 1455-1527), in Les Conseillers
de
François Ier, éd. Cédric Michon, Rennes, PUR, 2011, p. 117-130. Les pièces du procès
sont conservées au Archives nationales: voir Henri de Curzon, Trésor des chartes
(layettes). Ancienne série des Sacs (dite Supplément , volume 5: Mélanges, coffres
des
chanceliers. Inventaire analytique (J//941-J-968) (1911), p. 70-71 (J 958, pièces
1-4).
(ER)
Belleau, Rémi
Poète français associé à la Brigade (1528-1577). Originaire
de Nogent-le-Rotrou, il mène ses études à Paris à partir de 1553, où il fréquente
le
collège de Coqueret. À partir de 1563, il est le précepteur de Charles d'Elbeuf,
le fils
du marquis d'Elbeuf, puis de Charles de Lorraine, 4e duc de Guise. Rémy Belleau,
Œuvres
poétiques, éd. critique sous la dir. de Guy Demerson (5 volumes), Paris, Champion,
à
partir de 1995. (É.R.)
Belle Isle, M. de
Non identifié pour le moment. D'après la lettre à Jean de
Morel, M. de Belle-Isle se trouve à Paris. Il ne peut s'agir d'Albert de Gondi
qui ne
devient marquis de Belle-Isle qu'n 1573. (É.R.)
Beneri, M.
OccurrencesBertaut, Jacques
Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri
II et François II (1547-1560) , Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de
France,
2010, p. 89: Trésorier et payeur des Ligues Suisses. Archives nationales MC/ET/XIX/166,
2 décembre 1544. (ER)
Bèze, Théodore de
né en 1519, mort en 1605. Humaniste, poète, théologien
protestant. Études de droit à Bourges (1535-1539). À Paris, il fréquente l'officine
de
Vascosan (où il fréquente Jean Martin, Denis Sauvage, Jacques Peletier). Fuite
à Genève
en 1548. Traducteur de psaumes. Michel Simonin, Autour de Jean Martin: Denis Sauvage,
Jacques de Vintimille et Théodore de Bèze, in Jean Martin. Un traducteur au temps
de
François Ier et Henri II, Paris, Presses de l'École Normale Supérieure, 1999, P
33-42.
(ER)
Bidault, Jehan
Difficile à identifier. On trouve un Jehan Bidault dans un
document des archives départementales du Cher (minutes de Me Dyvoy, notaire à Bourges),
52365, Cayer notulaire de tous les contractz des venerables religieux abbé et couvent
de
Sainct Sulpice lez Bourges , f. 135 v°, 24 mars 1559 as (1560 ns): Jehan Bidault,
official dudict Bourges et doyen en ladicte esglise de Bourges . On sait que Fontaine
a
voyagé à Bourges où il a des amis. On conserve l'inventaire après décès d'un autre
Jehan
Bidault, clerc de l'église Sainte-Geneviève du Miracle des Ardants, rue
Neuve-Notre-Dame, ce qui correspond au quartier où a grandi Charles Fontaine (Arch.
nationales, MC/ET/XXIII/133, 22 août 1588. Rien ne permet toutefois de conclure
qu'il
s'agit de l'un d'entre deux. (ER)
Bievre, I. de
D'après le Dieu gard (1554) et les Ruisseaux (1555),
gentilhomme champenois. Ce destinataire n'est pas identifié dans l'état actuel
des
recherches. (ÉR)
Bolaud, Gilles
Destinataire non identifié, que Fontaine connaît depuis son
enfance (Ruisseaux, p. 205). Très probablement juriste au parlement de Paris, d'après
le
cycle où il apparaît. Est-il le frère de Christofle Boulaud, avocat au parlement
de
Paris, qui figure également parmi les destinataires de Fontaine? (ÉR)
Bolaud, X
Frère de Gilles Bollaud. D'après Ruisseaux, p. 25, Fontaine
connaît les deux frères depuis l'enfance. S'agit-il de Christofle Boulaud?
(ÉR)
Bon, Pierre
Capitaine. Probablement Pierre Bon, baron de Mévouillon (ou
Meuillon, Mévillon, Méolhon, Mévolhon) et de Montauban, capitaine de deux galères,
gouverneur de Notre-Dame de la Garde, gouverneur de Marseille (1562), chevalier
de
Saint-Michel (1565). Fils d'André Bon et de Jeanne de Tanne. Marié vers 1540 avec
Marguerite de Robin. Mort en 1578. Voir _Les Memoires de messire Michel de Castelnau,
seigneur de Mauvissière_, t. I, Bruxelles, Jean Léonard, 1731, p. 443.
(É.R.)
Bongrain, Pierre
Destinataire non identifié d'une épigramme de La Fontaine
d'Amour. Lié à un quartier Saint-Gervais? (ER)
Boulaud, Christofle
Avocat en Parlement de Paris. Pas de sources trouvée aux
archives. S'agit-il du frère de Gilles Bolaud?(ER)
Bourbon, Nicolas
Nicolas Bourbon l'Ancien (ca 1503-1550). Poète néolatin.
Soupçonné d'hérésie, il est emprisonné et, à sa libération, quitte la France pour
l'Angleterre en 1535. À son retour en 1536, il s'installe à Lyon. En 1540, il entre
au
service de Marguerite de Navarre et devient précepteur de Jeanne d'Albret. Une
épigramme
de Bourbon ouvre l'Adolescence clémentine de Marot. Voir les travaux de Sylvie
Laigneau-Fontaine. (ER)
Bourbon Vendôme, Antoine de
1518-1562. Époux de Jeanne d’Albret. Duc de Vendôme. Roi de
Navarre par son mariage. (ÉR)
Boyssoné, Jean de
Originaire de Castres (Tarn). Professeur de droit à
l'Université de Toulouse à partir de 1526 environ. Étroitement lié à la sodalitas
lyonnaise. Auteur de poèmes français et néo-latins. Conseiller de Savoie (à Chambéry)
à
partir de 1539. À Toulouse, soupçonné de sympathies avec l'hérésie, il a subi les
attaques du Parlement de Toulouse (accusé d'hérésie en 1532, emprisonnement, procès,
condamnation). Ami de Dolet et de Visagier, à Toulouse. Séjourne plusieurs fois
à Lyon,
de 1534 ou 1536 à 1539. C'est lui qui recommande Dolet à Gryphe lorsque l'Orléanais
doit
fuir Toulouse. À Chambéry, ses démêlés avec Julien Tabouet, procureur général à
Chambéry, mènent à son emprisonnement en 1551 et à la perte de son poste de conseiller
au Parlement. De 1551 à 1555, il enseigne à l'Université de Grenoble en attendant
la
révision de son procès au Parlement de Paris. Il recouvre son siège au Parlement
de
Chambéry en 1556. Voir Jean-Claude Margolin, À propos de quelques lettres conservées
de
Boyssoné à Dolet , in Études sur Etienne Dolet, le théâtre au XVIe siècle, le Forez,
le
Lyonnais et l'histoire du livre, Genève, Droz, 1993, p. 21-49, et Au temps de Barthélemy
Aneau: Jean de Boyssoné et l'humanisme lyonnais d'après sa correspondance , RHR
n°47,
1998, p. 11-24. La correspondance de Boysonné est conservée dans le ms 834 de la
Bibliothèque municipale de Toulouse. Voir également Henri Jacoubet, Jean de Boyssoné
et
son temps, Toulouse et Paris, 1930; Joseph Buche, Lettres inédites de Jean de Boyssoné
et de ses amis , Revue des Langues romanes, 1895, p. 176-190 et 269-278; 1897,
p.
117-197; François Mugnier, La Vie et les poésies de Jean de Boyssoné, Paris, 1897
(Genève, Slatkine Reprints, 1971) et Jehan de Boyssoné et le Parlement français
de
Chambéry, Paris, 1898; Richard de Boysson, Un humaniste toulousain: Jean de Boysson,
1505-1559 , Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de
Corrèze,
t. 33, 1911 et t. 34, 1912, passim, et M. Guibal, De Jo. Boyssonei vita, Toulouse,
Chauvin, 1863. (ER)
Braillon, Louis
Ludovicus Brallius. Médecin du roi, à Paris. Doyen de la
faculté de médecine. Sa fille, Madeleine Braillon épouse Jean Morély (qui s'installent
à
Genève. Leur premier fils a pour parrain Calvin). Clément Marot, qu'il a soigné,
lui
offre une épigramme. Archives nationales, MC/ET/III/3 (29 décembre 1529); MC/ET/III/5
(17 mai 1531); MC/ET/III/10 (21 octobre 1533); MC/ET/XIX/151 (14 janvier 1539).
Philippe
Denis, Jean Morély (ca 1524-ca 1594) et l'utopie d'une démocratie dans l'Église,
Genève,
Droz, 1993, p. 18, n. 8, p. 19, n. 10, p. 34. Henri Guy, Histoire de la poésie
française
au XVIe siècle, Clément Marot et son école , Genève, Slatkine Reprints, 1998 (Paris,
1910-1926), p. 184-185. Fontaine publie dans La Fontaine d'Amour une pièce au sujet
de
sa mort (donc entre 1539 - ou 1540 n. s.? - et 1545). (ER)
Briand, Jacques ou André
Fils du médecin André Briau (ou Brian) et de Clémence de
Rochefort (voir Antoine Péricaud, Notes et documents pour servir à l'histoire de
Lyon..., p. 49). Jacques Briau fut conseiller au siège présidial de Lyon (Danielle
Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Myen Âge..., art.
Briau).
À partir d'avril 1557 (provision), il est lieutenant général civil et meurt peu
après
(voir Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers royaux sous henri II et François
II
(1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2010, p.
72).
(ER).
Briand, Marie
Fille du médecin André Briand et de Clémence de Rochefort,
sœur d'André et de Jacques Briand (ou Bryau). Épouse de Noé Neyret.
(É.R.)
Briçonnet, Guillaume
Identification probable du recepveur de Glatigny avec
Guillaume Briçonnet, seigneur de Glatigny, secrétaire du roi, trésorier de la maison
de
la reine et des cent gentilshommes en 1506 et 1551, receveur général du Maine,
qui meurt
en 1534 (ce qui permettrait de dater la pièce parue dans La Fontaine d'Amour en
1545).
Voir Louis Moreri, Le grand Dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire
sacrée..., p. 486, col. 1. (ER)
Brielle, Marie
Lyonnaise. Sœur de Claude Brielle. Habite en la Grenette .
Maîtresse de Flora, la jeune épouse de Fontaine en 1545. (ER)
Brinon, Jean I
Jean I Brinon, seigneur de Villaines, mort en 1528. Père de
Jean II Brinon. Procureur au Parlement de Paris, premier Président du Parlement
de
Normandie, cancelier d'Alençon, président du conseil de la régente Louise de Savoie.
(ER)
Brinon, Jean II
Fils de Jean I Brinon, premier Président de Rouen, et de
Pernette de Perdriel, dame de Médan. Né vers 1520, meurt en 1555, ruiné. Étudie
le droit
à Orléans. En 1544, officier en la Chambre des comptes puis Conseiller du Roi au
Parlement de Paris. Mécène, notamment de la jeune Brigade. Seigneur de Villaines.
Auteur
des Amours de Sydere (vers 1548-1550, recueil perdu cité par La Croix du Maine,
1772,
vol. I, p. 465. Il bénéficie de nombreuses dédicaces (François Habert, Thomas Sébillet,
Claude Martin, Claude Goudimel, Marc Antoine Muret, Claude Colet, Érasme, Louis-François
Le Duchat, Gabriel Bounin, Ronsard). Bibliophile:
https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_06PRV01000SJX43310811137 Liste de ses
livres
conservés à la BM de Lyon:
https://catalogue.bm-lyon.fr/search/39a8e9c6-8173-4e16-82a1-738652816569 Tombeau,
à sa
mort: Mazarine 10694(A°, f. 14 et f. 15 (recueil Rasse de Neux). D’après Marine
Molins,
Fontaine connaît Brinon au moins depuis la fin des années 1530 si ce n’est avant.
Voir
Marine Molins, Charles Fontaine traducteur, p. 64 . (ER)
Bryau, Jacques
Un Jacques Bryau figure dans la Fontaine d'Amour. S'agit-il
du même que le Bryau(d) - sans prénom dans les Ruisseaux - qui apparaît comme conseiller
au siège présidial à Lyon (il s'agit de Jacques Briaud), puis comme lieutenant
(Odes,
enigmes et épigrammes)? Par ailleurs, un Jacques Bryaud figure dans un document
des
Arch. nationales, MC/ET/LXXXVI/28, le 12 avril 1551, comme docteur es droit (Bryan
ou
Bryau). Dans le même document figure Antoine Senneton, conseiller au Parlement
de Paris.
S'agit-il du même ou, du moins, de celui de La Fontaine d'Amour (qui est maître)?
Le
Présidial de Lyon est créé en 1551 (1552 ns). D'après Paradin, Mémoires de l'histoire
de
Lyon, livre III, 1571 (éd consultée), p. 355, Jacques Briaud fait partie des premiers
conseillers institués au siège présidial de Lyon, au côté de Jean Tignac, Hugues
du Puy,
Jean Barrillon, Nery de Torveon, Nicolas de Langes, Louis Barrillon, Guillaume
Lymandans, Jean du Fornel et Jean Dodieu.(ER)
Budé, Guillaume
Humaniste. Maître des requêtes du roi. Fontaine lui offre une
épitaphe. (ER)
Builloud, Pierre
Procureur du roi à Lyon. Dans un extrait des registres de la
Sénéchaussée daté du 19 janvier 1553 (1554 n. s.), M. M. Pierre Billoud figure
comme
procureur du roi. Publié dans, Ordonnances royaux, sur le faict de la justice et
authorité d'icelle, faictes par les Roys, François premier du Nom, Henry II. François
II. Charles IX. Henri III. et Henry IIII. à present regnant, Lyon, Pierre Rigaud,
1612,
p. 313. Voir l'abbé Pernetti, Recherches pour servir à l'histoire de Lyon, t. I,
Lyon,
Duplain, 1757, p. 235-236, au sujet du jésuite le P. Builloud: Son ayeul &
Pierre Builloud, son pere, étoient Procureurs-généraux au Parlement de Dombes séant
à
Lyon, tous deux gens de Lettres, savants dans les langues, et habiles Magistrats.
Le
dernier, dont Papyre-Masson a fait l'éloge en prose et en vers, mourut à Paris
en 1597
(...). Je ne puis m'empêcher de rapporter ici un trait de ce Pierre Builloud. Il
avoit
été élevé par le fameux Genebrard, qui devint Archevêque d'Aix. Ce Prélat s'étant
trouvé
dans cette ville en 1589 avec le Cardinal Caëtan, le Cardinal Bellarmin, et le
célebre
Prédicateur Panigarolles, qui fut fait Evêque d'Ast, Pierre Builloud les pria à
dîner;
il y joignit Mathieu de Vauzelles, son ami, et le P. Castorius, savant Jésuite:
ce
festin académique fit beaucoup de bruit par la réunion de tant de grands hommes,
plusieurs de nos Historiens en ont parlé; il fut appelé le festin d'Agathon, ou
des Sept
Sages: il se fit dans la maison paternelle des Builloud, encore existante dans
la rue du
Bœuf, et désignée par leurs armes, qui sont sur la porte. Toujours d'après Pernetti,
p.
268, la famille Builloud est alliée à celle des Scève. (É.R.)
Bureau, Jean
Cousin de Fontaine (probablement par alliance, par Marguerite
Carme). Notaire à Tournus dans le Mâconnois (documents des Archives départementales
du
Rhône - retrouver la cote dans mes propres archives). Confirmé par l'épigramme
de La
Fontaine d'Amour. (ER)
Buyer, Claude
Épouse d'Antoine Morelet de Museau et probablement mère de
Catherine de Museau. Arch. nat. MC/ET/XLIX/58, 20 décembre 1557: Claude Buyer,
veuve de
Morelet du Museau, sieur de la Marcheferriere, ambassadeur pour le roi en
Suisse.
Buzelin, Marie
Identité indécise. S'agit-il de Marie de Beuzelin, dame de
Villiers-les-Maillets, bourgeoise de Paris, épouse puis veuve de Robert d'Audebert
Valton, receveur de Nantes? Archives nationales, Châtelet, Y//104, fol 263 (15
octobre
1563): Marie de Beuzelin, donation à Ysabelle de Valton, femme de Robert de La
Haye,
conseiller du Roi et maitre des Requêtes oridnaires de l'Hôtel, sa fille, des greffes
et
tabellionnages de Nogent-le-Rotrou et de Montigny (note: Robert de la Haye est
le frère
de Jean de La Haye, écuyer, gentilhomme de la maison du Roi - Arch. nat. Châtelet,
Y//97, fol 301, 18 novembre 1549 et Y//102, fol 272, 31 mai 1560); MC/ET/CXXII/1385
(26
février 1551); etc. D'après Michel Simonin - qui semble la confondre avec sa fille,
mariée à Robert de La Haye -, elle est l'épouse de Robert de La Haye et très
probablement la destinataire de la Description d'une haye en equivoque, faite à
la
requeste d'aucune honorable dame nommée Marie de la Haye , publiée dans le Plaisant
_Boutehors d'Oisiveté_ (1553). Claude de Boissière lui adresse également des vers
au
début de son _Art poetique reduict en abrégé_ (priv. 7 septembre 1554). Simonin
signale
également qu'elle était liée à Le Caron (voir Michel Simonin, Le Plaisant Boutehors
d'Oysiveté (1553) , in Conteurs et romanciers de la Renaissance. Mélanges offerts
à
Gabriel-André Pérouse, éd. James Dauphiné et Béatrice Périgot, Paris, Garnier,
réimpr de
l'éd. 1997, p. 364). (É.R.)
Caille, Jacques
En 1551, mariage de sa nièce Marguerite Caille (fille de
Simon Caille, écuyer, prévôt des maréchaux de France en la sénéchaussée de Lyon,
Forez
et Beaujolais, et d'Anne Bullioud) avec Jacques Cadier, écuyer, seigneur de la
Brosse,
de Baize et autres lieu, élu pour le roi au pays et élection de Bourbonnais et
conseiller des comptes. Jacques Caille est alors chanoine de l'église collégiale
de
Saint-Just et prieur commendataire de Villemeux. Généalogie historique de la Maison
Cadier de Veauce , Revue historique de la noblesse, p. 137-138. Archives municipales
de
Lyon, CC/57, folio 137, nommées de 1555: Jacques Caille et Pierre de La Forge,
chanoines
de Saint-Just. Nicolas Bourbon lui offre également une pièce de ses Nugarum libri
octo
(Lyon, Gryphe, 1538, p. 463). (ER)
Calvy de La Fontaine
Poète et traducteur actif de 1534 à 1561. Son prénom (et donc
son nom) n'est pas clair: François (l'abbé Goujet)? Calvy (hypothèse de Guillaume
Berthon)? Il participe activement à la querelle Marot-Sagon. Guillaume Berthon,
Combattant marotique, traducteur humaniste, auteur évangélique. La trajectoire
de Calvy
de la Fontaine , Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes, 2020-2, n°40,
p.
163-182. (ÉR)
Cambray, Jacques de
Berruyer. Ami très proche de Barthélemy Aneau. Il est très
proche du milieu lyonnais. Chancelier de l'Université de Bourges (double responsabilité
universitaire et religieuse) en succession de Guillaume de Cambray, chancelier
dans les
années 1530, à ne pas confondre avec l'archevêque de Bourges du même nom, mort
en août
1505. Il joue un rôle important dans la diplomatie française sous François Ier
et Henri
II: il a ainsi assuré l'interim de l'ambassadeur du roi, Aramon, de 1546 à 1547
et de
1547 à 1550. (Marie Madeleine Fontaine, éd d'Alector, t. I, p. 352 et t. II, p.
844).
Dans les Odes, il est conseiller et aumonier du roy, chancelier de Bourges et
ambassadeur en Transsylvanie . Vindry, Les Ambassadeurs permanents au XVIe siècle,
p.
35, n° 37. (ER)
Canape, Jean
Médecin et traducteur en français de livres de médecine
(Galien, Louis Vasse, Guy de Chauliac). Évelyne Berriot-Salvadore, Enseigner les
indoctes , vulgariser la médecine , Seizième Siècle, n°8, 2012, p. 141-154. Élise
Rajchenbach, Médecins, chirurgiens, apothicaires: à qui sont adressées les traductions
médicales? Enquête sur l'édition lyonnaise des années 1540 , Renaissance and Reformation
/ Renaissance et Réforme, vol. 42, n°1, hiver 2019, p. 211-232. Arch municipales
CC40.
Nommées 1545, f. 24 v°. (ER)
Carme, Marguerite
Première épouse de Charles Fontaine, (mariage vers 1540,
morte avant février 1545, date probable du remariage de Fontaine avec Flora). Elle
est
issue d'une famille d'orfèvres lyonnais, les Carme. Cette famille est alliée à
Jacques
Gauvain, orfèvre et graveur qui a épousé l'une des filles de Guillaume Carme ou
Carmon,
dit Augustin (dorier). Voir Natalis Rondot, Les orfèvres de Lyon, du XIVe au XVIIIe
siècle, Paris, 1888. Fontaine est en procès pour la succession de son épouse: on
y
retrouve les noms de Carme et de Gauvain.. (ER)
Caton
OccurrencesCervières
Capitaine des Enfants de Lyon, une confrérie joyeuse. Voir
Jean Tricou, Les Confréries joyeuses de Lyon au XVIe siècle et leur numismatique
, Revue
Numismatique, 1937, p. 293-317; Jean Tricou, Les Enfants de la Ville, Lyon, Audin,
1938
(à lire) / Les Enfants de la ville , Bulletin de la société littéraire, historique
et
archéologique de Lyon, 14 (1937), p. 107-126. (É.R.)
César
Général et homme d'état romain du Ier siècle av J.-C. Grand
stratège et chef de guerre hors-pair. Il est l'allié puis le rival de Pompée.
(ER)
Chaillart, Jean
Notaire à Lyon. Arch. dép. du Rhône, 3E342, 23 avril 1549:
acte concernant Charles Fontaine, lié à l'héritage de sa première épouse Marguerite
Carme. Le nom de Jehan Bureau, notaire de Tournus en Mâconnais y apparaît associé
avec
celui de Fontaine. Archives municipales de Lyon, CC41, nommées 1545, f° 46 r°.
(ER)
Chalant, Jean
Non identifié, Un Annemond Chalant, docteur, a effectué
l'oraison de la saint Thomas en 1520 (Archives municipales de Lyon, CC/681, pièce
n°6).
(ER)
Chandelier, René
Personnage non identifié à ce stade des recherches. À l'orée
de 1555, il est à Rome, d'après l'étrenne que lui adresse Fontaine dans les Ruisseaux
(1555). Destinataire d'une pièce de Guillaume des Autels, A Maistre René Chandelier
,
dans La Replique de Guillaume des Autelz, aux furieuses defenses de Louis Meigret.
Avec
la Suite du Repos de Lautheur, Lyon, Jean de Tournes et Guillaume Gazeau, 1552.
Son nom
figurerait dans un interrogatoire de 1558 conservé dans BnF ms fr DUPUY 558, dans
le
cadre d'une affaire impliquant Odet de Selves, ambassadeur à Rome. Source de
l'information, À VÉRIFIER SUR LE MS: http://www.odile-halbert.com/wordpress/?p=21745
(commentaire du 3 décembre, 19h). (ÉR)
Chantecler, Charles de
Conseiller au parlement de Paris, impliqué dans le jugement
du procès de Fontaine à Paris. Il faut consulter Michel Popoff, Prosopographie
des
Parlementaires parisiens. (ER) Le prénom, donné par Marine Molins, n'est pas certain
(Claude?). Index MM. Né à Moulins, juge au baillage de Touraine – familier des
princes
de Bourbon – entre au Parlement en 1541 Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique
Chappuy, Claude
Poète (ca 1500-1575). Valet de chambre et bibliothécaire de
François Ier, puis secrétaire du cardinal Jean du Bellay. Auteur notamment de _L'Aigle
qui a fait la poule devant Landrecy_ (Paris, Roffet, 1543; Lyon, Le Prince, s.d.).
Louis
P. Roche, Claude Chappuys, ?-1575 : poète de la cour de François 1er, thèse pour
le
doctorat d'Université, présentée à la Faculté des lettres de Poitiers, Paris :
Les
Belles-lettres, 1929; Ullrich Langer, « La Flatterie et l’éloge : Claude Chappuys
et
François Ier », dans Isabelle Cogitore et Francis Goyet (éd.), L’Éloge du prince
: De
l’Antiquité au temps des Lumières, Grenoble, ELLUG, coll. « Princes (Princes) »,
2003,
p. 209-222; Florian Preisig, « « Marot y fut » : Le Discours de la court de Claude
Chappuys. », Renaissance & Reformation / Renaissance et Réforme, vol. 36, no
3,
2013, p. 22-59; Claire Sicard, « Le Discours de la court (Chappuys, 1543) et l’Ample
discours au roy sur le faict de ses quatre estats (Du Bellay, 1559) : variations
sur
l’harmonie du corps politique » [2008], dans Le Marquetis de Claire Sicard, 2 avril
2021, https://clairesicard.hypotheses.org/37. (É.R.)
Charles II d'Orléans
22 janvier 1522 - 9 septembre 1545. Sixième enfant et
troisième fils de François Ier et de Claude de France. Duc d'Orléans après la mort
du
Dauphin François en 1536, quand Henri devient Dauphin. Il appartient au parti du
roi,
avec la duchesse d'Étampes, contre le parti du Dauphin Henri avec Diane de Poitiers.
(ER)
Charles Quint
Empereur du saint Empire romain germanique. Rival de François
Ier. A pour emblème l'aigle.
Charpin, Étienne
Humaniste né à Saint-Galmier (mort en 1567). Prêtre perpétuel
de l'église Saint-Jean à Lyon, lié à Érasme, il est fin connaisseur de la bibliothèque
de l'abbaye de l'Île Barbe: à partir des manuscrits conservés dans cette dernière,
il
publie une Vie de Cyprien par le prêtre Pontius (1554), la première édition des
œuvres
d'Ausone (Lyon, Jean de Tournes, 1558), il fournit à Cujas un manuscrit exceptionnel
pour son édition du Code théodosien (1566). Bibliophile, il a fait imprimer le
catalogue
de sa bibliothèque en 1553 (perdu). Léopold Granger, Étienne Charpin (1567) prêtre
de
Lyon. À propos d'un livre de la Bibliothèque de Montbrison, Bulletin de la Diana,
1953,
p. 43-50. Pierre Chambert-Protat, Charpin et l'Île Barbe. Quelques gazouillis ,
carnet
Florus de Lyon. Une bibliolthèque et un auteur au milieu du neuvième siècle:
https://florus.hypotheses.org/1158#more-1158 (publié le 11 décembre 2018, consulté
le 10
mars 2022). Numelyo: https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_06PRV01000Rs100403715
(ÉR)
Charton
Chanoine. Lyon. Peut-être est-ce lui qui a prononcé l'oraison
doctorale de la Saint Thomas en 1544. Voir Archives municipales de Lyon, CC/963
(1544-1545), pièce n° 7: Rolle et parties de despenses du jour et feste Saint Thomas
1544 , et notamment, de XXX s. à Mons. Me Charreton, docteur et chanoyne de l'esglise
St-Paoul dudit Lyon, que avoit faict et prononcé l'oraison doctoralle. Archives
municipales de Lyon, CC/42, nommées 1551, folio 11: le chanoine Charreton possède
ung
grand tenement de maison, nommé le Chariot, assiz en la dicte rue (de Pierre-Scise),
jouxte le chemin tendant de la dicte rue à la fontaine des Expées (Excès) et l'église
Saint-Martin de la Chanal (Chana). L'immeuble est prisé 70£. CC/1191 (1571-1572),
f° 8
v°: mentionne un retrait du greffe des deux présentations faictes par led. Blache,
par
devant monsr Charreton, conseiller au siège présidial, contre messieurs les Jésuites
de
Tournon. S'agit-il du même homme? (ER)
Chesneau, Louis
Principal du collège de Tours, lecteur d’hébreu, précepteur
de Jean Brinon. Nicolas Bourbon loue dans ses Nugae de 1538 (p. 478) le trio que
forment
Saliat, Chesneau et Fontaine (voir traduction de ce texte dans Marine Molins, p.
39).
Chesneau figure aussi dans la dédicace que Muret adresse à Brinon en 1552 en tête
de ses
Juvenilia, et par une pièce reproduite par Léger du Chesne (Leodegarius a Quercu)
dans
ses Flores epigrammatum de 1555. Voir également Pierre Belon qui, en 1555 encore,
confirme le rôle de Chesneau près de Brinon. Régulièrement harcelé pour des raisons
religieuses dans les années qui précèdent, Chesneau est assassiné lors de la
Saint-Barthélemy. Marine Molins, Charles Fontaine traducteur, Genève, Droz, 2011,
p.
39-40; Jérémie Foa, Tous ceux qui tombent, Paris, La Découverte, 2021, p. 67-86.
(É.R.)
Circé
Personnage mythologique. Fille d'Hélios (le Soleil) et de
Perséis (sœur d'Éétès, de Dilemme et de Pasiphæ), magicienne qui apparaît notamment
dans
les œuvres d'Homère, d'Hésiode, de Virgile et d'Ovide. Dans l'Odyssée, elle métamorphose
les compagnons d'Ulysse en porcs. C'est aussi elle qui recueille et purifie Jason
et
Médée (sa nièce) après le meurtre d'Absyrtos. (É.R.)
Cléopâtre
Cléopâtre VII (ca 69 - 30 av. JC). Reine d'Égypte. Compagne
de Jules César puis de Marc Antoine.
Clepier, Jean
Avocat du roi à Lyon. Voir Archives municipales de Lyon,
Nommées de 1545 (?) (CC/25 folio 129 verso): Jean Clepier, avocat du Roi en la
Cour
ordinaire, de Lyon, a, dans la rue Tramassac, une maison estimée 50 livres par
an, qui
vaut, en fonds, 200 livres. Pour ses meubles, 100 livres. Voir également CC/144,
taxes
perçues au nom du roi, chartreaux des restes à lever et à recevoir (...) au mois
de
juillet 1545 (...) , folio 42, messire Jean Clepier, procureur du Roi, 25 sous
pour
denier, 27 livres 10 sous . Et CC/40, Nommées ou dénombrement des biens meubles
et
immeubles possédés par les habitants de Lyon (1545), folio 19: messire Jean Clepier,
promoteur de l'Eglise de Lyon, 100 livres . A. Péricaud, Notes et documents, 4e
partie,
p. 12, 15 décembre 1551, indique que le 15 janvier suivant , Jacques Frachet est
agréé
par J. Tignat, lieutenant-général de la sénéchaussée, comme principal du Collège
de la
Trinité, après qu'il eut fait une oraison latine en présence de l'official Buatier,
de
M. de Villars, de M. Cleppier et autres docteurs avocats . (É.R.)
Coligny, Odet de
10 juillet 1517-21 mars 1571. Frère de Gaspard de Coligny et
de François d'Andelot, il a pour précepteur Nicolas Bérauld. Cardinal dès 1533,
archevêque de Toulouse (1534) puis évêque de Beauvais (1535), il lutte dans un
premier
temps contre la montée du calvinisme puis il est excommunié en 1563 après sa conversion
au calvinisme. Il mène une activité de mécénat, en particulier dans les années
1550. Sur
l’accès de Fontaine à Odet de Coligny, par l’intermédiaire de Nicolas Bérauld et
Simon
Basier, voir Marine Molins, p. 32-33. (ÉR)
Colin
Destinataire d'une épigramme de La Fontaine d'Amour. Non
identifiable avec un prénom seul. (ER)
Content, François
D'après le Dieu gard de Nouvelles et Antiques Merveilles
(strophe 57), procureur en Parlement et condisciple de Fontaine au Collège du Plessis
où
il aurait reçu la maîtrise ès arts. (ÉR)
Coritain, M. P.
Ami de Fontaine, non identifié. Le patronyme n'existe
visiblement pas: il doit donc être déformé. (ER)
Corqueron
Maître de la chapelle du roi. Non identifié. S'agit-il d'une
déformation du nom de Certon? (ER)
Coulom, Philippe
Fontaine l'identifie comme contreroleur . S'agit-il du même
Philippe Coulon, clerc du trésorier de l'Extraordinaire des guerres Jehan Carré
en
février 1525? (AN MC//XIX//58, 31 mais 1525, cité par Philippe Hamon, _L'Argent
du Roi_,
chapitre I, Le Primat des dépenses , en ligne)? (É.R.)
Crequy, Jean de
Capitaine. Très probablement Jean VIII de Crequy (mort en
1555), seigneur de Canaples et capitaine de 100 gentilshommes du roi.
(ER)
Crussol, Antoine de
Fils de Charles de Crussol et de Jeanne de Genouillac. En
1544, il est sénéchal de Cahors en Quercy. En 1547, il est vicomte d'Uzès, comte
de
Tonnerre en 1556 avec Louise de Clermont-Tallard puis duc d'Uzès en 1656 et pair
de
France en 1572. Voir Marine Molins, liste des destinataires de Fontaine dans
<em>Charles Fontaine traducteur</em> (Droz, 2011), p. 311. L'identification
du vicomte d'Uzès à Antoine de Crussol, dans <em>La Fontaine d'Amour</em> ne
va pas de soi. Le père d'A. de C., Charles, meurt le 11 mars 1546 (1545 as) et
je n'ai
pas trouvé de trace de transmission préalable du vicomté d'Uzès à Antoine. Toutefois,
la
pièce de <em>La Fontaine d'Amour</em> souligne que le Viconte de Usez
commence (...) le grec et le latin , ce qui laisserait entendre que Fontaine s'adresse
à
un jeune homme (Antoine de Crussol est né en 1528). À approfondir, donc. (ER) Il
devient
Gentilhomme de la chambre du roi en 1555, et épouse en 1556 Louise de Clermont,
comtesse
de Tonnerre (une des dames de l'entourage de Catherine de Médicis). Pour plus de
détails
sur la carrière d'Antoine de Crussol, voir Nicolas Le Roux, <em>La Faveur du roi.
Mignons et courtisans au temps des derniers Valois</em>, Seyssel, Champ vallon,
2013, p. 57-58. (MV)
Danes, Pierre
1497-1577. Premier professeur de grec au Collège Royal en
1530 (Fontaine a suivi ses cours, d'après <em>La Fontaine d'Amour</em>). Il
quitte le Collège de France en 1535. En 1545, François Ier le nomme ambassadeur
de
France au concile de Trente, avec Claude d'Urfé et Jacques de Ligneris. Henri II
le
nomme précepteur du dauphin, futur François II. En 1557, il obtient l'évêché de
Lavaur
(dès 1523, curé de l'église Saint-Josse à Paris).. Index MM. Lecteur royal d’hébreu,
puis évêque de Lavaur, précepteur des enfants du roi.
Daniele
Hypothèse d'après l'étrenne de 1546: le prénom serait
Gabrielle. (ER) Index MM. dame
Daphné
Fille du dieu fleuve Pénée, nymphe poursuivie par Apollon.
Son père la métamorphose en laurier au moment où elle est sur le point d'être rejointe
par Apollon.
Datiches
Ami non identifié de Fontaine, destinataire d'une étrenne
dans la Fontaine d'Amour. (ÉR)
De la Landre, Jean
Pâtissier avec son frère (également dédicataire mais sans
prénom), Parisien installé à Lyon, dédicataire de Fontaine pour les étrennes de
1546.
(ER)
De La Landre, X
Frère de Jean de La Landre, destinataire de la même étrenne
en 1546. Pâtissier. (ER)
Des Autels, Guillaume
Magistrat et poète bourguignon, associé à la Brigade (1529-
ca 1580). Cousin de Pontus de Tyard. Il prend part aux débats, avec Louis Meigret,
sur
l'orthographe. Repos du plus grand travail (Lyon, Jea de Tournes, 1550); L'Amoureux
Repos (1551); Suite de l'Amoureux Repos (1553); Réplique de Guillaume des Autelz
aux
furieuses défenses de Louis Meigret (1556); Harangue au peuple françois contre
la
rébellion (1560). (É.R.)
Des Gouttes, Jean
Receveur des dîmes à l'église de Lyon. Auteur de Philandre et
Passerose (Lyon, Jean de Tournes, 1544). Voir l'introduction de Pascale Mounier
à son
édition du texte. Hypothèse d'une participation de Des Gouttes à la traduction
de l'
Orlando furioso (Lyon, Sulpice Sabon pour Jean Thelusson, 1543-1544). Voir É.
Rajchenbach, RHR n°71, 2011, p. 45-54. D'après Data BnF, 1509-1563.
(ÉR)
De Tournes, Jean
Imprimeur lyonnais. Voir les travaux de Michel Jourde ainsi
qu'Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchand. Construction littéraire
d'un milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551), Genève,
Droz,
2016. Alfred Cartier, Bibliographie des De Tournes, imprimeurs lyonnais, 1937.
(ER)
Didon
Reine phénicienne, fondatrice de Carthage. Épouse de Sychée
(Acherbas), roi de Tyr, assassiné par Pygmalion, frère de la reine. Voir Virgile,
Énéide, qui conte son histoire avec Énée, qui l'abandonne et entraîne ainsi son
suicide.
(ÉR)
Dieu
OccurrencesDiodore de Sicile
Historien grec du Ier siècle av. J.-C., dont Amyot a traduit
les Sept Livres de Histoires. (ÉR)
Dorat, Jean
Humaniste, helléniste, poète (1508-1588). Précepteur de
Jean-Antoine de Baïf et de Ronsard à partir de 1544. Principal du Collège de Coqueret
en
1547. Lecteur royal en grec au Collège Royal en 1560. Geneviève Demerson, Dorat
en son
temps, culture classique et présence au mode, Clermont-Ferrand, Adosa, 1979; Jean
Dorat,
poète humaniste de la Renaissance, éd. Christine de Buzon et Jean-Eudes Girot,
Genève,
Droz, 2007. (É.R.)
Douaren, François
1509-1559. Juriste et professeur de droit à l'Université de
Paris puis, à partir de 1538, à l'Université de Bourges. Voir E. Jobbé-Duval, François
Le Douaren (Duarenus), 1509-1559 , in Mélanges P.-F. Girard, Paris, Rousseau, 1912;
Bourges à la Renaissance, hommes de lettres, hommes de lois, éd. Stéphan Geonget,
Klincksieck, 2011. (É.R.)
Du Bellay, Guillaume
Seigneur de Langey (1491-1543). Frère du cardinal Jean du
Bellay et de Martin du Bellay. Gouverneur de Turin en 1537 puis vice-président
du
Piémont. Il meurt à Lyon le 9 janvier 1543. Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique. V.-L. Bourrilly, Guillaume du Bellay, seigneur de Langey (1491-1543),
Paris,
Société nouvelle de la librairie et d'édition, 1904. (ER)
Du Bellay, Joachim
Poète français (ca 1522-1560), auteur notamment de la
Deffence et Illustration de la Langue Françoyse, où il s'en prend, notamment, à
Fontaine. Membre de la Brigade.
Du Bourg, Antoine
1490-1538. Lieutenant civil au Châtelet de Paris (1526),
maître des requêtes (1532) puis président du Parlement de Paris 1534). Le 16 juillet
1535, il est chancelier de France (mort d'Antoine Duprat). Il meurt renversé par
sa mule
lors d'un voyage à Laon avec le roi François Ier. Voir Olivier Poncet, Antoine
du Bourg
(av. 1490-1538). De la fonction au Conseil? , in Les Conseillers de François Ier,
éd.
Cédric Michon, Rennes, PUR, 2011, p. 353-363. (ER)
Dugué, Antoine
Cousin germain de Fontaine. Fils de Jehan II Dugué, l'oncle
de Charles Fontaine. Frère, entre autres, de Jacqueline Dugué, qui a épousé Nicole
Le
Coigneux. Conseiller du Roi et contrôleur général de la marine de Ponant en 1575.
Voir
Élise Rajchenbach, Une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, tome LXXXIII-1,
2021, p. 13-46.
Dugué, Robine
Mère de Charles Fontaine, morte en 1522. Voir Élise
Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur
quelques documents d’archives récemment exhumés) », <em>Bibliothèque d’Humanisme
et Renaissance</em>, n<sup>o</sup> LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Dugué, X
Membre non identifié de la famille maternelle de Charles
Fontaine, avec qui le poète se rend à Venise.
Du Lyon, Antoine
Seigneur de Preuilly, de Gentilly et de Jullenatz. Entre
comme Conseiller au Parlement de Paris en 1531 (Barbier, Ma Bibliothèque poétique,
p.
227). Archives nationales, Châtelet de Paris, Insinuations Y//86, fol. 239 v° (25
juin
1540): conseiller du Roi en la cour de Parlement , marié à Catherine de Chanouvrier.
Reçoit en donation la terre et seigneurie de la Garde, paroisse de Saint-Igny-de-Roche,
diocèse d'Antins, au pays de Mâconnais. MC/ET/XXXIII/27 (1543): conseiller et auditeur
en la Chambre des comptes . MC/ET/XXXIII/32/A, fol. VIxxx cad 130, 8 juillet 1546:
conseiller du Roi, auditeur en la Chambre des comptes . Insinuations Châtelet de
Paris
Y//97, fol. 74 v° (17 octobre 1551): Conseiller du Roi et auditeur en la chambre
des
comptes , époux de Perrette du Pré, beau-père de Catherine Fumée, veuve de Claude
Le
Charron, avocat en la cour de Parlement. Voir Félix Aubert, Recherches sur
l'organisation du Parlement de Paris au XVIe sicèle (1515-1589) , Nouvelle Revue
historique de droit français et étranger, vol. 36 (1912), p. 227. (ER)
Du Moulin, Antoine
Mâconnais installé à Lyon, qui collaboreà partir de 1545,
avec Jean de Tournes, auprès duquel il joue le rôle d'éditeur humaniste. Voir Élise
Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire d'un
milieu
éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551).
Du Peyrat, Jean
Lieutenant general pour le roi en la sénéchaussée de Lyon.
Arch. municipales CC40. Nommées 1545, f. 21 r°: 300£. D'après Antoine Péricaud,
Notes et
documents pour servir à l'histoire de Lyon, 4e partie, il meurt le 15 janvier 1550
(n.
s.). Il était lieutenant-général depuis 1532. Père de Madeleine du Peyrat. Il est
le
destinataire de poèmes de Claude Rousselet (Epigrammata, 1537, p. 15, 49 et 69),
de
Nicolas Bourbon (Nugæ, 1538, liv. VIII, carm. 145 et 146) et il est le destinataire
d'une épître de l'imprimeur publiée à la fin du Courtisan (Lyon, Juste, 1538).
(ER)
Du Peyrat, Madeleine
Épouse de Claude Tourvéon. Fille de Jean du Peyrat et de
Claudine Laurencin.
Du Puy, Hugues
Lieutenant particulier en la sénéchaussée de Lyon. Fils de
Jean Dupuy, notaire et châtellain de Saint-Galmier et de Jacqueline Taupeau. Docteur
en
droit, avocat puis lieutenant particulier à la sénéchaussée de Lyon, conseiller
de Lyon
et enfin, en 1572, Premier Président au Parlement à la Dombes. Sa sœur Claire a
épousé
Claude Laurencin, receveur des tailles et mécène à Lyon. En 1537, Hugues Dupuy
a acquis
la terre et la châtellenie de Vitigneux en Forez ainsi que la terre et la seigneurie
du
Fay (sur Saint-Jean-Bonnefonds) (AD Loire B 2198 f. 2 v°) Il était également seigneur
de
la Motte. Voir aussi Arch. Hosp. Lyon B 282, (E167) (indiqué par Longeon). Claude
Longeon, Une Province française à la Renaissance. La Vie intellectuelle en Forez
au XVIe
siècle, St-Étienne, Centre d'Études foréziennes, 1975, p. 72. Citant Vindry,
Parlementaires français au XVIe siècle, t. I, fasc. 1, p. 211. Claude Rosselet,
Epigrammata, Lyon, Gryphe, 1537, p. 117. Élu lors des élections consulaires la
fin 1536
pour l'année suivante (Arch. mun. Lyon, BB 1-370???). (ER)
Durand, Guillaume
Le premier régent du Collège de la Trinité, en 1527-1538,
mais ce n'est probablement pas lui, dans les Estreines de 1546 (il a eu des Muses
parisiennes comme Fontaine). (ER)
Du Rochay, Michel
Il s'agit probablement de Michel du Rochay ou Michel de
Rochay, dont on trouve la trace, à la même période, à Bourges. Archives du Cher,
E/2402
(1549-1551), folio 339: Léonard Deneuf, marchand tapissier de Felletin, promet
de faire
et de fournir maître Michel de Rochay, demeurant à Bourges, la garniture de salle
basse
du logys dudict Rochay en ceste ville de Bourges (...) . La commande comporte aussi
des
armoiries. Voir aussi E/2366 (1559-1560): Michel du Rochay est cité comme procureur(...)
anticque(...) de (la) fabrique (= procureur antérieur à la date du document) de
l'église
Saint-Médard à Bourges. (ER)
Du Tronchet, Bonaventure
Poète qui offre diverses pièces à Fontaine. La Tayssonière
lui offre, dans Les Amoureuses occupations (Lyon, Rouillé, 1555), une ode, Sur
le livre
de son adolescence . Il s'agirait d'un recueil resté manuscrit et cité par Antoine
du
Verdier, Les Nuits amoureuses de sa Thalie. Source: Guillaume de La Tayssonière,
Œuvres
poétiques, éd. Paul Guichard, Saint-Just, A. Bonavitacola, 1994 p. 153 (cité par
Florence Bonifay, base Réseaux Poètes XVI). (ÉR)
E. H.
Poète qui se reconnaît obscur et qui se plaint d'être
légèrement moqué de Fontaine. (ÉR)
Éaque
Fils de Zeus et d'Égine, roi des Myrmidons puis juge des
Enfers. (avec Minos et Rhadamanthe).
Énée
Prince troyen échappé de Troie en flammes. Amant de la reine
carthaginoise Didon, qu'il abandonne.
Enfants de Lyon
Confrérie
joyeuse. Voir Jean Tricou, Les Confréries joyeuses de Lyon au XVIe siècle et leur
numismatique , Revue Numismatique, 1937, p. 293-317; Jean Tricou, Les Enfants de
la
Ville, Lyon, Audin, 1938 (à lire) / Les Enfants de la ville , Bulletin de la société
littéraire, historique et archéologique de Lyon, 14 (1937), p. 107-126.
(É.R.)
Époux de Melle Lallier
Époux non identifié de Mademoiselle Lallier, non identifiée.
Il a séjourné en Italie en même temps que Fontaine (fin des années 1530?).
(ÉR)
Errault, François
Chevalier. Conseiller au Parlement de Paris le 12 novembre
1532, puis Président en la Cour du Parlement de Piémont (à Turin) du 16 févr. 1539
au 28
nov. 1543. Garde des Sceaux le 12 juin 1543, destitué de son office en 1544. Sa
fille,
Geneviève, est mariée à Jacques Morin, seigneur de Loudon, conseiller au parlement
de
Paris. Marine Molins: lié à Germain de Brie et proche de Claude d’Annebault et
de Jean
du Bellay. Sr de Chemans près d’Angers. Mort en 1544, à Châlon sur Marne, le 3
septembre
(en compagnie de l'Amiral d'Annebaut, traittant la Paix entre le Roy et l'Empereur
(Anselme de Sainte-Marie). Époux de Marie de Loyne, fille de François de Loynes
et
d'Anne le Boulanger. Voir Anselme de Sainte-Marie, Histoire de la Maison Royale
de
France, et des grands officiers de la Couronne, vol. 2, 1674, p. 96. Voir Lucien
Romier,
Les Institutions françaises en Piémont sous Henri II , Revue historique, t. 106,
fasc. 1
(1911), p. 1-26 (plus particulièrement p. 8). Cédric Michon, La Valse des gardes
des
sceaux , Les Conseillers de François Ier, PUR, 2011. Isidoro Soffietti, La Costituzione
della Cour de parlement di Torino , Rivista di storia del diritto italiano, t.
XLIV,
1976, p. 305-308. (ÉR)
Este, Anne d’
1531-1607. Fille de Renée de France et d’Hercule d’Este, duc
de Ferrare, épouse de François de Lorraine, duc de Guise (1548), puis de Jacques
de
Savoie, duc de Nemours (1566). Base Cour de France :
http://cour-de-france.fr/squelettes/bases/maisons/maisons_fiche.php?numero=642.
(ER)
Este, Hercule II d'
Duc de Ferrare, époux de Renée de France et père d'Anne
d'Este, duchesse de Guise. (ER)
Este, Hippolyte d’
Cardinal de Ferrare, archevêque de Lyon du 29 octobre 1539 au
11 mai 1551. Son frère Hercule, duc de Ferrare, a épousé Renée de France, fille
de Louis
XII). Grand mécène. (ER)
Fabius
Homme politque et militaire romain du IIIe s av. J.-C. Il
participe à la deuxième guerre punique contre Hannibal. Dictateur en 217 av J.-C.
puis
consul de Rome. (ER)
Fabricius
Homme politique romain du IIIe s av J.-C., qui incarne la
vertu romaine. Il est plusieurs fois consul. (ÉR)
Faure, Imbert
Échevin à l'orée de 1546. Arch. municipales de Lyon, CC/940,
comptabilité de Jacques Coulaud (1540-1541): Conseiller de la ville (au côté d'Hugues
de
La Porte). En 1559 et 1560, il figure dans la comptabilité de la ville comme seigneur
de
la Salle et maison forte de Theyzé (Arch. municipales de Lyon, CC/1065, 1558-1559;
CC/1080, 1559-1560). Voir aussi la correspondance de la commune de Lyon, Arch.
municipales, AA/46 (pièces 73-76: plusieurs correspondants dont Imbert Faure: aller
voir
pour identifier le document en question et en obtenir la date). Élections consulaires,
arch. municipales de Lyon, BB/370: 1538, 1544, 1545, 1550, 1560. D'après Arch.
municipales de Lyon, CC/977, 1547-1548 (pièce n° 18), il est conseiller de la ville,
esleu au lieu de Jehan Cléberger, pour ce qu'il estoit allé de vie à trépas . En
1555-1556 (Arch. municipales de Lyon, CC/1029, comptabilité communale), il est
Me
Humbert Faure est conseiller général, superintendant des deniers communs des villes
de
la généralité de Lyon . Voir aussi Arch. municipales de Lyon, BB/394, pour cette
fonction (au moment où elle est supprimée - son nom apparaît). En 1544-1545, figure
dans
la comptabilité communale (Arch. municipales de Lyon, CC/963, pièce n° 23) la recette
d'une pension de XXX l. réachaptée par Humbert Faure, le VII décembre MVcXLII .
Figure
dans les taxes perçues au nom du roi (Arch. municipales de Lyon, CC/144, 1545-1554).
En
1559-1560, on trouve trace d'une vente à noble Hymbert Faure, seigneur de Theizé,
bourgeoys cytoien de Lyon, au prix de dix mil l. t. d'une rente de 800 l. t. (Arch.
municipales de Lyon, CC/1081, 1559-1560, pièce n° 15). Voir aussi, sur la rente,
CC/1097
(1561-1562). En 1557-1558, il apparaît comme général surintendant des deniers communs,
dons et octroys (arch. municipales, CC/1047, 1557-1558, comptabilité communale
de
François Coulaud). En 1569 puis en 1570, damoyselle Anne Gondelfinger est donnée
comme
vefve feu noble Humbert Faure, en son vivant seigneur de Thézé, bourgeoys citoyen
de
Lyon (arch. municipales de Lyon, CC/1163, 1568-1569; CC/1180, 1570-1571 et plus
tard
encore). Elle est encore désignée comme sa femme (et non veuve) en 1565-1566 (Arch.
municipales de Lyon, CC/1136, 1565-1566). Quartier de la Grenette (Fontaine d'Amour).
(ER)
Faye, Barthélemy
Conseiller au Parlement de Paris. Fils de Pierre Faye et de
Catherine Patarin, oncle de Pomponne de Bellièvre. La seigneurie d'Epesses se trouve
dans le Lyonnais. Il épouse en 1541 Marie Viole, issue d'une grande famille de
parlementaires parisiens (Olivier Poncet, Pomponne de Bellièvre (1529-1607): un
homme
d'État au temps des guerres de religion, Paris, Mémoires et documents de l'École
des
Chartes, 1998, p. 53-54). Il meurt en 1581 (notice BnF). Voir Arch. nat., Châtelet
de
Paris, Y//97, fol. 466 v° (29 juillet 1552): Barthélemy Faye, seigneur d'Epesses
(ou des
Episses), conseiller du Roi en la Cour de Parlement: donation à Jacques Faye, écolier
et
étudiant en l'université de Paris, son fils, de 30 écus d'or soleil de rente. Il
publie
les _Commentariorum juris civilis_ de François Connan (Bâle, Nikolaus Episcopius,
1557).
Chargé de réformer les coutumes des provinces avec Christophe de Thou et Jacques
Viole,
il est l'auteur de divers ouvrages de coutumes, ainsi que de l'_Ernegumenicus_
(1571) et
de l'_Alexicacus_ (1571). (É. R.)
Faye, Estienne
Estienne Faye est nommé official de la primatiale Saint-Jean de
Lyon par l'archevêque en 1525 (Gallia christiana, éd de 1715, tome 4, publié en
1728, p.
181). On le retrouve à cette fonction en 1542-1543, instruisant le procès d'Étienne
Dolet auprès de Mathieu Oroy (Procès d'Estienne Dolet, éd. Alphonse Honoré Taillandier,
Paris, Techener, 1836, p. 3-4). Verdun-Léon Saulnier, Maurice Scève, t. II, p.
277:
Estienne Faye, docteur ès droit, custode de l'église Sainte-Croix en la grande
église,
official de la Primace de Lyon, vicaire général, tant au spirituel qu'au temporel,
du
cardinal de Ferrare, archevêque et administrateur perpétuel de l'archevêché, et
Comte de
Lyon, primat de France. Il eût son rôle dans les poursuites dernières engagées
contre
Dolet. Jean Beyssac, Les Custodes de Sainte-Croix , Bulletin de la société littéraire,
historique et archéologique de Lyon, 1929, p. 36, et Les Chevaliers de l'Église,
p. 85.
Mort entre le 15 et le 27 octobre 1551. Claude Rousselet lui adresse une épigramme
(Lyon, Gryphe, 1537). (ER)
Fernel, Jean
Ca 1497-1558. Médecin, mathématicien, astronome et physicien
(à Paris). Docteur de la faculté de médecine en 1530. Premier médecin du roi sous
Henri
II. Il enseigne les mathématiques au collège de Cornouaille en 1536. Source:
https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/biographies/?refbiogr=4676 Nicolas
François Joseph Eloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne,
tome
2, Mons, H. Hoyois, 1778, p. 208-213. (É.R.)
Ferrand, Jean
Fontaine l'appelle Maître . Il existe une famille de
laboureurs à Clamart qui porte le nom de Ferrand et dont est issu un certain Jean
Ferrand, prêtre. Voir Archives nationales MC/ET/LXXIII/17 (9 décembre 1551) et
MC/ET/XXXIII/182 (23 mai 1563). (É.R.)
Fontaine, Benoist
Frère de Charles Fontaine, vivant en 1522, mort tôt. Voir Élise
Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur
quelques documents d’archives récemment exhumés) », <em>Bibliothèque d’Humanisme
et Renaissance</em>, n<sup>o</sup> LXXXIII-I (2021-1), p.
13-45.
Fontaine, Charles
OccurrencesFontaine, Gaspard
Fils de Ch. Fontaine. Présenté comme petit filz dans les
Estreines (probablement parce que très jeune). Il est le premier fils que Fontaine
ait
avec Flora. Voir l'épître dédicatoire à Jean Bureau au début de sa traduction
d'Artémidore (1546): Plus de quatre ou cinq moys, devant que ma Fleurie m'eust
faict mon
fils Gaspard, qui est le seul et premier d'elle et de moy... (ER)
Fontaine, Jacqueline
Sœur de Charles Fontaine, morte avant 1533. Voir Élise
Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance à l’ombre de Notre-Dame
(sur
quelques documents d’archives récemment exhumés) », <em>Bibliothèque d’Humanisme
et Renaissance</em>, n<sup>o</sup> LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Fontaine, Jean III
Deuxième fils de Charles Fontaine (probablement issu du
premier lit). Qualifié en 1555 de fils aisné . Auteur de l'Hortulus puerorum /
Petit
Jardin pour les enfants, fort agreable et profitable pour aprendre Latin (Lyon,
Louis et
Charles Pesnot, 1561), ouvrage d'apprentissage du latin régulièrement réédité au
XVIe s
et au début du XVIIe s (numérisé dans Gallica, BM Lyon Rés 803635). Voir le carnet
de
recherche du projet Font@ine: https://chfontaine.hypotheses.org/1042, et Elsa Kammerer,
« Grossesse, naissance et petite enfance sous le regard d’un poète de la Renaissance,
Charles Fontaine », dans naissances et enfantements en France à la Renaissance,
éd.
Nerina Clerici-Balmas, n° spécial de Plaisance. Rivista di letteratur francese
moderna e
contemporeana, n° 14, Anno v, 2008, p. 29-48. (ER)
Fontaine, Jehan II
Père de Charles Fontaine mort en 1522. Marchand de grain,
bourgeois de Paris. Voir Élise Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance
à
l’ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
<em>Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance</em>, n<sup>o</sup>
LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45. (ER)
Fontaine, Pierre
Frère de Charles Fontaine, marchand de grain comme son père.
Mort avant 1530. Voir Élise Rajchenbach, « Charles Fontaine Parisien : Une enfance
à
l’ombre de Notre-Dame (sur quelques documents d’archives récemment exhumés) »,
Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, no LXXXIII-I (2021-1), p. 13-45.
(ER)
Fontaine, René
Cinquième enfant et troisième fils de Charles Fontaine, mort
avant 1555, âgé d'une semaine. (ER)
Fontaine (enfants de Charles)
Groupe indéfini des enfants de Fontaine à une date indéfinie.
(ÉR)
Forcadel, Etienne
Juriste et poète probablement originaire de Béziers. Né
probablement vers 1520, fils d'Isabelle de Cabestain et d'Imbert Forcadel, commerçant
en
pierres fines et métaux précieux. Frère de Pierre Forcadel, mathématicien, professeur
au
Collège Royal. Études de droit à Toulouse, élève de Jean de Coras, d'Arnoul Du
Ferrier,
de Jean de Boyssoné, de Jean Boyer et de Bérenger Fernand. Il semble enseigner
à partir
de 1547. Recteur à partir de 1569. Il participe aux Jeux Floraux de 1544, où il
remporte
la violette. Ami d'Antoine du Moulin auquel il offre une épigramme dans la Poésie
(1551). Il meurt fin 1576 - 1577. Devise: Espoir sans espoir . Penus juris civilis
(1544) Necyomantia (1544) Le Chant des Sereines (1548) Sphæra legalis (1549) Cupido
jurisperitus (1553) Poésie (1551) Epigrammata (1554). Voir Étienne Forcadel, Œuvres
poétiques, éd. François Joukovsky, Genève, Droz, 1977. (É.R.)
François Ier de Lorraine
Né en 1519 et mort en 1563. Époux d'Anne d'Este. Militaire et
homme d'État. Sa nièce, Marie Stuart, épouse le futur François II quand il est
encore
dauphin de France, ce qui confère au duc de Guise et à son frère le cardinal de
Lorraine
un grand pouvoir à la mort d'Henri II. Opposé à la politique de tolérance de Catherine
de Médicis à l'égard des protestants, le duc de Guise est à l'origine du massacre
de
Wassy le 1er mars 1562, qui déclenche la première guerre de religion. Voir François
Durot, François de Lorraine, duc de Guise, entre Dieu et le roi, Paris, Classiques
Garnier, 2012. (É. R.)
Franc Vouloir
Procureur lors du procès de l'auteur de _La Victoire et
Triumphe d'Argent_. (ÉR)
Fumée, Antoine
Grand rapporteur de France. Seigneur de Blandé. À l'orée de
1555, il s'agit d'Antoine et non de Martin Fumée, contrairement à l'identification
proposée par Marine Molins. Voir par exemple Archives nationales, Châtelet de Paris,
Insinuations Y//99 , fol. 338 (4 octobre 1555): Antoine Fumée conseiller du Roi
et grand
rapporteur de la chancellerie de France , ou, même cote, fol. 358 v° (28 octobre
1556):
AF, conseiller du Roi au Grand Conseil et grand rapporteur en la chancellerie de
France.
Olivier de Magny lui offre une ode en 1559, À Anthoine Fumée grand rapporteur de
France
. Auteur de pièces latines et françaises, dont un Panegyrique pour la bienvenue
et
retour du Tres-Chrestien Henry, Roy de France et de Polongne, Paris, Nicolas Chesneau,
1574 et Les Histoires d'Antoine Fumée, Chevalier, seigneur de Blandé, conseiller
du
conseil privé du Roy, Paris, Nicolas Chesneau, 1574. (ÉR)
Gadagne, Guillaume
Fils du riche marchand-banquier Thomas II Gadagne (consul de
Lyon en 1536) et de Péronette Berti. Né en 1534, mort en 1601. Sénéchal de Lyon
(1554)
et lieutenant général pour le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais (1554-1555 puis
à
partir de 1558), frère de Thomas Gadagne (M. de Beauregard). Claude Longeon (Une
Province française à la Renaissance, Saint-Étienne, Centre d'Études foréziennes,
1975,
p. 74), souligne ses activités de mécène au château de Bouthéon qu'il achète en
1561.
Voir Édouard Lejeune, Guillaume Gadagne, sénéchal de Lyon: Monsieur de Bothéon
,
Bulletin de La Diana, vol. 57, n° 4, 1998, p. 295-322; É. Lejeune, La Saga lyonnaise
des
Gadagne, Lyon, éd. lyonnaise d'art et d'histoire, 2004,,; Eugène Vial, Notes sur
Guillaume Gadagne , Bulletin de la société littéraire, historique et archéologique
de
Lyon, janv-fév-mars 1909, p. 111-135.
Gadagne, Thomas
Seigneur de Beauregard et bailli du Beaujolais (1555), bailli
du Dauphine (1559). Frère de Guillaume Gadagne, fils de Thomas II Gadagne et de
Peronette Berti. Voir Édouard Lejeune, La Saga lyonnaise des Gadagnes, Lyon, Éditions
lyonnaises d'art et d'histoire, 2004. (à consulter pour compléter). J.-G. Trolieur
de la
Vaupierre, Histoire du Beaujolais, éd. Léon Galle et Georges Guigue, Lyon, chez
le
Trésorier-archiviste de la Société, 1920. 418. Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek,
Officiers
royaux sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société
de
l'histoire de France, 2010, p. 46 (É.R.)
Galterus, G.
D'après Les Nouvelles et Antiques Merveilles (1554), homme
vertueux et savant, et ancien bon ami de Charles Fontaine. Le quatrain des Nouvelles
et
Antiques Merveilles renvoie à la dureté du diamant, la pièce des Ruisseaux à un
tresor,
qui lui et dure / Plus que la perle nette et pure . Une piste à explorer pour
l'identifier? Galterus renvoie au patronyme Gaut(h)ier , l'initiale du prénom est
G.
(ÉR)
Garnier, Jean
Probablement originaire de Tournus (Ruisseaux, p. 192). Non
identifié. (É.R.)
Gauteret, Jean ou Gaspard
Chanoine à Lyon, compère de Fontaine, qu'il connaît de Paris.
Il peut s'agir de Jehan ou de Gaspard Gauteret, frères et tous deux chanoines.
Jehan
Gauteret est chanoine de Saint-Just, docteur en droit. Désigné comme official et
inquisiteur lors du procès de Baudichon de la Maisonneuve en 1534, aux côtés de
l'official Estienne Faye, également un dédicataire de Fontaine dans les Etrennes
de 1546
(N. Weiss, Le Réformateur Aimé Meigrot, le martyr Etienne de la Forge et Jean Kléberg
dit le bon Allemand (1524-1546, Bulletin de la société d'histoire du protestantisme
français, 1890, p. 251 et 255). Gaspard Gauteret est également chanoine à Lyon.
C'est
cette identification que propose la notice de Rothschild 2877 (650c) des Odes,
Enigmes... sur Archives et manuscrits . Gaspard Gauteret meurt en 1564. Le chanoine
Gauteret perd sa sœur, dont nous ne connaissons pas le nom. (ER)
Gauteret, X
Sœur du chanoine Gauteret, morte avant 1545 (épigramme
consolatoire adressée au canoine Gauteret dans La Fontaine d'Amour).
(ER)
Gayand, Philippe
L'identité du doyen de la collégiale d'Aigueperse reste à
sourcer (information aimablement donnée par Thierry Pécout). Aigueperse, diocèse
d'Autun. Philippe Gayand est sacriste et chanoine de Beaujeu. (ER)
Gentil, Jean
Musicien. Registré en 1541 comme hautboïste de François Ier
et bourgeois de Paris. On trouve encore la trace de son activité en 1572. Huissier
puis
valet de chambre de Catherine de Médicis en 1560, il vit à Saint-Germain des Près.
Lors
du recencement de 1571, il est mentionné comme haultboixs , taxé à 60 s. t. En
1572, il
apparaît comme veuf de Marguerite Guillot (sa seconde femme). Il a au moins un
fils et
une fille (Michèle Gentil). D'après Archives nationales MC/ET/VIII, 60 (15 juin
1541),
il est le fils de Durant Gentil et de Jeanne Roux, et le père de François, écolier
et
étudiant en l'Université de Paris. Voir Isabelle Handy, Musiciens au temps des
derniers
Valois (1547-1589), Paris, Garnier (1re éd. Paris, Champion 2008), p.
187-188.
Gentil, René
Docteur in utroque, conseiller du Sénat de Milan, conseiller
lai (1522), clerc (1531) et lai de nouveau (1534). Président du Parlement de Paris
(1528, IIIe chambre). Privé apr arrêt, pour forfaiture et remplacé par Antoine
Minard le
6 juin 1542 (procès en 1541). Voir Édouard Maugis, Histoire du Parlement de Paris.
De
l'avènement des rois Valois à la mort d'Henri IV, tome III, Paris, Auguste Picard,
1916,
p. 152. Les pièces du procès sont conservées au Archives nationales: voir Henri
de
Curzon, Trésor des chartes (layettes). Ancienne série des Sacs (dite Supplément
, volume
5: Mélanges, coffres des chanceliers. Inventaire analytique (J//941-J-968) (1911),
p.
70-71 (J 958, pièces 22-32). (ER)
Gentil, X
Fils du musicien, hauboïste, Jean Gentil. S'agit-il de
François Gentil, qui apparaît dans les archives? Voir Archives nationales MC/ET/VIII,
60 (15 juin 1541), François Gentil,
écolier et étudiant en l'Université de Paris, reçoit une donation de la part de
son père
Jean Gentil. Voir Isabelle Handy, Musiciens au temps des derniers Valois (1547-1589),
Paris, Garnier (1re éd. Paris, Champion 2008), p. 187.
Girard, Charles
Destinataire non identifié. Fontaine et lui se sont mariés la
même année. (ER)
Girard, Jean III
Seigneur de Prunay, de la Salle, de Morthomiers, des
Bergeries (son père est décédé avant 1554). Il épouse Marguerite Tribolet. Source:
https://gw.geneanet.org/qvne?lang=fr&n=girard+de+prunay&oc=0&p=jean+ii
À approfondir pour les sources. (ER)
Girinet, Jean
(ca 1520-1562). Avocat. Frère de Philibert Girinet, chevalier
de l'Église de Lyon. Ioannis Girineti Caussarum patroni orationes duæ Lugduni Comitiis
Consularibus. habitæ, Lyon, Jean de Tournes, 1555 (discours datés de janvier 1554
a.s.,
1555 n.s.). Il est second avocat du roi (1557). Voir Claude Longeon, Une Province
française à la Renaissance; Marie-Noël Baudouin-Matuszek Officiers royaux sous
Henri II
et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France,
2010, p. 73. (É.R.)
Glaucos
Divinité marine de la mythologie grecque, amoureux de la
nymphe Scylla qui le repousse. (ÉR)
Gohory, Jacques
1520-1576. Avocat et médecin parisien. Introducteur de
Paracelse, traducteur en français de Machiavel et d'_Amadis de Gaule_. Magali Jeannin
Corbin, Jacques Gohory traducteur des Amadis ou l'annexion de l'altérité , in Traduire
le même, l'autre et le soi, éd. Francesca Manzari et Fridrun Rinner, Aix-en-Provence,
Presses universitaires de Provence, 2011, p. 1555-161. (É.R.)
Gondelfinger, Anne
Épouse d'Imbert Faure. En 1569 puis en 1570, damoyselle Anne
Gondelfinger est donnée comme vefve feu noble Humbert Faure, en son vivant seigneur
de
Thézé, bourgeoys citoyen de Lyon (arch. municipales de Lyon, CC/1163, 1568-1569;
CC/1180, 1570-1571 et plus tard encore). Elle est encore désignée comme sa femme
(et non
veuve) en 1565-1566 (Arch. municipales de Lyon, CC/1136, 1565-1566).
Gondi, Meraulde de
Fille de Marie-Catherine de Pierrevive, dame du Peron. Épouse
de François Rousselet, seigneur de Pardieu, de Montluel, en Dauphiné (conseiller
de la
ville de Lyon en 1540-1541: archives municipales de Lyon., CC/940, 1540-1541, pièce
n°13) (ER)
Gouy, Jean de
Président du parlement de Paris. Fontaine lui adresse une
pièce lors de ses démêlés judiciaires (Ruisseaux, p. 105), alors qu'il juge visiblement
l'affaire. Arch. nat. MC/ET/VIII/66, fol 97 v°, 26 février 1540: Jehan de Gouy,
conseiller au Parlement, chanoine de la Sainte-Chapelle, prieur commandataire de
Saint-Pierre de Warty, diocèse de Beauvais ; MC/ET/VIII/70, fol 417, 1er février
1543:
Jehan de Gouy, conseiller au Parlement, chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais;
MC/ET/VIII/71, fol 59, 7 juin 1544: Jehan de Gouy, conseiller et président .
(ER)
Granger, Geofroy
Médecin à Paris, mort en 1567. Docteur régent. Archives
nationales MC/ET/LXXXVI/28 (1er avril 1551); MC/ET/LXXXVI/28 (29 juillet 1551):
docteur
régent en la faculté de médecine ; MC/ET/LXXXVI/29 (16 octobre 1551); S//4431:
titres et
sentences concernant Montmartre, entre autres au nom de Geoffroy Granger, docteur
en
médecine (1552); Châtelet de Paris, Insinuations, Y//100, fol. 76 (24 février 1559):
docteur régent en la faculté de médecine en l'université de Paris . Son frère,
François,
y apparaît comme laboureur demeurant à Besson près Moulins en Bourbonnais. Il possède
lui-même des propriétés à Besson; MC/ET/XXXIII/50 (22 octobre 1565: docteur en
médecine.
Nicolas Bourbon lui adresse une pièce des Nugæ (Lyon, Gryphe, 1538). Possesseur
d'un
exemplaire de Prisciani Grammatici Cæsariensis libri omnes (Venise, Alde Manuce,
1527),
relié vers 1540 à son nom: GODO. GRANGERII BOII ET AMICORUM (formule et amici également
employée par Grolier). Voir A. R. A. Hobson, A Biding for Geoffroy Granger, Bibliothèque
d'Humanisme et Enaissance, t. 18, n° 2 (1956), p. 280-281. (ER)
Gravier, Jean
Secrétaire du Consulat de Lyon, notaire royal, il figure dans
le registre de comptabilité communale (de la fin des années 1540 jusqu'en 1565-1566).
Le
fils du Charles Fontaine, Jean, dédie son Hortulus puerorum / Petit Jardin pour
les
enfants, à Jean Gravier (Lyon, Loys et Charles Pesnot, 1561), suivi d'une pièce
en vers
latins adressée à Antoine Gravier, son fils. Voir Gautier Mingous, La Chancellerie
municiplae lyonnaise et la construction d'une information politique urbaine à la
fin du
XVIe siècle , Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, n°149, 2021, p. 85-103
(en
ligne, consulté le 16 décembre 2021).
Gros, Jean Antoine
Appartient à une famille de mécènes lyonnais. Picta Poesis /
Imagination poétique (1552) d'Aneau, est dédié à Jean Antoine Gros, valet de chambre
du
roi et trésorier des fortifications de Lyon. Jean Antoine Gros et ses frères Breton
et
Léon sont naturalisés au début des années 1540 (Archives nationales, Trésor des
Chartes
(registres), tome IV, JJ//255/A, n° 83: Naturalitas pro Joanne Antonio Gros, Breton
Gros
et Leone Gros fratribus). Le frère de Jean Antoine Gros figure dans les Archives
municipales de Lyon, CC/953 (1542-1543, Comptabilité), pièce n° 9: Payement fait
par le
Consulat (...) de 1000 écus d'or à Brethon Gros, par Humbert de Masso et Gonyn
de Bourg,
conseiller de la ville et en son nom. Voir B. Aneau, Alector, éd. Ma rie Madeleine
Fontaine, Genève, Droz, 1996. (É.R.)
Gruget, Claude
Traducteur (grec, espagnol, italien). Il semble collaborer
régulièrement avec Jean Maugin dans l'officine de Jeanne de Marnef. Éditeur de
L'Heptaméron de Marguerite de Navarre. Sources: Dictionnaire des lettres françaises.
Le
XVIe siècle, La Pochotèque. Notice Gruget, Claude . Élise Rajchenbach, Être veuve
d'imprimeur. Les stratégies éditoriales de Jeanne de Marnef, veuve Janot (1545-1547),
in
Paroles dégelées. Propos de l'Atelier XVIe siècle, Paris, Garnier, 2016, p. 654
(ÉR)
Gryphe, Sébastien
Imprimeur-libraire à Lyon, mort en 1556. Voir _Quid novi?
Sébastien Gryphe, à l'occasion du 450e anniversaire de sa mort_, éd. R. Mouren,
Lyon,
Presses de l'enssib, 2008. (ER)
Guillot, Gaspard
Avocat de Charles Fontaine. Probablement Gaspard Guillot
(Fontaine n'indique pas de prénom). Voir Arch. Municipales de Lyon, CC/986, Comptabilité
communale de François Coulaud pour 1548-1549, pièce n°95, Loyse Taillemond est
identifiée comme vefve feu Me Gaspard Guillot, en son vivant docteur ès droitctz
, et
CC/1009, Comptabilité communale de François Coulaud pour 1552-1553, pièce n°29:
comme
vefve feu messire Gaspard Guillot, en son vivant advocat en la court ordinaire
de Lyon.
(ER)
Guy, Simon
Maître chirurgien à Lyon. Barthélemy Aneau lui dédie son
édition de Gesner, Tresor de Evonime Philiatre des Remedes secrets. Livre Physic,
Medical, Alchymic, et Dispensatif de toutes substantiales liqueurs, et appareil
de vins
de diverses saveurs, necessaire à toutes gens. Principallement à Medecins, Chirurgiens,
et Apothicaires, Lyon, B. Arnoullet, 1555. Aneau invoque leur amitié.
(É.R.)
Hannibal
Général carthaginois des IIIe et IIe s av J.-C., il
s'illustre dans la deuxième guerre punique lors de laquelle il fait trembler Rome
en
passant les Alpes avec ses troupes et ses éléphants. (ER)
Hector
Troyen, fils de Priam, époux d'Andromaque, père d'Astyanax.
Il est tué par Achille.
Henry, Guillaume
Échevin à l'orée de 1546 (élu en remplaçant de son oncle
Guyot Henry, décédé). (ER)
Henry, Nicolas
Nicolas Henry, seigneur de Crémieu et d'Alessan (Piémont),
figure dans les Archives municipales de Lyon parmi les rentiers de la ville. Fils
de
Guyot Henry et de Pernette Faure (Guyot Henry teste le 23 mars 1543 en faveur de
ses
enfants, Guyot, Nicolas et François). Voir Archives départementales du Rhône, 149J66.
Au
service d'Emmanuel Philibert, duc de Savoie. Époux de Violante de Savoie. Archives
départementales du Rhône, 149J70: Quittance et amortissement de pensions entre
Nicolas
Henry, comte d'Altessan et les Recteurs de l'Hôtel-Dieu (1575); 149J71: diverses
transactions (1572-1576). Arch. municipales de Lyon: CC/1026, comptabilité communale
(1554-1555), pièces justificatives et dépenses de François Coulaud, receveur des
deniers
communs ( Guillaume et Jehan Henry, tuteurs et administrateurs des personne et
bien de
noble Nycolas Henry, seigneur de Crémieu ; CC/1034, comptabilité communale (1555-1556);
et CC/1042, comptabilité communale (1556-1557). D'après CC/46, Nommées ou dénombrement
des biens meublés et immeubles pour 1586 (folio 5 v°), il possède une maison rue
Saint-Jean est le fils de Guyot Henry qui, d'après les procès verbaux des élections
consulaires, est dit décédé pour l'année 1544 (BB/370/ELECTION/DE/1544. Voir aussi
à ce
sujet CC/46, folio 5 v° (1586). Voir aussi Archives municipales de Lyon, CC/1042
(1556-1557); CC/1259 (1576-1577): donation de rentes à l'hôpital du pont du Rhone
par
messire Nicolas Henry, chevalier, comte d'Altessan ; CC/1189 (1572): Nicolas Henry,
escuier, sr de Crémieu ; CC/1197 (1571-1572); CC/1522 (1596-1599). Voir Claude
Le
Laboureur, Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle-Barbe-lez-Lyon, vol. 2, Paris,
Jean
Couterot, 1686, p. 369. (ER)
Hermione
Fille d'Hélène et Ménélas, elle est dans un premier temps
fiancée à Oreste avant d'être promise à Pyrrhus qui l'enlève. Après le meurtre
de
Pyrrhus par Oreste lors d'un combat singulier, elle retrouve Oreste.
Héroët, Antoine
1492-1567. Abbé de Cercanceaux (1538-1567), prieur de
Longjumeau, aumônier du roi et évêque de Digne (1553). Auteur, notamment, de La
Parfaicte Amye (publ. Dolet, 1542). Il est l'un des introducteur du néoplatonisme
en
France (traduction de Platon dans L'Androgyne). En 1539 et 1540, il figure sur
les
comptes de Louise de Savoie et de Marguerite de Navarre. En 1558, Louis Le Roy
écrit
dans son Sympose qu'Héroët était ordinairement en la cour du chancelier François
Olivier
(chancelier depuis 1545). Il fait partie des auteurs reconnus par la Brigade. Voir
Par
élévation d'esprit. Antoine Héroët, le poète, le prélat et son temps. Actes du
colloque
de Cercanceaux, éd. André Gendre et Loris Petris, Paris, Champion, 2007.
(ER)
Hésiode
Poète grec (fin VIIIe s ou début VIIe s av. J.-C.). Il serait
né à Ascra en Béotie.
Horace
Poète latin. Son Art poétique est traduit par Jacques
Peletier (1541). Voir Nathalie Dauvois, Pour une autre poétique. Horace Renaissance,
Genève, Droz, 2021 et Chacun son Horace. Appropriations et adaptations du modèle
horatien en Europe (XVe-XVIIe siècles), éd. N. Dauvois, M. Jourde, J.-C. Monferran,
Paris, Champion, 2019. (ER)
Hugand, Vincent
Élu de Mâcon. Archives départementales de Saône-et-Loire,
C464 (1558-1566: à affiner) Louis Hugand, contrôleur des aides: même famille?
(ER)
Icare
Fils de Dédale, avec qui il est enfermé dans le labyrinthe du
Minotaure, il tombe dans la mer et meurt après avoir volé trop près du soleil -
les
rayons de ce dernier ont fait fondre la cire qui liait les plumes aux ailes
confectionnées par son père.
Imprimeur fictif de La Victoire et Triumphe d'Argent
OccurrencesIo
Maîtresse de Zeus, qui la transforme en génisse pour qu'elle
échappe à la jalousie d'Héra. Héra exige que Zeus lui offre la génisse mais le
dieu se
change en taureau pour la rencontrer. Héra confie alors Io à la surveillance d'Argos
(Argus en latin), géant aux cent yeux. (ÉR)
Jamet, Lyon
Seigneur de Chambrun, secrétaire de Renée de France, duchesse
de Ferrare, poète. Ami et protecteur de Marot – comme Marot a trouvé asile à la
cour de
Ferrare chez Renée de France où il reste jusqu’en 1560. Il a composé l'épitaphe
de
Clément Marot pour la tombe du poète dans la cathédrale de Turin. Voir Barbier-Mueller,
Bibliothèque poétique. (ER)
Janus
Dieu romain à deux visages (bifrons), une face tournée vers
le passé et une face tournée vers l'avenir. Il donne son nom au mois de janvier,
qui
commence l'année dans le calendrier romain. (ÉR)
Jason
Fils d'Éson, il est élevé par le centaure Chiron. Il
conquiert la Toison d'or grâce à l'aide de Médée, qu'il épouse.
Jean, Catherin
Écuyer, maître de la poste du roi à Lyon. Arch. municipales
de Lyon, CC/144 (1545-1554), taxes perçues au nom du roi. Catherin Jean figure,
côté de
Fourvières, comme tenant la poste du Roy , à 5 sous, 5 livres 10 sous (folio 13).
Archives municipales de Lyon CC40 (nommées 1545), f. 5 v°. CC912. CC0724. BnF ms
fr
20549, ms fr 20551. D'après une lettre du 16 mai 1558 de M. de Cotarel à Barbe
d'Amboise, comtesse de Seyssel-La Chambre, mort en 1558 (archives départementales
de
Savoie, SA150). Paul de Courteault, Blaise de Monluc historien, p. 348.
(ER)
Jeanne
Désignée comme hôtesse dans la Fontaine d'Amour (1545),
Personnage fictif ou personne réelle? (ER)
Jésus Christ
OccurrencesJodelle, Étienne
Poète et dramaturge français, membre de la Brigade (ca
1532-1573). Parisien. Séjour à Lyon vers 1550. Création de Cléopâtre captive en
1553.
Enra Balma, Un Poeta del rinascimento francese: Etienne Jodelle, Florence, 1962;
Emmanuel Buron, Dessous un silence obstiné : histoire des œuvres et théorie poétique
d'Étienne Jodelle, thèse de doctorat sous la dir. de Michel Simonin, Tours, 1997.
(É.R.)
Jonas
Prophète biblique (livre de Jonas), particulièrement connu
pour avoir été jeté par-dessus bord par des marins et recueilli dans le ventre
d'un
grand poisson avant que ce dernier le recrache sur le rivage.
Joubert, Jacques
Lieutenant criminel à Bourges. Il est le premier à occuper
cet office après sa création, par l'édit de mai 1551. Il a été pourvu de la charge
le 18
janvier 1552. Lieutenant général en Berry en 1557 et 1561. Archives nationales,
Insinuations, Y//100, fol. 323 (16 décembre 1558): Aignan Le Vasseur, écuyer, seigneur
de Reuilly près Orléans, demeurant en la paroisse d'Urciers en Berry près
Château-Meillan: donation à François de Saint-Julian, écuyer, d'une créance de
504
livres 10 four tournois sur Jacques Jobert, lieutenant pour le roi en la ville
de
Bourges. Archives du Cher, E/1313 (1554-1556): Sommation faite à Jacques Jobert,
lieutenant criminel au présidial, par le prévôt de Bourges, de remettre entre ses
mains
les procédures entamées contre Jean Lepage, prisonnier, comme rellevant de la
juridiction de la prévôté ; E/1566 (1561): Papier premier des notes reçues par
Michel
Bounet, notaire royal ordinaire en Berry, institué oud. office par noble homme
et saige
maistre Jaques Jobert, sieur de Soupize, conseiller du Roy nostre sire, lieutenant
général civil et criminel au baillage de Berry et siège présidial de Bourges...
Il est
le fils de Pierre Jobert, seigneur de Soupize et des Granges. Voir Arch. Nat.
Insinuations, Y//95, fol. 420 (22 août 1550), donation de PIerre Jobert à Jacques
Jobert, avocat en parlement, son fils. Voir aussi Châtelet de Paris, Insinuations
Y//90,
fol. 265 v° (18 février 1545); MC/ET/CXXII/165 (13 mai 1551). Marie-Noëlle
Baudouin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri II et François II (1547-1560),
Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2010, p. 47. Gaspard Thaumas
de
La Thaumassiète, Histoire de Berry, p. 51, p. 185, p. 187. (É.R.)
Joubert, Pierre
Seigneur de Soupize et des Granges. Père de Jacques Joubert.
Grenetier au Grenier à Sel de Bourges, maire de Bourges en 1512, 1513, 1538 et
échevin
en 1496. Voir Arch. Nat. Insinuations, Y//95, fol. 420 (22 août 1550), donation
de
PIerre Jobert à Jacques Jobert, avocat en parlement, son fils. Voir aussi Châtelet
de
Paris, Insinuations Y//90, fol. 265 v° (18 février 1545); MC/ET/CXXII/165 (13 mai
1551).
Gaspard Thaumas de la Thaumassière, Histoire de Berry, p. 1020.
Juge de Tournus
Non identifié. À noter toutefois que Fontaine a des liens
avec Tournus et le sud de la Bourgogne. Son cousin (par alliance, lié à sa première
épouse Marguerite?), Jean Bureau, est notaire à Tournus. (ER)
Jupiter
Dans la mythologie romain, roi des dieux. Marié à Junon, il a
de multiples aventures. (ÉR)
Jure, Alexis
Originaire de Chieri (= de Quiers ), en Piémont. Marchand.
Eugénie Droz formule l'hypothèse selon laquelle Alexis Jure, ami de Claude La Maistre,
serait le passeur du Beneficio di Cristo (Venise, Bernardino Bindoni, 1543) en
France
(Chemins de l'hérésie, III, Genève, Droz, 1970-1976, p. 123-124, et plus largement
p.
80-129). Le texte est traduit par Claude Le Maistre, un ami de Marot, et publié
sous le
titre Du Benefice du Jesuschrist crucifié (Lyon, Jean de Tournes, 1545). L'ouvrage
fut
rapidement mis à l'index. Alexis Jure est également le destinataire d'une pièce
de
Bonaventure des Périers parue dans le Recueil des Oeuvres de feu Bonaventure des
Périers
(Lyon, Jean de Tournes, 1544). Voir aussi Rosanna Gorris, Il Torchio e la seta:
la
nébuleuse des imprimeurs et libraires piémontais à Lyon et leur networking
franco-italien , in Le Savoir italien sous les presses lyonnaises à la Renaissance,
éd.
Silvia d'Amico et Susanna Gambino Longo, Genève, Droz, 2017, p. 37-88.
(ER)
La Fay, M. de
Lyonnais. Marine Molins propose Jean de La Fay, docteur en
droit, bourgeois de Lyon. Il pourrait également s'agir de Pierre Arod, seigneur
de La
Fay (échevin dès la fin des années 1530. Il a épousé Marguerite Laurencin. Dans
_La
Fontaine d'Amour_, Fontaine l'appelle seigneur , ce qui oriente vers la seconde
hypothèse. Enquête à poursuivre. (ER)
La Fay, Mme de
OccurrencesLallemant, Étienne ou (moins probable) François
François Lallemant, de Bourges, est seigneur de Marmagne. Il
prend la suite de son père comme trésorier des Ligues (Philippe Hamon, Messieurs
des
finances. Les grands officiers de France dans la France de la Renaissance, chapitre
II,
Vincennes, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1999,
consulté en ligne le 14 décembre 2021, n. 170). Voir Arch. nationales, MC/ET/XIX/163
(11
juillet 1543); MC/ET/VIII/73 (29 novembre 1546); MC/ET/XIX/174 (8 juillet 1547):
François Lallemant, seigneur de Marmagne, et grainetier de Paris ; MC/ET/XIX/174
(9
juillet 1547); MC/ET/VIII/96 (15 juillet 1568): Mariage de Marguerite Lallemant,
fille
de feu François Lallemant, sieur de Marmagne, notaire, et Jacqueline Boudet, et
de
Jacques Allegrin, conseiller au Parlement ; MC/ET/VIII/86, fol 440 (3 octobre 1559):
Cession des droits de succession par François Lallemant, seigneur de Marmagne,
notaire
et secrétaire du roi, trésorier des ligues, et son frère Etienne, au profit de
Guillaume
Lallemant, leur frère, à la suite de la succession de leur mère Jeanne de Champauges,
sur la seigneurie de La Bouteillerie près de Chalon . Son frère Étienne II Lallemant
(?-1588), seigneur de Buy et de Vouzay, est notaire et secrétaire du roi, conseiller
au
Grand Conseil (1551), il occupe la charge de maître des requêtes (1553), il est
intendant des Finances (1559) et maire de Bourges (1561). Aneau lui dédie son _Sommaire
declaracion sur l'Apologie de Joseph contre Apion, traduite en Fraçois et dediée
à
Monseigneur Monsieur M. Estienne l'Allemant, maitre des Requestes au Conseil du
Roy_,
publié dans François Bourgoing, _Histoire de Flavius Josephe_, Lyon, J. Temporal,
1558,
p. 649-652. Ses liens avec Bourges et Lyon sont bien identifiés. Voir M. Etchechoury,
Les Maîtres des requêtes..., Droz-Champion, 1991, p. 239-240 sq et M. M. Fontaine,
Libertés et savoirs du corps à la Renaissance, Caen, 1993, p. 337 et p. 374-375.
Sa
fille, Anne Lallemant épouse Jacques Viole, seigneur d'Andrezel et d'Aigremont,
conseiller au parlement et président des requêtes du palais. Archives nationales,
Insinuations Y//122, 10 août 1580: Étienne Lallemant, seigneur de Vouzay, conseiller
du
Roi et maître des requêtes ordinaire de l'hôtel ; Catalogue des actes de Henri
II
(novembre 1554): par le roy, maître Etienne Lallement, maître des requestes ordinaire
de
l'hostel present ; MC/ET/XXIII/169, fom 428 (13 janvier 1563): à la requête d'Anne
du
Tillet, femme d'Etienne lallemant, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel, sieur
de
Vouzay ; Archives départementales du Cher, E/1923 (1564): Marché par lequel Pierre
Bonneau, maçon, s'engage envers dame Françoise Lallemant, dame de Saint-Florent,
à
agrandir le château dudit Saint-Florent d'une salle neuve... - cet acte est à rapprocher
des fréquentations de l'ami de Fontaine, Nicole Le Jouvre, qui échange avec le
seigneur
de Saint-Florent - et constitution d'une rente de 300 livres tournois sur les terres
de
Montlebeau et Bussières, par Jean de La Marche, sieur de Bussières d'Aillac, au
profit
d'Étienne Lallemant, sieur de Vouzay . D'après Jean-Baptiste Jullien de Courcelles,
Dictionnaire universiel..., vol. 3, p. 366, leur père Étienne I Lallemant est seigneur
de Marmagne et de Vouzé , mais il est maître des comptes (décembre 1546) et non
maître
des requêtes. (ÉR)
La Louppe, Vincent de
Avocat en Parlement de Paris. En 1554, il apparaît comme
lieutenant criminel de Chartres, chez Fontaine. Auteur de Commentarii Vincenti
Lupani de
magistratibus, et præfecturis Francorum (Paris, Guillaume Le Noir, 1551), de sa
traduction: Des Dignitez, Magistrats, et Offices du Royaume de France (Paris, Guillaume
le Noir, 1553), ainsi que d'autres ouvrages. (ER)
La Porte, Charles de
OccurrencesLa Porte, Eustache de
Conseiller au Parlement de Paris (consulter Popoff).
Rapporteur lors du procès de Fontaine à Paris. Arch. nat. MC/ET/VIII/66, fol 49
(4
janvier 1540) et MC/ET/VIII/69, fol 124 v° (31 août 1541): avocat au Parlement
;
MC/ET/VIII/71, fol 106 (18 juillet 1544): conseiller au Parlement ; MC/ET/XCIX
(15
décembre 1564): ancien conseiller au Parlement, propriétaire à Issy (jadis) . D'après
Châtelet de Paris Y91, fol 64 (31 décembre 1544), il est le frère de Jacques de
la
Porte. Il est l'époux de Sidoyne ou Sidonie du Prat: Châtelet de Paris. Y//91,
fol 328
v° et Y//86, fol. 68 v° (4 janvier 1540). En 1561, il est désigné seigneur de Touteville
et il est le frère de Denis de La Porte, prieur de Saint-Eusèbe d'Auxerre: Châtelet
de
Paris, Y//102, fol. 450 v° (29 octobre 1561) (ER) || Avocat qui succès à son père
au
Parlement de Paris en 1543 Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique
La Porte, Hugues de
Libraire lyonnais. Bourgeois de Lyon, plusieurs fois échevin
de la ville. Associé jusqu'en 1547 à ses frères François (mort en 1543) et Jean,
sous la
raison Hugues de La Porte et héritiers d'Aymon de La La Porte . Meurt en 1572.
Data BnF:
https://data.bnf.fr/fr/13543042/hugues_de_la_porte/ Archives municipales de Lyon,
CC/940, 1540-1541 (comptabilité de Jacques Coulaud): figure comme conseiller de
la
ville. Élections consulaires, arch. municipales de Lyon, BB/370: 1538, 1544, 1549,
1555.
Échevin à l'orée de 1546. (ER)Péricaut, in Notes et documents pour servir à l'histoire
de Lyon, 4e partie, indique à la date du 26 juin 1550 que Hugues de La Porte n'avait
pas
voulu accepter la charge de Conseiller à laquelle il avait été élu lors des dernières
élections. Il y a été contraint, sous la promesse de ne pas être réélu avant six
ans.
(É.R.)
La Porte, Marguerite de
OccurrencesLa Porte, Méraulde de
Commère de Fontaine. Épouse de Pierre Bullioud (mariage
probable au printemps 1546, d'après étrenne de Fontaine), mère de Marguerite Bullioud
qui épouse en 1578 Jean II Croppet (L. Morel de Voleine et H. de Charpin, Recueil
de
documents pour servir à l'histoire de l'ancien Gouvernement de Lyon, Lyon, Louis
Perrin,
1854, p. 180). Ne pas confondre son époux Pierre Bullioud, docteur en droit avec
son
homonyme, procureur du roi, humaniste et bibliophile (1548-1597). Arch. Nat.
MC/ET/XIX/154, 11 janvier 1540. D'après les nommées des habitants de Lyon de 1551,
Pierre Bullioud est procureur du roi (archives municipales de Lyon, CC/42). Voir
Marie-Noëlle Baudoin-Matuszek, Officiers royaux sous Henri II et François II
(1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2010, p.
73:
provision de l'office le 5 juin 1549. (ER)
La Porte, Sibylle de
Libraire lyonnaise. Fille de Hugues de la Porte et de Jeanne
de la Fay, 1540-1610. Épouse le 20 avril 1555 Henri de Gabiano, seigneur de Vourles,
libraire à Lyon. Convertie au protestantisme, avec son époux. Le couple émigre
à Genève
en 1568. Après la mort de son époux, elle ne se remarie pas, puis elle revient
à Lyon en
1574 avant de s'y réinstaller définitivement en 1578. Le nom de Sibylle de la Porte
sert
de raison sociale à la compagnie de librairie administrée, d'après Baudrier, par
David
et Jean de Gabiano. Maria Grazia Dalai, Le Donne del libro. Il ruole delle donne
nella
produzione e nel commercio del libro a Lione nel XVI secolo, thèse de doctorat,
Università di Verona, 2020. Baudrier, Bibliographie lyonnaise, t. VII, p. 347-358.
Roméo
Arbour, Dictionnaire des femmes libraires en France (1470-1870).
(É.R.)
Larcher, François
Clerc des comptes (Fontaine d'Amour), puis procureur en la
Chambre des comptes de Paris. Archives nationales, P//12, n° 146 (10 décembre 1557):
François Larcher est procureur à la chambre des Comptes. Châtelet de Paris, Insinuations
Y//115, fol. 90 v° (29 janvier 1573): Marie Dupuy est dite veuve de François Larcher,
procureur en la chambre des Comptes. (ER)
La Saulx, Pierre de
D'après l'épigrammes des Ruisseaux, p. 115, ce M. de la Saulx
est parisien et a fait ses études avec Fontaine. Les épigrammes de Fontaine
l'identifient comme secrétaire du cardinal de Châtillon et comme protonotaire.
Tout
comme Andrew Anderson Vance Jr, Marine Molins lui attribue le prénom Pierre - sur
quelles sources, à part l'initiale P du prénom, p. 157 des Ruisseaux? Voir Andrew
Anderson Vance Jr, Charles Fontaine: a Bibliographical Contribution and a Study
of His
Concept of Poetry, LSU Historical Dissertations and Theses, 1973, p. 21 (en ligne)
(ER)
Lateranus, Guillaume
Guillaume du Costé, doyen du chapitre cathédral de
Sainte-Croix d'Orléans en 1546, grand archidiacre du diocèse d'Orléans et abbé
de Bon
Repos au diocèse de Quimper (entre 1537 et sa mort en 1562). Destinataire d'une
épigramme des Nugæ de Nicolas Bourbon (Lyon, Gryphe, 1538), p. 288, ainsi que d'un
hymne
de Macrin (adressé à Claude Guy Laval et Guillaume du Costé, III, 32; 1537) et
d'une ode
du même. Il contribue également au Recueil de vers latins et vulgaires (Lyon, Juste,
1536) sur la mort du Dauphin, réuni par Dolet. (ÉR)
Laurencin, Claude
Claude II Laurencin, fils de Claude I Laurencin et de Sibylle
Bullioud, receveur des tailles, mécène, conseiller de la ville (1555). Son fils
épouse
en 1545 la sœur d'Hugues du Puy, Claire. Archives municipales de Lyon, CC/996
(comptabilité communale 1550-1551, pièce 15); CC/1038 (1556-1557, pièce n°14);
CC/135
(1522, folio 10); CC/992 (1549-1550, pièce n°14); CC/1061, 1558-1559, pièce n°19:
son
nom figure pour les gages des officiers du Consulat; AA/101, pièces 10-18 (lettres
originales des députés et agents d'affaire de la ville); CC/38, nommées, 1528-1529;
AA/150, pièce 31 (?), CC/259, 1523, folio 79, BB/50, 1529-1531, folio 104 v°, BB/70,
1549-1551, folio 29 v°: Députation de Claude Laurencin, seigneur de la Riverie,
à M. de
Laguiche, gouverneur de la Bresse, au sujet de la réunion du Parlement de Chambéry
à
celui de Grenoble, qu'on disait avoir été décidée. 8 juillet 1549 ; CC/48, 1586,
folio
117: les héritiers de feu Claude Laurencin, receveur des tailles ordinaires, à
Lyon... ;
CC/955, 1543-1544, pièce 50; CC/137, 1529, folio 142. Claude Longeon, Une province
française à la Renaissance, Saint-Étienne, Centre d'Études foréziennes, 1975, p.
72.
(É.R.)
Laurens
Fontaine l'identifie comme avocat. Un avocat Lorans figure
régulièrement dans la comptabilité de la ville, mais plus tard. Est-ce le même?
Est)ce
un membre de sa famille? Archives municipales de Lyon, CC/1264 (1577-1578), CC/1313
(1582-1583), CC/1339 (1584-1585), CC/1349 (1585-1586), CC/1359 (1586-1587), CC/1421
(1591-1592). (É.R.)
Léander
Amant de Héro, mort noyé en traversant à la nage le bras de
mer qui le séparait de sa bien-aimée.
Le Coigneux, Nicole
Époux de la cousine germaine de Charles Fontaine, Jacqueline
Dugué. Avocat au parlement de Paris. Hawkins, p. 257. Élise Rajchenbach, Charles
Fontaine Parisien: Une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés) , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, n° LXXXIII-I,
2021-1. (ER)
Lecteur
OccurrencesLéda
Dans la mythologie grecque, Léda est l'épouse de Tyndare.
Zeus, assimilé par les Romains à Jupiter, la séduit sous la forme d'un
cygne.
Le Jouvre, Nicole
Mort avant 1549. Poète. Helléniste et latiniste. Originaire
de Saint-Brisson-sur-Loire. François Habert publie ses épitaphes dans le Premier
Livre
des sermons du sententieux Horace (Paris, Fezendat, 1549) et dans le Temple de
Chasteté
(Paris, Fezendat, 1549). À Bourges, au service de Catherine d'Amboise puis de Jacques
Thiboust, seigneur de Quantilly, notaire et secrétaire du roi, élu en Berry (attesté
en
1545). Voir Élise Rajchenbach, Nicole Le Jouvre. Un poète en Berry , BHR, t. LXXXII,
2,
2020, p. 323-330. D'après Barbier-Mueller, Ma Bibliothèque poétique: avocat.
(ER)
Le Maistre, Claude
Traducteur du Beneficio di Christo (Venise, Bernardino de
Bindoni, 1543) sous le titre Du Benefice du Jesuschrist crucifié (Lyon, Jean de
Tournes,
1545), rapidement mis à l'index. Destinataire de plusieurs pièces de Bonaventure
des
Périers parues dans le Recueil des oeuvres de feu Bonaventure des Periers, Lyon
(Jean de
Tournes, 1544). Il émigre de Lyon vers Genève en 1549 (où il fait une faillite
retentissante dont E. Droz rend compte). Il traduit deux psaumes, publiés dans
le
Psautier de Genève. Voir Eugénie Droz, Chemins de l'hérésie, III, Genève, Droz,
1070-1976, p. 123-124 et plus largement p. 80-129. Guillaume Berthon, Quelques
nouveautés bibliographiques autour d'Étienne Dolet et Jean de Tournes: les Psaumes
de
Marot et le Benefice de Jesuschrist traduit par Claude Le Maistre (1544-1545),
BSHPF,
158, 2012, p. 671-684. Rosanna Gorris, Il Torchio e la seta: la nébuleuse des imprimeurs
et libraires piémontais à Lyon et leur networking franco-italien , in La Savoir
italien
sous les presses lyonnaises à la Renaissance, éd. Silvia d'Amico et Susanna Gambino
Longo, Genève, Droz, 2017, p. 37-88. (ER)
Leucothoé
Mortelle, aimée par Hélios, assimilé par les Romains à
Phébus. À sa mort, elle est transformée en encens. Voir Ovide, Métamorphoses, IV,
v.
196-255.
Le Verrier, Odoart
Clerc au greffe du roi à Lyon d'après La Fontaine d'Amour.
Son nom figure dans la dédicace à Me François Verius, chanoine de Mâcon, de l'Epitome
des trois premiers livres d'Artemidore traduit par Fontaine (Lyon, Jean de Tournes,
1546). (ÉR)
Levin, Jean
Probablement Jean Levin (moins possiblement Theode Levin).
Jean Levin figure parmi les recteurs de l'Hôpital général de la Charité et Aumône
générale de Lyon élus le 31 décembre 1542 (Catalogue des noms de Messieurs les
Recteurs
et Administrateurs de l'Hôpital général de la Charité et Aumône générale de Lyon
depuis
son institution, Lyon, Aimé Delaroche, 1742, p. 9) Archives municipales, CC/1069,
comptabilité communale (1558-1559): Jehan Le Vin , esleu de Lyonnois . CC/1074,
comptabilité communale de Jehan Coulaud (1559-1560): Jehan Levin , esleu de Lyonnoys
.
CC/1089, comptabilité communale (1560-1561), carnet de quictances de remboursement
du
prest de l'année MVcXLII, de ce qui en a esté payé en l'année finissant le dernier
septembre XVcLXI : parmi les personnes remboursées, l'esleu Levin . Archives municipales
de Lyon, CC41, nommées 1545, f° 28 v°: 'Jehan Levin esleu.' CC/1117 (1563-1564):
Guillaume Mellier, advocat, tuteur, et à ce nom des heoirs feu l'eslu Le Vin.
(ER)
Linus
Fils de Phébus et de Psamathé, recueilli bébé par des bergers
et dévoré par les chiens du troupeau.
Lorraine, Claude (duc de Guise)
1496-1550. Comte (1508) puis duc d'Aumale (1547); comte
(1520) puis duc de Guise (1528). Frère du Cardinal de Lorraine (Jean de Lorraine).
Époux
d'Antoinette de Bourbon. Lors de la captivité de François Ier et de la régence
de Louise
de Savoie, il est conseiller militaire de la régente. Mécène. (ER)
Lorraine, François de
1519-1563. Grand chef militaire, compagnon d'Henri II. Époux
d'Anne d'Este (29 avril 1548). frères de Charles et de Louis de Lorraine et de
Claude II
d'Aumale. Duc d'Aumale (1547-1550) puis duc de Guise (1550-1563), marquis de Mayenne,
baron puis prince de Joinville (1551). Grand maître de France (1559).
(ÉR)
Lorraine, Jean III de
Jean III de Lorraine (1498-1550), famille de Guise. Il
grandit à la cour de France, avec son frère Claude (futur duc de Guise). Proche
de
François Ier. Notamment archevêque de Lyon de 1537 à 1539. Échoue de peu à l'élection
comme pape en novembre 1549, face à Jules III. (ÉR)
Loüet, François du
Né en août 1532, mort le 2 novembre 1581 à Kerancoat. Breton.
En 1552, avec son oncle Guillaume du Loüet, seigneur de Kerinec, il accomplit un
voyage
en Piémont, en Grèce et en Turquie, grâce aux 400 écus apportés par son oncle Hamon
du
Loüet, sieur de Kerlouan: dont entreprirent le voiage de Turquie, ô Monsr de la
Guene,
général des galères du Roy, en la mer du levant, et furent en Grèce, Turquie et
Barbarie, et furent en Troyes, la grande Smyrne et Constantinople, ses dits deux
oncles
ô lui, et furent un an et demy en leus voiage, à compter qu'ils départirent de
Lyon pour
venir s'embarquer à Marseille, et au retour de leur voyage allèrent à Paris, d'où
allèrent au camp de Renti, qui fut l'an 1554, où l'empereur Charles-Quint vint
en
personne antailler Reni, où après lui avoir donné la bataille, le 14 d'août, étant
victorieux, aiant pris son artillerie, et mis en désordre son avant-garde, nôtre
camp se
rompit et nous retirâmes à Paris. F-M Luzel, Extrait d'un cahier appartenant à
Hamon du
Louet, sieur de Kerlouan et de Penanrun, le nom duquel est écrit au dedans de la
couverture d'icelui, touchant les alliances de Coatjunval Kerancoet, Penanrun,
Le
Plessix et autres bonnes maisons (transcription sur Archives dép. Finistère, E
438),
Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1894, p. 426-440 (particulièrement
p.
439-440). (É. R.)
Louët, Guillaume du
Né le 22 mars 1518 (1519 ns), fils de Pierre du Loüet et de
Marguerite de Coetmenech. Breton. En 1552, avec son neveu Hamon du Loüet, seigneur
de
Coatjunval, il accomplit un voyage en Piémont, en Grèce et en Turquie, grâce aux
400
écus apportés par Hamon du Loüet, sieur de Kerlouan: dont entreprirent le voiage
de
Turquie, ô Monsr de la Guene, général des galères du Roy, en la mer du levant,
et furent
en Grèce, Turquie et Barbarie, et furent en Troyes, la grande Smyrne et Constantinople,
ses dits deux oncles ô lui, et furent un an et demy en leus voiage, à compter qu'ils
départirent de Lyon pour venir s'embarquer à Marseille, et au retour de leur voyage
allèrent à Paris, d'où allèrent au camp de Renti, qui fut l'an 1554, où l'empereur
Charles-Quint vint en personne antailler Reni, où après lui avoir donné la bataille,
le
14 d'août, étant victorieux, aiant pris son artillerie, et mis en désordre son
avant-garde, nôtre camp se rompit et nous retirâmes à Paris. F-M Luzel, Extrait
d'un
cahier appartenant à Hamon du Louet, sieur de Kerlouan et de Penanrun, le nom duquel
est
écrit au dedans de la couverture d'icelui, touchant les alliances de Coatjunval
Kerancoet, Penanrun, Le Plessix et autres bonnes maisons (transcription sur Archives
dép. Finistère, E 438), Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1894,
p.
426-440 (particulièrement p. 439-440). (É. R.)
Louis XII
Roi de France, mort en 1515. Père de Renée de France,
duchesse de Ferrare. (ER)
Luetz, Gabriel de
baron et seigneur d'Aramon et de Vallabrègues (né ca 1508,
mort en 1553 ou 1554) : ambassadeur de François Ier auprès de Soliman II, avait
quitté
son poste en 1546, las de ne recevoir ni instructions ni argent. Il revint à
Constantinople l’année suivante, chargé de cadeaux, pour empêcher qu’une trêve
ne fut
signée entre le sultan et Charles Quint Source : Barbier-Mueller, Bibliothèque
poétique,
cité par Marine Molins. (ER)
Lymandas, Guillaume
Conseiller au siège présidial de Lyon (Ruisseaux). D'après la
comptabilité communale de 1545-1546, il a prononcé l'oraison doctorale de la
Saint-Thomas: Me Guillaume Lymandas, docteur, que auroit faict et prononcé l'oraison
doctoralle, comme faict a esté de toute ancienneté (Arch. municipales de Lyon,
CC/968,
pièce 14). D'après La Croix du Maine, il est natif de Trevols, licencié es droit,
conseiller du roi en la sénéchaussée et cour conservatoire de Lyon en 1546. Il
a traduit
les trois premiers livres des institution forenses de Jean Imbert (réf?) et il
est
l'auteur d'une paraphrase des livres 2, 3 et 4 des Institutions forenses d'Imbert
(Lyon,
Jean de Tournes, 1546), précédée d'une dédicace de Lymandas à Jean de Peyrat. D'après
Paradin, Mémoires de l'histoire de Lyon, livre III, 1571 (éd consultée), p. 355,
Lymandans fait partie des premiers conseillers institués au siège présidial de
Lyon, au
côté de Jean Tignac, Hugues du Puy, Jean Barrillon, Nery de Torveon, Nicolas de
Langes,
Louis Barrillon, Jacques Briaud, Jean du Fornel et Jean Dodieu. Aneau adresse des
vers à
Lymandas dans Antoine Uzills / Usillet, Regiæ Constitutionis ad curiarum præsidialium
auctoritatem pertinantis brevis et dilucida expositio, Lyon, Rouillé, 1556. Lymandas
est
alors président du siège présidial depuis 1551. Marie Madeleine Fontaine, dans
son éd
d'Aneau, Alector, t. II, Genève, Droz, 1996, p. 884-885, signale également une
dédicace
de Julien Tabouet. Voir: https://bibfr.bvh.univ-tours.fr/bibfr/notice/lcdm-not_0772
(É.R.)
l’Espinasse, Marc de
Le baron de l'Espinasse est probablement Marc (ou Emard),
seigneur de Changy et de Maleuvrier. Claude Longeon précise que la très riche
bibliothèque du château l'Espinasse semble avoir joué un rôle dans la vie de l'humanisme
lyonnais de la première moitié du XVIe siècle (Une province française à la Renaissance.
La Vie intellectuelle en Forez au XVIe siècle, Saint-Étienne, Centre d'Études
Foréziennes, 1975, p. 162, n. 99. (ER)
L’Estoille, Louis de
Seigneur de Souliers, conseiller au Parlement de Paris le 30
mars 1537, reçu conseiller au Grand-Conseil et Grand-Correcteur et Rapporteur de
la
Chancellerie de France le 5 avril 1543, puis Président de la Cour des Aides de
Paris le
20 décembre 1552 et Président des des Chambres des Enquêtes le 22 juin 1554. Meurt
en
1559. Époux de Marguerite de Montholon, fille de François de Montholon, Garde des
Sceaux
de France, et de Marie Bourdet (La Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de
la
noblesse: contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles
nobles de
France, tome 7, Paris, 1863-1876). Père de Pierre de l'Estoile. (ER)
Machaon
Fils d'Asclépios et d'Épione. Frère de Podalire, d'Hygée et
de Panacée. Héros de la guerre de Troie, chirurgien des Achéens.
Magny, Olivier de
Poète originaire de Cahors (ca 1529-ca 1561). Il se rend à
Paris en 1547, où il devient secrétaire d'Hugues Salel, abbé de Saint-Chéron et
poète à
la cour de François Ier (mort en 1553). Il entre alors au service de Jean de
Saint-Marcel, seigneur d'Avanson, qu'il suit à Rome en 1555. Il rentre en France
en 1557
et il est nommé secrétaire du roi en 1559. Il est associé à la Brigade. Soupirs
(1557);
Odes (1559); Amours (1572). Voir Olivier de Magny, Œuvres poétiques, dir. François
Rouget, Paris, Champion, 1999. (É.R.)
Maine, Guillaume du
Né vers 1490, mort en 1564. Poète et humaniste. Helléniste.
Précepteur de Dreux Budé. Josse Bade lui dédie son édition de Cicéron (1522). Signalé
par Dolet, dans les Commentaires de la langue latine, parmi les contemporains que
la
mort ne pourra effacer, grâce à leur savoir. Nicolas Bourbon fait son éloge dans
la
préface des Nugæ de 1533. En 1536, il est précepteur des enfants de France. Un
acte de
1541 le signale comme aumônier de Charles, duc d'Orléans. Voir Emmanuel Buron,
Lecture
et récitation de la poésie dans la seconde moitié du XVIe siècle: le point de vue
des
poètes , À haute voix. Diction et prononciation aux XVIe et XVIIe sièclesn éd.
O.
Rosenthal, Paris, Klincksieck, 1998, p. 139-142. Michel Magnien, Vascosan éditeur
de
Guillaume du Mayne (1556) , in Les Poètes de la Renaissance et leurs libraires,
éd.
Denis Bjaï et François Rouget, Droz, 2015, p. 455-483. Verdun-Léon Saulnier, Troubles
au
couvent de Tarascon, Marguerite de Navarre, Guillaume du Maine, Claude de Bectoz
et
Denys Faucher , Kentucky Romance Quaterly, XXI, supll. n° 2, 1975, p. 309-317.
(ER)
Marguerite de France
Fille de François Ier, sœur de Henri II. Duchesse de Berry.
Protectrice de la Brigade.
Marot, Clément
Mort en 1544. Devise: La mort n'y mord. Voir les travaux de
Guillaume Berthon. (ER)
Mathy, Marie
Épouse de Jean Touchet, lieutenant particulier à Orléans (
Dieu gard , Nouvelles et antiques merveilles, 48 et 49). Mère de Polycarpe Touchet
et de
Marie Touchet, la future maîtresse de Charles IX. Fontaine la nomme Marie Crabe,
du nom
de sa mère et, probablement, de son tuteur Laurent Crabe, docteur en médecine,
conseiller et médecin ordinaire du roi et de la reine douairière de France dans
un acte
de 1548. Laurent Crabe est natif de Boekhoute au pays-des-quatre-métiers en Flandre
et
demeure à Orléans (Archives nationales, MC/ET/XIX/175, 25 mai 1548).
(É.R.)
Mayaude, Fleurie
Épouse d'Ennemond Polier. Archives du Rhône, Challiart, 23
avril 1549 (3E342): vente de Fontaine et Bureau à Fleurie Mayaude (lié à la succession
de la première épouse de Fontaine). (ER)
Médée
Personnage mythologique, fille d'Éétès (roi de Colchide) et
d'Idye. Magicienne et épouse de Jason, elle aide ce dernier a tuer Pélias (assassin
d'Éétès) en poussant les filles de Pélias à assassiner leur père pour le faire
ressusciter rajeuni. Pour les convaincre, elle égorge et découpe un vieux bélier
dont
elle jette les morceaux dans une marmite d'où surgit ensuite un agneau.
(É.R.)
Médicis, Catherine de
Dauphine puis reine de France. Épouse d'Henri II, mère,
notamment, de Marguerite de Valois, de François II, de Charles IX et d'Henri III.
(ÉR)
Mellier, Guillaume
Juriste lyonnais, auteur de l'Edict du Roy Henry II sur les
mariages clandestins contractez par les enfants de famille, sans le vouloir et
consentement de leur pere et mere... commenté en declaration Panegyrique par M.
Guillaume Mellier, Docteur ès Droits et Advocat ès cours de Lyon, Lyon, Nicolas
Edoard
pour Thibaud Dormand, 1558, in-8°, privilège au nom de Temporal. Quatrain décasyllabique
de Fontaine en l'honneur de Mellier en tête de l'ouvrage. Lettre de Barthélemy
Aneau à
Guillaume Mellier, conservée à la bibliothèque municipale de Lyon (Fonds Morin-Pons,
n°61,22). Voir Gabriel-André Pérouse, Une lettre de Barthélemy Aneau , RHR, 1998,
n°47,
p. 63-72. Contributeur du Recueil de vers latins et vulgaires, élaboré par Dolet
et
publié chez Juste en 1536. En 1522, Guillaume Mellier a prononcé l'oraison doctorale
de
la Saint-Thomas (Saulnier citant Tricou, La Mort du dauphin François et son tombeau
poétique (1536) , BHR, n°6, 1945, p. 83, n. 1). D'après Arch. munic. Lyon, CC/839
(1532-1533), pièce 18, Guillaume Melliera vacqué avec monsieur de Montrottier à
faire
dresser la facture et mistères de l'entrée de la reine et du Dauphin. Dans un extrait
des registres de la Sénéchaussée daté du 19 janvier 1553 (1554 n. s.), Guillaume
Mellier
intervient comme avocat au nom des Marchands Libraires, et Maistres Imprimeurs
de la
ville de Lyon qui présentent au roi une requête pour être exemptés du payement
du droit
de resve, traicte, et imposition foraine, que les Commissaires à ce establis auroient
ordonné estre levé sur le papier imprimé . Publié dans, Ordonnances royaux, sur
le faict
de la justice et authorité d'icelle, faictes par les Roys, François premier du
Nom,
Henry II. François II. Charles IX. Henri III. et Henry IIII. à present regnant,
Lyon,
Pierre Rigaud, 1612, p. 311. Pernetti, p. 318, signale qu' il fit encore un ouvrage
sur
les vêtements, habits et ornements des gens de Justice de la Gaule françoise: il
est
manuscrit et ajoute que Le P. Builloud assure qu'il estoit grand Poëte, Poëta insignis.
Ce témoignage s'accorde avec celui du Poëte d'Ulcherius, qui, dans un recueil
d'épigrammes de sa façon, imprimé en 1550, lui adresse une pièce qu'il cite. Leurs
armes
d'azur au chevron d'or à dextre d'un croissant d'argent et d'une étoile d'or en
chef et
une rose d'argent en pointe. MM Fontaine, Alector ou le Coq, Genève, Droz, 1996,
p. 931,
notice 52. https://chfontaine.hypotheses.org/category/prosopographie Arch municipales
CC40. Nommées 1545: Me Guill(aum)e Mellier docteur: 100£. Frère de Nicole Mellier.
(ER)
Mellier, Nicole
Juge ordinaire de Lyon. Arch. municipales de Lyon CC/964,
1544-1545 (Comptablité de Jacques Coulaud), pièce 23: honoraires de Me Nycole Meslier
,
lieutenant en la court orinaire de Lyon, pour avoir veu et faict son rapport du
procès
qui estoit pendant en ladicte court, entre le Consulat de ladicte ville, demandeur,
d'une part, et les heritiers de feu Jehan Chapelle, et espices de dix escuz d'or
soleil,
fournyes pour le jugement deffinitif dudit procès, vuydé en ladicte court ordinaire
de
Lyon, au mois de septembre MVc XLIIII. Arch municipales CC40. Nommées 1545: Me
Nicole
Mellier lieutenant: 100£. Dans la Fontaine d'Amour, lieutenant du juge ordinaire
de
Lyon. Il prononce l'oraison doctorale de la S. Thomas en 1555 (A. Péricaud, Notes
et
documents pour servir à l'histoire de la ville de Lyon, 4e partie, p. 21, 21 décembre
1555). (ÉR)
Mesmes, Jean Pierre de
Poète et traducteur, fréquentant la Brigade. Il contribue au
tombeau de Marguerite de Navarre en 1551. Grand amateur des mathématiques (voir
Olivier
de Magny, Hymne de Marguerite de France, cité par Colletet). Latiniste, helléniste
et
italianiste. Devise: Coelum non solum. La Comedies des Supposez de M. Louys Arioste,
Paris, Groulleau, 1552. Epithalame de Henry de Mesmes et de Jeanne Hennequin, 1552
(citée par Colletet). On lui attribue également la Grammaire italienne (Paris,
Corrozet,
1548). Institutions astronomiques contenant les principaux fondemens et les premieres
causes des cours et mouvemens celestes (...), avec la totale revolution du ciel
et de
ses parties, les causes et raisons des eclypses, tant de la lune que du soleil,
Paris,
Vascosan,1557. Traité de la composition et fabrique de l'Astrolabe, et de son usage:
avec les preceptes des mesures geometriques, le tout traduit du Latin de Jean Stofler
de
Justingence. Avecques annotations sur l'usage de l'Astrolabe, et mesures Geometriques:
faites par Jean Pierre de Mesmes, Paris, Cavellat, 1560. Contribution d'une ode
aux
paratextes du Premier livre du nouveau Tristan, prince Leonnois, traduit par Jean
Maugin, Paris, Vve Delaporte, 1551. Il est loué par Louis Le Caron dans Le Ciel
des
Grâces, Paris, Robinot, 1554. Cité également par Nicolas Bergier et Ronsard. Guillaume
Colletet, Vie de Jean-Pierre de Mesmes, éd. Ph. Tamizey de Larroque, Paris, Picard,
1578. (ÉR)
Michault
Non identifiable avec le prénom seul. Plusieurs épigrammes
sont adressées à Michault - il y en a probablement plusieurs. (ER).
Michel, Mathieu
Maistre Matthieu Michel , dans les Estreines, figure ajuste
avant deux étrennes adressées à maistre Sebastien Gryphe et à Jean de Tournes,
maistre
Imprimeur . Est-il également du milieu? Ce n'est toutefois pas le cas dans la section
des étrennes des _Ruisseaux_. Un Mathieu Michel figure dans l'Inventaire-Sommaire
des
Archives hospitalières antérieures à 1790 élaboré par Fortuné Rolle, Lyon, Perrin
et
Marinet, 1875, tome II, Ville de Lyon. La Charité ou aumône-générale , p. 5, col.
2 (3
octobre 1554). Ce Mathieu Michel est originaire de Saint-Genis-Laval, près de Lyon.
(ER)
Millet, Claude
Médecin à Lyon, galéniste. Botaniste reconnu. Dominique de
Colonia l'identifie comme grand Herboriste, et un des Commentateurs de Galien .
Dolet
lui dédicace sa traduction de la Chirurgie de Paul Ægine, 1540 (dédicace datée
du 1er
décembre 1539). Exerce à Lyon de 1535 à 1565. Lié à Pierre Tolet, Jacques Dalechamps,
Guillaume et Jean du Choul, Jean Bauhin. Conrad Gesner le qualifie de medico longe
doctissimo . Voir Dolet, Préfaces françaises, éd. Claude Longeon, p. 81 sq. Le
médecin
Hugo Solerius, dans une lettre de septembre 1551 adressée à Dalechamps, alors à
Grenoble, présente le milieu médical lyonnais (BnF ms Lat 13063, p. 121) et nomme
Claude
Millet. Philibert Saracenus dédie à Millet son édition de Claudii Galeni De simplicium
medicamentorum facultatibus libri XI (Lyon, Rouillé, 1547), le 4 janvier 1547,
pour le
remercier de ses soins lors de l'épidémie de peste de l'automne 1546 à Lyon (Voir
Marie
Madeleine Fontaine, Barthélemy Aneau, Alector ou le Coq, Genève, Droz, 1996, t.
II, p.
874). Archives municipales de Lyon CC40 (nommées 1545), f. 23 r°. Il meurt avant
1577
(J. Tricou, Les Valentin, Lyon, 1944, p. 99). (ER)
Miriti, Michel
D'après les Ruisseaux (1555), p. 212, étudiant à Pavie,
originaire de Rhodes. Est-il de la même famille que Giovanii Miriti? Voir Joseph
Schirò,
Le cartographe maltais Giovanni Miriti (trad. Anne Didier), La Revue de la BNU
n°16,
2017, p. 80-83. (ÉR)
Montaudouyn, Benoist
Batteur d’or à Lyon. D'après les Nommées de 1551 (Archives
municipales de Lyon, CC/43, folio 6), Benoît Montaudin, batteur d'or, tient, dans
la rue
Mercière, deux maisons estimées chacune 100 livres de location annuelle .
(É.R.)
Montmorency, Anne de
1493-1567. Connétable (1538), duc et pair de France, maréchal
puis grand maître de France. Proche de François Ier et de Henri II. Il est en disgrâce
à
partir de 1541, et ne revient à la cour qu'après la mort de François Ier. Époux
de
Madeleine de Savoie-Tende, avec laquelle il a douze enfants (ER). Il est « régulièrement
présenté comme le premier véritable favori de l’histoire de France » et « offre
l’exemple d’un véritable homme d’état, d’un chef de clientèle aussi bien à la cour
qu’à
l’armée ou dans l’administration royale (Nicolas Le Roux, <em>La Faveur du roi.
Mignons et courtisans au temps des derniers Valois</em>, Seyssel, Champ vallon,
2013, p. 40-44). Voir également l'ouvrage de Thierry Rentet <em>Anne de
Montmorency, grand maître de François Ier</em>, Rennes, Presses universitaires
de
Rennes, 2011. (MV)
Morelet, Catherine
Très probablement la fille d'Antoine Morelet de Museau ,
seigneur de la Marche-Ferrière, et de Claude Buyer. Dans les archives, les filles
d'Antoine Morelet de Museau portent le nom Museau . Par exemple, Marie de Museau
(Arch.
nat. MC/ET/XIX, 9 mars 1549) et Philippe (Arch. nat. MC/ET/CVII/9, 3 juin 1570).
Nous
n'avons pas trouvé de trace de Catherine dans les Archives. (ER)
Morelet de Museau, Antoine
Né en 1500, mort en 1552 à Bâle). Conseiller du roi, et
ambassadeur en Suisse, Seigneur de La Marcheferrière et du Bourgeau. Fils de Jean
Morelet de Museau, mort ruiné en 1529, dont les biens ont été saisis par le roi.
Antoine
Morelet de Museau est ami de Jean Tagaut. Il est aussi poursuivi pour corruption,
semble
attiré par la Réforme et se réfugie à Bâle en 1534. Notamment Archives nationales,
MC/ET/III/54 (25 mai 1542): seigneur de Montretout et de la Marcheferrière; MC/ET.III/59
(22 avril 1544): Morelet de Museau, seigneur de la Marche-Ferrière; MC/ET/III/52
(5 mars
1553): Morelet Museau, conseiller du roi, ambassadeur aux ligues suisses; MC/ET/XIX/178
(26 mai 1549): Morelet de Museau, valet de chambre du roi, seigneur de la
Marcheferrière, ayant les droits du roi à la poursuite des dettes actives de feu
Morelet
de Museau, général de France. Arch. du Rhône, 3E336, 23 juillet 1538, f. 35 v°.
Voir
Jean Tagaut, Odes à Pasithée, éd. Franco Giacone, p. XLVII, n. 125, et Peter Bietenholz,
Contemporaries of Erasmus, p. 460-461. Antoine Mizauld, Meteorologica, Paris, Regnault
et Claude Chaudière, 1547, lui offre une épître dédicatoire (sous le nom latinisé
de
Maurus Musæus). (ER)
Morin, Jacques
Gendre de François Errault, seigneur de Chemant. Époux de
Geneviève Errault. Conseiller au parlement de Paris. Voir Anselme de Sainte-Marie,
Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne,
vol. 2,
1674, p. 96. (ÉR)
Mornay, Françoise de
Épouse de Claude de Bourges, général des finances de Savoie
et Piémont pour le roi (Arch. nat. MC/ET/XIX/94, 5 juillet 1548), seigneur de Mions
dans
le Dauphiné, échevin (préciser les années). Mère de Clémence de Bourges. Son inventaire
après décès: Arch. nat. MC/ET/XXIII/132, 20 octobre 1584.
Mort
OccurrencesMoyreau, Pierre
Compagnon imprimeur, originaire de Dourdan. C'est lui qui
compose le texte de La Fontaine d'Amour chez Jean de Tournes en 1545.
Muse
Figure de l'inspiration. Peut désigner la Muse de Fontaine ou
celle d'un autre poète, ou encore l'inspiration en général. (ÉR)
Narcisse
Fils de Liriope et de Céphise. Se mirant dans une fontaine,
il s'éprend de lui-même et finit par mourir. (ÉR)
Neyret, Noé
Mari de Marie Briand, il est le gendre d'André Briand et de
Clémence de Rochefort, et le beau-frère de Jacques et d'André Briand ou Bryau.
Voir
Archives municipales de Lyon, CC/41 (nommées de 1545), folio 31: Noël Neyret, gendre
de
la dame Clémence, vefve feu maistre André, médecin , 100£.
Noailly, Antoine
Procureur à Lyon. Lié, semble-til, à Annemond Polier et à
Odoart Le Verrier. (ÉR)
Noé
Personnage de la Bible hébraïque, qui bâtit l'arche pour
écapper au Déluge. On lui attribue la culture de la vigne. D'après la Genèse, il
aurait
vécu 950 ans. (ÉR)
Oreste
Fils d'Agamemnon et de Clytemnestre, fiancé à sa cousine
Hermione avant la guerre de Troie. (ÉR)
Otin, Jean
Destinataire non identifié. Un Jean Hautin, maître ès arts en
l'université de paris, est engagé comme régent 2e classe, en 1566, au collège d'Agen
par
Pierre Le Cointe, dit Boyville (Arch. nat. MC/ET/XLIX/120, 18 septembre 1566).
Un autre
Jehan Hautin est docteur, régent de la faculté de médecine de Paris d'après des
documents d'archives postérieurs à 1586. Il est peu probable qu'il s'agisse de
ce
dernier. (ÉR)
Page, Jacques
Frère du secrétain de la Platière. Fontaine lui donne le
titre de maistre . Jean Fontaine, le fils de Charles Fontaine, offre, dans son
Hortulum
Puerorum / Petit Jardin pour les enfants (Lyon, Loys et Charles Pesnot, 1561),
un Carmen
ad Jacobum Pagium . Arch. municipales de Lyon, CC/898 (1537-1538, pièce n°10, 11),
comptabilité communale de Jacques Coulaud: gages de (...) Jaques Paige (...) ,
commis
par le consullat de la ville de Lyon à la garde des clefz des portes et portalz
de la
ville, pour leur vacation d'avoir ouvert et fermé lesdictes portes, seoir et matin
et de
nuyt, aux postes du roy et autres allans et venans pour les affaires du Roy, quand
besoing a esté . Ce Jaques Paige doit-il être différencié de Jaques Paige, dit
Mayod qui
apparaît par ailleurs dans les archives municipales, désigné comme fermier des
entrées
(Arch. municipales de Lyon, CC/913, 1538-1539)? CC/1140 (1566-1567), comptabilité
communale, folio 20: louaige des maisons qui furent feu Jacques Paige, dit Mayod,
prinses par execution... CC/1147 (1567-1568), comptabilité communale: louaige des
maisons qui furent de feu Jacques Paige, dict Mayoud, prinses par execution...
. CC/1154
(1568-1569), pièce n°32 verso: louaige des maisons qui furent de Jacques Paige,
dict
Moyroud, prinse par execution... . (ÉR)
Page, X
Probablement le secrétaire du prieuré de La Platière. Il est
le frère de Jacques Page, d'après les Estreines, mais son prénom reste à identifier.
(É.R)
Pandore
Dans la mythologie grecque, première femme humaine, façonnée
par Héphaïstos, dont le nom signifie ornée de tous les dons .
Pâris
Prince troyen, fils de Priam. Époux d'Œnone, qu'il abandonne
pour ravir Hélène, épouse de Ménélas.
Parrhasios
Peintre grec originaire d'Éphèse. Il est le rival de Zeuxis,
à Athènes. Une anecdote raconte que les deux peintres s'affrontèrent. Zeuxis peignit
des
grappes de raisin qui trompèrent les oiseaux. Parrhasios peignit un rideau. Lorsque
Zeuxis demanda à ce qu'on le tire pour dévoiler le tableau, il comprit qu'il avait
été
surpassé par son rival - Zeuxis ayant trompé des animaux quand Parrhasios avait
trompé
un peintre. (ÉR)
Pasquier, Etienne
Né en 1529, mort en 1615. Juriste, historiographe et poète.
Avocat au parlement de Paris à partir de 1549. Auteur du Monophile (1554). Archives
municipales de Lyon, CC/992, 1549-1550, pièces n°16,17: Frais de la fête St-Thomas,
et
notamment, payement de XXX s. à Monsr Me Estienne Pasquier, docteur d'Orléans,
pour
avoir faict l'orayson doctoralle, en l'esglise Saint-Nizier, et ce, en considération,
qu'il n'y avoit docteur en ladite ville, qui ce soyt voullu charger d'icelle orayson.
Il
est 'auteur des Recherches sur la France, qu'il commence à publier en 1560. En
1585, il
est avocat-général du roi à la Chambre des comptes. À ne pas confondre avec le
Traducteur des opuscules de Plutarque publiés chez Jean de Tournes en 1546, qui
est un
pédagogue (voir A. Péricaud, Notes et documents pour servir à l'histoire de la
ville de
Lyon, 4e partie, p. 16, 27 octobre 1553: Le Consulat passe mandement à M. Etienne
Pasquier, recteur et principal du Collège nouvellement érigé du côté de Fourvières,
près
l'église de St-Jean, de la somme de 50 livres tournois à lui taxée pour aucunement
le
dédommager et lui aider à supporter les frais qu'il a faits et fait journellement
pour
l'entretenement dudit Collège, tant à nourrir et stipendier regents qui enseignent
les
enfants de la ville, que pour payer le louage de la maison où ledit Collège a été
érigé,
auquel Collège il y a grande quantité d'enfants de la ville du côté de Fourvières;
et
moyennant cette somme, il a promis continuer l'entretien de ce Collège et des régents,
et enseigner et faire enseigner les pauvres enfants qui n'ont pas de quoi payer
les
maîtres qui les enseignent ). Suzanne Trocmé Sweany, Estienne Pasquier (1529-1615)
et
nationalisme littéraire, Paris, Champion, 1985; Paul Bouteiller, Recherches sur
la vie
et la carrière d'Étienne Pasquier, historien et humaniste du XVIe siècle, Paris,
1989.
(É. R.)
Payen, Thibault
Imprimeur et libraire lyonnais. Voir Morgane Perrier, Thibaud
Payen, imprimeur lyonnais du XVIe siècle, les premières années: 1530-1545, M2
professionnel, dir. Dominique Varry, Enssib, septembre 2015; Henri Baudrier,
Bivliographie lyonnaise, vol. IV. (É.R.)
Peletier, Jacques
Mathématicien, humaniste, poète français, originaire du Mans
(1517-1582). Associé à la Brigade. Études de philosophie au Collège de Navarre
à Paris,
puis pratique juridique au Mans (vers 1538). En 1539, il est secrétaire de René
du
Bellay. Traducteur de l'Art poëtique d'Horace (1540). Réflexions sur l'orthographe.
Recteur du Collège de Bayeux à Paris (1543). Études de médecine (1549-1552). À
Lyon
entre 1553 et 1557 (il travaille notamment chez Jean I de Tournes et enseigne les
mathématiques à Jean II de Tournes, alors enfant). Jean-Charles Monferran, L'Amour
des
amours de Jacques Peletier du Mans: contribution à l'étude de la poésie scientifique
en
France au XVIe siècle, thèse de doctorat sous la dir. de Jean Céard, Paris X, 1995.
(É.R.)
Pellicier, Guillaume
Guillaume Pellicier, ambassadeur de François Ier à Venise
entre 1539 et 1542, est très certainement l'ambassadeur auquel Fontaine s'adresse
lors
de son voyage à Venise entre décembre 1539 et le printemps 1540, alors qu'il suivait
d'Annebault auquel il aurait été attaché (identification proposée par Marine Molins,
Charles Fontaine traducteur, p. 82). Voir Jean Zeller, La Diplomatie française
vers le
milieu du XVIe siècle d'après la correspondance de Guillaume Pellicier, évêque
de
Montpellier, ambassadeur de François Ier à Venise (1539-1542), Paris, Hachette,
1880.
(ER)
Pénélope
Épouse d'Ulysse. Durant les 20 ans d'absence de son époux,
elle l'attend à Ithaque et lui demeure fidèle. (É. R.)
Perréal, Jean
Peintre né vers 14551460, mort vers 1528. Il s'est illustré
comme portraitiste. On le trouve à Lyon en 1483. En 1490, il participe aux préparatifs
de l'entrée solennelle de Charles VIII à Lyon. Il est également maître d'œuvre
de
l'entrée d'Anne de Bretagne à Lyon en 1494. Jean Lemaire de Belges le loue dans
_La
Plainte du Désiré_ et dans la _Légende des Vénitiens_. Voir également Guillaume
Cretin,
dans la _Complainte sur la mort de Guillaume de Bissy_ Il est l'illustrateur des
_Emblèmes et devises d'Amour_ de Pierre Sala. Frédéric Elsig, _Peindre à Lyon au
XVIe
siècle_, Milan, Silvana Editoriale, 2014. Nicole Reynaud, Jean Perréal, dit Jean
de
Paris, , in _Les manuscrits à peinture en France, 1440-1520_, Paris, BnF, 1993.
(ÉR)
Phaéton
Fils du Soleil, dont il emprunte le char. Après en avoir
perdu le contrôle, il est foudroyé par Zeus. (ÉR)
Phébé
Fille d'Ouranos et de Gaïa, déesse régulièrement confondue
avec Artémis et associée à la lune. (ÉR)
Phébus
L’équivalent romain d’Apollon, dieu de la lumière et des
arts. Phébus est le fils de Zeus et de Léto, ce qui fait de lui le frère jumeau
de
Diane. (MV)
Phidias
Sculpteur, orfèvre et peintre grec du IVe s av. JC. Une légende
rapporte que lors d'un concours de sculpture d'une statue d'Athéna devant être
placée à
quatre mètres du sol, Phidias découvrit une œuvre difforme que rejetèrent les Athénien,
jusqu'à ce qu'elle soit mise en place. À quatre mètres du sol, les proportions
étaient
parfaites. (ÉR)
Philoctète
Fils de Péas. Compagnon d'Héraclès, il en hérite les flèches
à la mort de ce dernier. À la demande pressante des Grecs qui partaient à la guerre
de
Troie, il trahit son serment de ne pas révéler l'endroit où il avait déposé les
cendres
d'Héraclès en le montrant du pied droit. Lors de la guerre de Troie, une de ses
flèches
tombe sur ce pied. L'odeur de la blessure était si infecte qu'il fut abandonné
sur l'île
de Lemnos pendant dix ans, avant qu'Ulysse le ramène pour mieux vaincre Troie.
Il est
finalement guéri, après la guerre, par Machaon, fils d'Asclépios. (ÉR)
Phylledier, Guillaume
Imprimeur, originaire de Montargier. En 1561, à Genève, il
demande à être exempté de la garde pour cause de maladie (Paul Chaix, Recherches
sur
l'imprimerie à Genève de 1550 à 1564. Étude bibliographique, économique et littéraire,
Genève, Slatkine, 1978, p. 213). En 1565, il publie à une adresse lyonnaise _Le
Discours
de la vie et mort de Calvin_ de Bèze (imprimé par Antoine Cercia). Baudrier,
Bibliographie lyonnaise, vol. I. Répertoire des imprimeurs et éditeurs suisses
actifs
avant 1800:
https://db-test-bcul.unil.ch/riech/imprimeur.php?ImprID=-8520264&Lang=fr
(É.R.)
Pierre
Objet d'une épigramme de La Fontaine d'Amour (1545). Il
emprunte constamment le saye du poète. (ER)
Pierrevive, Marie-Catherine de
Fille de Nicolas Pierrevive et de Jeanne de Turin. Mariée à
Antoine Gondi, seigneur du Peron, conseiller de la ville de Lyon en 1537 et 1538,
trésorier de l'archevêque en 1539. Quitte Lyon pour Paris en 1544 (a intégré l'entourage
de Catherine de Médicis), gouvernante du futur Charles IX en 1551, dame d'honneur
de
Marie Stuart en 1559. Mère, notamment, de Meraulde de Gondi (ca 1516-ap 1561) et
d'Albert, maréchal de France, qui épouse en 1565 Catherine de Clermont, héritière
de la
baronnie de Retz. Son livre d'heures:
https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_06PRV01000Rs3573021090 (ER)
Pindare
Poète grec des VIe-Ve siècles av. J.-C, originaire de Thèbes,
près de laquelle se trouvait la fontaine de Dircé. (ÉR)
Pise, Antoine de
Mâconnais, connaissance de François Verius. Il s'agit
probablement d'un membre de la famille de Philippe de Pise. Dans l'état actuel
des
connaissances, il est peu probable qu'il s'agisse du même que celui qui figure
dans les
archives. (ER)
Pise, Philippe de
Élu pour le roi à Mâcon. Antoine du Moulin adresse sa
révision de la traduction des Commentaires de Jules César (Lyon, Jean de Tournes,
1545)
A Monseigneur Monsieur Philippe de Pise, Esleu pour le Roy nostre Sire au pays
de
Masconnois , f° aa 2 r°-v°. La famille de Pise semble être une famille de notables
mâconnais (trace dans les archives). (ER)
Plançon, Guillaume
Médecin. Étudiant en théologie dès 1541. Il étudie également
la médecine et les mathématiques. En 1543, il est nommé principal du collège de
Bayeux à
Paris, grâce à l'appui de René du Bellay (Pierre Delaunay, La Vie médicale aux
XVIe,
XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Slatkine Reprints, 2001, p. 43) Il exerce dans
un
premier temps à Lyon avant de s'attacher, à Paris, à Jean Fernel, dont il est l'éditeur
et le commentateur des œuvres (1578). En 1554, il est à Paris. Éditeur des lettres
grecques de Budé (1540), traducteur en latin des Aphorismes d'Hippocrate (Lyon,
1551) et
des Commentaires de Galien sur ces aphorismes. Bulletin de la société française
de la
médecine, tome I, p. 329-330
(https://archive.org/stream/BIUSante_bsfhmx1902x01/BIUSante_bsfhmx1902x01_djvu.txt)
A.-V. Angot et F. Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique
de la
Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910, art. Guillaume Plançon . (É.R.)
Platon
Philosophe athénien (Ve-IVe s av. JC). Les néoplatoniciens
voient dans son œuvre un modèle de poésie.
Podalire
Fils d'Asclépios et d'Épione. Frère de Machaon, d'Hygée et de
Panacée. Héros de la guerre de Troie. Médecin des Achéens.
Polier, Annemond
Procureur de Lyon. Archives municipales de Lyon, CC40
(nommées 1545), f. 20 r°. Époux de Fleurie Mayaulde (le mariage a probablement
lieu en
1545 d'apès une épigramme de La Fontaine d'Amour). Archives départementales du
Rhône (2
documents concernant Fontaine et Bureau - 3E342, f. 3 v°-5 r°, 3 avril 1549, est
publié
sur le site). (ER)
Poyet, Guillaume
1473-1548. Magistrat, chancelier de France de 1538 à 1545.
Proche du connétable Anne de Montmorency, en conflit avec l'amiral Philippe Chabot,
il
chute en même temps que Montmorency en 1542. Le 2 août 1542, il est arrêté pour
malversations. Son procès, ouvert en 1544, s'achève pas sa condamnation en avril
1545.
Il meurt juste après. Marie Houllemare, Guillaume Poyet (1473-1548), in Les Conseillers
de François Ier, éd. Cédric Michon, Rennes, PUR, 2019, p. 365-379.
(ÉR)
Priam
Roi mythique de Troie. Il est le mari d’Hécube, et le père
d’Hector, de Pâris, de Cassandre et de Polyxène. (MV)
Provincialle, Marguerite
Mère de François Santian. En 1540, elle est veuve de Thomas
Santian, bourgeois de Lyon, dame de Villette (Archives départementales de Cote
d'Or,
B10615). Pierre Louvet, Mémoires de Louvet: histoire du Beaujolais, manuscrits
inédits
des XVIIe et XVIIIe sicèles, éd. Léon Galle et Georges Guigue, 1903, p. 128:
Dénombrement, du 8 mars 1539, par damoiselle Marguerite Provincialle, veuve de
feu
Thomas Santian, bourgeois de Lyon, pour une maison forte appelée Villette, où elle
disait avoir haute, moyenne et basse justice. (ER)
Prunas, François
Frère de Léonard Prnus ou Pournas. Avec son frère, il est le
dédicataire de Barthélemy Aneau pour les _Trois premiers livres de la Metamorphose
d'Ovide_, Lyon, Rouillé, 1556 (livres I-II trad Marot, livre III trad Aneau). Marchand
drapier, résidant vers Saint-Nizier (Voir Richard Gascon, p. 504). Simon Gorlier
lui
dédie le _Troisième livre contenant plusieurs duos et trios, avec la bataille de
Janequin à trois, nouvellement mis en tablature de guiterne, par Simon Gorlier,
excellent joueur_, Paris, Granjon et Fezandat, 1551. À cette date, il est seigneur
de la
Pimente , titre que porte plus tard Léonard (certainement après la mort de son
frère).
Époux de Madeleine Grolier (Recueil des privileges, authoritez, pouvoirs, franchises,
et
exemptions des Prvosts des marchands, Eschevins, et Habitans de la ville de Lyon,
Lyon,
Guillaume Barbier, 1649, p. 74), il est le père de Marguerite Pournas, qui épouse
Gerardin Pense, et par conséquent le grand-père de Justinien Pense (Jeanice Brook,
Jean
de Castro, the Pense Partbooks and Musical Culture , in Early Music: Studies in
Medieval
and Early Modern Music, éd. Iain Fenlon, p. 101. Marguerite Pournas est l'autrice
de
chansons publiées dans BnF ms fr 25536 (ibidem, p. 102). (É. R.)
Prunas, Léonard
D'après Marine Molins, derrière le nom Prunas , il faut lire
Pornas . Léonard Pournas, frère de François, est conseiller de la ville de Lyon
en 1556
(Archives municipales de Lyon, BB/370), 1563, 1564 (Archives municipales de Lyon,
BB/371) et 1566-1567 (Archives municipales de Lyon, CC.1141, 1566-1567), dans le
contingent protestant (voir Olivier Christin, La Coexistence confessionnelle, 1563-1567,
Bulletin de la Société d'Histoire du Protestantisme, vol. 141 (oct-nov-déc 1995),
p.
483-504). En 1563-1564, il est l'un des tuteurs des heoirs feu Jean Paffy et Claude
Gella (Archives municipales de Lyon, CC/1117, 1563-1564). Il figure dans la comptabilité
communale de 1562-1563, pour paiement des frais de Jehan Henry et Leonard Pournas
en
court afin de plaider en faveur de l'établissement du protestantisme (Arch. municipales
de Lyon, CC/1110, folio 363) et de 1572 (Arch. municipales de Lyon, CC/1189). Il
est
marié à Jeanne Paffy ((Recueil des privileges, authoritez, pouvoirs, franchises,
et
exemptions des Prvosts des marchands, Eschevins, et Habitans de la ville de Lyon,
Lyon,
Guillaume Barbier, 1649, p. 74). Les registres du Conseil de Genève, séance du
15
septembre 1572, signalent que Léonard Pournas, sr de La Piémente, a présenté requeste
afin d'estre honoré de la bourgeoisie de la ville, en laquelle il a été délibéré
de
vivre et de mourir. Arresté qu'on le reçoive pour vingt escus et le seillot. A
juré.
Testament le 10 juillet 1577 (Min. J. Jovenon, IV, 71), père de Jean, allié aux
Gabiano
(cité par Henri Bordier, La Saint-Barthélemy et la critique moderne, Genève, H.
Goerg;
Paris, Fischbacher, Champion, 1879XXX, p. 9). Son nom figure sur une liste de
protestants dressée en 1568 (Jérémie Foa, Tous ceux qui tombent, 2021, p. 187).
Avec son
frère François, il est le dédicataire des _Trois premiers livres de la Metamorphose
d'Ovide_, Lyon, Rouillé, 1556 (livres I-II trad Marot, livre III trad Aneau). D'après
Péricaud p. 442), Léonard Pournas aurait proposé le retour d'Aneau comme principal
du
collège de la Trinité en 1558. Armoiries: https://bibale.irht.cnrs.fr/22595
(É.R.)
Prunier, Artus
Seigneur de La Bussière, trésorier et receveur général des
finances du Dauphiné (28 sept 1547, 25 nov 1549, 18 sept 1550, 25 juin 1551, 9
juillet
1553, 25 août 1553, 5 sept 1554, nov 1554, 15 mars 1558, 14 juin 1558. Il épouse
à
Valence, le 6 mars 1537, Jeanne de la Colombière. À ne pas confondre avec son fils
Artus
Prunier de Saint-André. Attaché au Prince d'Orange, Guillaume IX de Nassau: régent
et
gouverneur de la principauté d'Orange (1559). Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Officiers
royaux sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société
de
l'histoire de France, 2010, p. 82; Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la
France,
Paris, Collombat, 1738, p. 919, art. Prunier de Saint-André . Philippe Hamon, Messieurs
des finances. Les grands officiers de finance dans la France de la Renaissance,
Vincennes, Institut de la gestion publlique et du développement économique, 1999.
https://gw.geneanet.org/retienne?lang=en&n=prunier&oc=0&p=artus
(É.R.)
Prunier, Jean
Receveur du Forez. Conseiller de la ville de Lyon, élu en
1520, 1530, 1553 (le père et le fils? un seul homme?). Jehan Prunier, fils et homonyme
d'un receveur général de Languedoïl, se contente pour sa part d'un office de receveur
des aides et tailles en Forez. Mai, habitant la capitale des Gaules, il y sert
de relais
pour plusieurs commis à l'Extraordinaire des guerres (Morelet de Museau, Babou,
Martin
de Troyes). Il seconde aussi Jehan Laguette quand celui-ci est trésorier des finances
extraordinaires et Parties casuelles (Philippe Hamon, Messieurs des finances. Les
grands
officiers de finance dans la France de la Renaissance, chap. I, Vincennes, Institut
de
la gestion publlique et du développement économique, 1999, en ligne).
(É.R.)
Pyrgotèle
Graveur grec du IVe siècle av. JC. Il a fait le portrait
d'Alexandre, comme Apelle et Lysippe.
Quelin, Nicole
Conseiller du Roi en la cour de Parlement et président en la
chambre des Enquêtes (archives nationales, ex Châtelet de Paris, Insinuations,
Y//86,
fol. 35, 20 août 1539, ou Y//90, fol. 73, 20 août 1544). Clerc, reçu le 29 mai
1526, au
lieu de feu Jacques Doulcet. Président des Enquêtes le 16 décembre 1532 et Parlement
d'Henri II (Édouard Maugis, Histoire du Parlement de Paris. De l'avènement des
rois
Valois à la mort d'Henri IV, tome III, Rôle de la Cour par Règnes, 1345-1610, Paris,
Auguste Picard, 1916, p. 157). On trouve une préface et des vers de sa main dans
le
traité d'André Tiraqueau, Ex Commentariis in Pictonum Consuetudines, sectio, De
Legibus
connubialibus, et Jure maritali... (Lyon, Rouillé, 1554, f° ß2v°-ß3r° ).
(ER)
Ratier, Pierre
Peintre. Estelle Leutrat, Les Débuts de la gravure sur cuivre
en France: Lyon, 1520-1565, p. 111. Natalis Rondot, Les Peintres de Lyon du quatorzième
au dix-huitième siècle, Paris 1888, p. 86, n° 270, indique les dates d'activité
1529-1547. Est-ce le même que n° 235. Pierre Ponchon (..1523-1537°. Pierre Ponchon
ou
Pouchon dit Ratier, maître peintre, a travaillé, en 1533, pour l'entrée de la reine
Éléonore ? Arch. municipales de Lyon, CC/144 (1545-1554), taxes perçues au nom
du roi:
contribue comme peintre à 15 deniers, 27 sous 6 deniers (folio 106 verso). Arch
municipales CC40. Nommées 1545, f. 7 v°: Pierre Rather painctre: xv£.
(ER)
Regnart, Georges
Probablement capitaine des Enfants de la ville, à Lyon
(confrérie joyeuse): l'épigramme qui est dédiée Au Capitaine George Regnart se
trouve en
effet entre celle Au Capitaine Cervieres, Capitaine des enfans de Lyon et celle
Aux
Enfans de la ville de Lyon . Il figure également comme dédicataire de Bonaventure
des
Périers, dans le Recueil des Œuvres (Lyon, Jean de Tournes, 1544 - posthume), p.
103: Du
Jeu. A Georges Renard Lyonnois . Arch municipales CC40. Nommées 1545, f. 28 r°:
George
Regnard: C£. (ER)
Renée de France
1510-1575. Fille de Louis XII et Anne de Bretagne, sœur de
Claude de France donc belle-sœur de François Ier. Épouse d'Hercule II d'Este, duc
de
Ferrare (1528), et belle-sœur d'Hippolyte d'Este. Duchesse de Ferrare. À Ferrare,
elle
accueille les français exilés pour cause de religion, dont Marot. Source :
Barbier-Mueller, Bibliothèque poétique. (ER)
Robinet
OccurrencesRochefort, Anne de
Sœur de Jean de Rochefort. Est-ce la même qui figure dans
l'Inventaire-Sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 élaboré par
Fortuné
Rolle, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome II, Ville de Lyon. La Charité ou
aumône-générale , p. 9, col. 2? Anne de Rochefort, veuve de noble François Guérin,
contrôleur des deniers communs, donc et octrois de la ville (20 octore 1588).
(ER)
Rochefort, chevalier de
problèmes d'identification explicités à l'article Jean de
Rochefort
Rochefort, Clémence de
Veuve d'André Briau (Briellus), médecin de Louis XII et de
François Ier, ami de Symphorien Champier (Pierre Jacquet, Les Botanistes lyonnais
du
XVIe siècle , Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 65e année, supplément
au
n°5, mai 1996, p. 6). En 1555, elle est commere de Charles Fontaine. Elle figure
dans la
comptabilité communale de François Coulaud: quittances des rentiers de la ville
(Archives municipales de Lyon, CC/887: 1536-1537; CC/900: 1537-1538; CC/913: 1538-1539;
CC/927: 1539-1540; CC/941: 1540-1541; CC/948: 1541-1542; CC/960: 1543-1544; CC/0969:
1545-1546; CC/0973: 1546-1547; CC/0978: 1547-1548; CC/0993: 1549-1550; CC/0998:
1550-1551 ). Elle y est désignée comme veuve de feu Me André Bryau, en son vivant
premier médecin du Roy . Voir aussi CC/882 (1536-1537); CC/954 (1542-1543). D'après
l'Histoire littéraire de la ville de Lyon de Dominique de Colonia, André Briau
a été
échevin en 1518. (ER)
Rochefort, Jean de
Frère d'Anne de Rochefort. Époux de Marguerite Senneton.
Richard Gascon, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands
(environs de 1520-environs de 1580), le signale parmi les grands marchands drapiers
dans
le quartier de Saint-Nizier (rue de la Draperie et rue Longue). Conseiller de la
ville
de Lyon (Comptes du receveur Jacques Coulaud, 1538-1539= archives municipales de
Lyon,
CC/911, ainsi qu'en 1545-1546: gages du conseiller Jehan de Rochefort, pour demie
année
finie à Noël 1545 , CC/968). Je n'arrive pas à le distinguer du chevalier de Rochefort
,
qui apparaît plus haut dans les Etreines mais logiquement, il s'agirait de deux
personnes différentes (le père = chevalier et époux de Marguerite Senneton / le
fils,
frère d'Anne?). De fait, dans les Odes, Enigmes..., Jean de Rochefort est donné
comme
neveu de Jean Senneton (p. 73) et dans les étrennes des _Ruisseaux_, Fontaine lui
souhaite de trouver sa moitié : il n'est donc pas marié. Compère de Fontaine en
1545.
(ER)
Roger, Marc
D'après les Ruisseaux, p. 206, mathématicien. Aucune
information trouvée, à ce jour, dans les archives ou ailleurs. (ÉR)
Rollet, Philibert
Imprimeur-libraire lyonnais. Dit Megrelin. Fils de Claude
Rollet, fondeur de caractères. Il travaille dans un premier temps chez François
Juste,
dont il prend la succession en association avec Barthélemy Frein de 1546 à 1550.
Archives municipales de Lyon, Nommées pour 1545, CC/41, folio 18 verso: Philibert
Rollet, dit Megrelin imprimeur(...). Il figurerait encore dans un acte notarié
de 1562 à
Lyon. Baudrier, Bibliographie lyonnaise, vol. X, p. 432-447. (É.R.)
Rouillé, Guillaume
Libraire lyonnais. Voir Natalie ZEMON DAVIS, « Publisher
Guillaume Rouillé, businessman and humanist », in Editing sixteenth century texts,
parpers given at the Editorial Conference University of Toronto, October, 1965,
éd. R.
J. Schoeck, Toronto, Toronto University Press, 1966, p. 72–112; Élise Rajchenbach,
« “De
ceux qui de leur pouvoir aydent et favorisent au publiq” : Guillaume Rouillé, libraire
à
Lyon », in Passeurs de textes : imprimeurs et libraires à l’âge de l’humanisme,
éd. C.
Bénévent, A. Charon, I. Diu et M. Vène, Genève, Droz, 2012, p. 99–116; Ilaria ANDREOLI,
«La storia in soldoni: il Promptuaire des medailles di Guillaume Rouillé », dans
Storia
per parole e per immagini, actes du colloque (Cividale del Friuli, 2003), éd.
M.
Gabriele et U. Rozzo, Udine, Forum, 2006, p. 235–266. Ilaria Andreoli a également
consacré son mémoire de DEA à l’imprimeur (non publié); Jean DUBU, « Le Promptuaire
des medalles de Guillaume Rouillé », dans Il Rinascimento a Lione, actes du colloque
(Macerata, 1985), éd. A. Possenti et G. Mastrangelo, Roma, Edizioni dell'Ateneo,
1988,
I, p. 185-219. (É. R.)
Sabon, Sulpice
Imprimeur lyonnais chez qui est publiée La Contr'Amye de
Court (1543). Il travaille souvent en association avec Antoine Constantin (marque
du
rocher). Voir Baudrier, bibliographie lyonnaise, t. II (art. Constantin ). Gültlingen.
Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire
d'un
milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551), Genève, Droz,
2016,
p. 217-219 et p. 257-259. (ER)
Saint-Antost, Antoine de
Conseiller au Parlement de Bourgogne puis Président au
Parlement de Rouen à partir 1549 et Premier président de Rouen à partir de 1553.
Fils de
Nicolas de Saint-Anthost et de Sébastienne de Tyard. Cousin germain de Pontus de
Tyard.
Cousin de Guillaume des Autels. Voir Hans Hartmann, Guillaume des Autels (1529-1581?).
Ein Französischer, Dichter und Humanist, Genève, Slatkine Reprints, 1969. p. 57;
Henri
de Frondeville, Les Présidents du Parlement de Normandie (1499-1790). Recueil
généalogique établi sur la base du manuscrit Bigot de la Bibliothèque à Rouen,
Rouen, A.
Lestringant; Paris, A. Picard, 1953; Bigot de Monville, Recueil des présidents,
conseillers et autres officiers de l'Échiquier et du Parlement de Normandie. 1499
à
1550, éd. M. G. A. Prévost, Rouen, A. Lestringant; Paris, A. Picard, 1905, p. 52.
(ER)
Saint-Gelais, Mellin de
Poète du roi, responsable de la librairie du château de Blois
en 1536, maître de la bibliothèque royale après son déménagement à Fontainebleau.
En
1550, il est en concurrence, à la cour, avec le jeune Ronsard. Voir le carnet de
recherche de Claire Sicard : http://demelermellin.hypotheses.org/ ainsi que sa
thèse de
doctorat. (É.R.)
Saint-Romat, M. de
Traducteur des héroïdes XVII et XVIII (entre Lender et Héro)
dans _Les XXI Epistres d'Ovide_, Lyon, J. de Tournes et G. Gazeau, 1556 (les dix
premières sont traduites par Fontaines, les autres par Octovien de Saint-Gelais).
Il
aurait pour devise Ne pis, ne mieulx . On retrouve son nom pour plusieurs traductions
publiées en 1550, notamment des épigrammes de Martial (_Traductions de latin en
françoys_, Prais, Groulleau, 1550). Voir Guillaume Berthon, Aux marges du poème
de Musée
traduit par Marot. Mettre en livre une traduction au début des années 1540 , in
Paroles
dégelées. Propos de l'Atelier XVIe siècle, Paris, Garnier, 2016, p. 65.
(É.R.)
Sala, François
Époux d'Anne Durande, d'après Fontaine, 1546. Capitaine de la
ville de Lyon. Seigneur de Montjustin. Échevin à l'orée de 1546 (Monfalcon). Il
se rend
illustre en 1562, lorsqu'il résiste vigoureusement à la prise de la ville de Lyon
par
les protestants (voir Jérémie Foa, Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de
la
Saint-Barthélemy, Paris, La Découverte, 2021, p. 182). Archives nationales
MC/ET/XIX/178, 22 juin 1549. Archives municipales de Lyon, Comptabilité communale
de
François Coulaud, CC/941, 1540-1541: François Sala, fils de feu Jehan Sala, en
son
vivant capitaine de la ville , CC/960 (1543-1544): François Sala, capitaine de
la ville.
Et CC/1034, 1555-1556: François Sala, heritier de Jehan Sala, son frère, seigneur
du
Rieu. Et CC/984 (1548-1549): Françoys Sala, capitaine de la ville. Voir aussi CC/948
(1541-1542), CC/954 (1542-1543), CC/963 (1544-1545), CC/998 (1550-1551), CC/965
et
CC/969 (1544-1545), CC/968 (1545-1546); CC/972, pièce n° 35 (1546-1547), CC/973
(1546-1547), CC/977, pièces 17 et 25 (1547-1548), CC/998 (1548-1549, pièce n°42),
CC/992
(1549-1550); CC/42 (1551); CC/1097 (1561-1562). BB/60, 11 août 1543, folio 111
v°;
BB/61, 16 avril 1544, folio 273 v°; BB/65, 24 août 1546, folio 176 v°; BB/66 (10
mai
1547, folio 20 v°: échevin); BB/73, 7 juillet 1552, folio 7 v°; BB/88, 4 juillet
1569,
folio 142 v° (résignation de sa charge de capitaine de la ville). Monfalcon, Histoire
de
la Ville de Lyon, p. 1403, indique qu'il est échevin en 1546-1547, 1552-1553, 1564-1566.
(ER)
Saleignac, M. de
Index MM. « Dr de Mgr le cardinal [Jean] de Lorraine » ||
Index MM. il s’agit peut-être encore du personnage présent dans Font., ou d’un
autre
– Jean, bénédictin, Dr en théologie, lecteur d’hébreu ?
Salel, Hugues
Poète et traducteur royal. Il publie dès 1534 un dizain en
tête de Pantagruel de Rabelais (Lyon, Juste). Après la trêve de Nice (1538), il
est
nommé valet de chambre ordinaire du roi et entre à la cour de François Ier, qui
le nomme
en 1540 abbé commanditaire de Saint-Chéron. Il traduit pour François Ier les douze
premiers chants de L'Iliade (dix paraissent du vivant du roi, d'abord en 1542 dans
un
contrefaçon lyonnaise que le roi fait interdire avant la publication autorisée,
en 1545,
par Vincent Sertenas à Paris). Il meurt en 1553. Voir H. Kalwies, Hugues Salel:
His Life
and Works, Normal Illinois, Applied Literature Press, 1979; L.-A. Bergounioux,
Un
précurseur de la Pléiade. Hugues Salel de Cazals-en-Quercy (1504-1553); et John
Nassichuk, Poétique de la diplomatie: Hugues Salel et l'entrée de Charles Quint
en
France (1539-1540) , RHR, 2002, n°55, p. 51-67. (ER)
Saliat, Pierre
Traducteur d'Aristote, <em>Du Monde. Philon, du Monde.
Songe de Scipion</em> (Lyon, Pierre de Tours, 1542). Traducteur des Neuf livres
des <em>Histoires</em> d'Hérodote (1552 puis 1556), auteur d'une biographie
de Galiot de Genouillac (mort en 1546), le grand-père d'A. de Crussol, publiée
en 1549.
Précepteur d'Antoine de Crussol, comte de Tonnerre, et de ses frères. Plus tôt,
il a eu
pour élève, au collège de Navarre, François de Genouillac, l'oncle maternel d'A.
de
Crussol. Préoccupations pédagogiques qui transparaissent dans sa traduction du
<em>De Pueris</em> d'Érasme (Declamation contenant la maniere de bien
instruire les enfans des leur commencement...). Voir:
https://chfontaine.hypotheses.org/1132. Il est également secrétaire du Cardinal
de
Châtillon, en 1556. Voir Marine Molins, p. 37-41. (ER)
Salomon
Roi d'Israël, fils du roi David auquel il succède. Bâtisseur du
Temple de Jérusalem. Les Proverbes, le Cantique des Cantiques et l'Ecclésiaste
lui sont
attribués. Réputé pour sa justice et sa sagesse. (ÉR)
Santian, François
Fils de Marguerite Provincialle, dame de Villette ; puis Sr
de Villette. Est-il le frère ou le père de Charles Santian, seigneur de
Violette-les-Lyon, bourgeois de Pignerol (Arch. nationales, MC/ET/CVII/23, 16 mars
1574)? Ce Charles Santian figure également dans les Mémoires pour servir à l'histoire
de
Dombes de Louis Aubret (Trévoux, Damour, 1868, p. 274) après la mention de Marguerite
Provinciale, veuve de Thomas Saintian: Charles de Saintian, écuyer, donna le même
dénombrement en 1564, tant en son nom que comme légitime administrateur de Charles
Saintian, son fils (ER).
Sauvage, Denis
Avocat, poète, traducteur, historiographe du roi Henri II. Né
en 1520 à Fontenailles en Brie (Champagne), probables études à Orléans. À Paris,
il
fréquente l'officine de Vascosan (où il fréquente Jean Martin, Théodore de Bèze,
Jacques
Peletier). Associé par Fontaine à Théodore de Bèze en 1545. Ses liens avec les
sympathisants de la Réforme l'amènent à quitter les persécutions parisiennes dès
la fin
de l'hiver 1548-1549 pour gagner Genève, brièvement, puis Lyon. Voir E. Droz, Notes
sur
Théodore de Bèze , p. 606-610; L. Sozzi, Boccacio in Francia nel Cinquecento, in
Il
Boccacio nelle cultura francese, ed. C. Pellegrini, Florence, Olschki, 1971, p.
229,
231, 234; P.-M. Bondois, Henri II et ses historiographes. Denis Sauvage , Bulletin
philologique, 1925, p. 135-149; M. Simonin, Autour de Jean Martin: Denis Sauvage,
Jacques de Vintimille et Théodore de Bèze, in Jean Martin. Un traducteur au temps
de
François Ier et Henri II, Paris, Presses de l'École Normale Supérieure, 1999, p.
33-42
et Élise Rajchenbach, Mais devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire
d'un milieu éditorial et livres de poésie à Lyon (1536-115), Genève, Droz, 2016,
p. 171
sq. (ER)
Scarron, Jean
OccurrencesScève, Guillaume
Conseiller de Chambéry à partir d'octobre 1539 (Jean-Claude
Margolin, Au temps de Barthélemy Aneau: Jean de Boyssoné et l'humanisme lyonnais
d'après
sa correspondance , RHR n° 47, 1998, p. 12). Cousin de Maurice Scève. Il participe
au
Recueil de vers latins et vulgaires composés sur le trespas de feu Monsieur le
Dauphin
(Lyon, Juste, 1536). Il meurt probablement avant 1545. Voir Verdun-Léon Saulnier,
Maurice Scève, ca 1500-1560, Paris, Klincksieck, 2 vol, 1948-1949.
(ER)
Scève, Maurice
Poète lyonnais, traducteur de La Deplourable fin de Flamete (Juste,
1535), organisateur de l'entrée d'Henri II et de Catherine de Médicis à Lyon en
1547 (La
Magnificence de la superbe et triumphante entrée de la noble et antique cité de
Lyon...,
Rouillé, 1549). Auteur notamment de Délie (Sabon pour Constantin, 1544), Saulsaye
(Jean
de Tournes, 1547), Microcosme (Jean de Tournes, 1562). Verdun-Léon Saulnier, Maurice
Scève (ca 1500-1560), 2 tomes, 1948; Xavier Bonnier, Mes silentes clameurs. Métaphore
et
discours amoureux dans Délie de Maurice Scève, Paris, Champion, 2011; Nathalie
Dauvois,
Michèle Clément, Xavier Bonnier, Maurice Scève: Délie, Atlande, 2012. (É.R.)
Scève, Pierre
Pierre II Scève, fils de Pierre I Scève, cousin de Maurice
Scève. Élu échevin de Lyon en 1544, 1546, 1549, 1551, 1554, 1557, 1559, 1561, 1562.
1548: commis à la recette de l'Aumône générale, pour plusieurs années. Voir John
L.
Gerig, The Family of Maurice Scève, PMLA, vol 24, n° 3 (1909), p. 473-474. Jean-Baptiste
Monfaucon, Histoire de la ville de Lyon, 1847, p. 1403, ne donne pas 1544 mais
1545, pas
1549 mais 1550, pas 1554 mais 1555, etc (pour 2 ans, à chaque fois). Échevin à
l'orée de
1546 (Monfalcon). (ER)
Senneton, Antoine
Maître . Arch. nationales, MC/ET/CXXII/160 (12 février 1547):
mariage entre Antoine Senneton, avocat au Parlement de Paris, et Charlotte Millet,
fille
de Guillaume Millet, médecin ordinaire du roi, avec promesse de pourvoir le marié
d'un
office de conseiller au Parlement. Frère de Claude, Jacques et Jean Senneton. Voir
Catherine Magnien, A Paris, pour Claude Senneton, 1565, Histoire et civilisation
du
livre, n° II, Lyon et les livres , 2006, p. 74-75. (ER)
Senneton, Claude
(15..-1574) Frère de Jacques Senneton et de Jean Senneton.
1559-1560: Conseiller du Consulat de la ville de Lyon (Comptabilité communale de
François Coulaud. Archives municipales de Lyon. CC/1076). 1561-1562: apparaît comme
seigneur de Larclais (Comptabilité communale de François Coulaud. Archives municipales
de Lyon. CC/1097). Converti au protestantisme. Exil à Genève en 1568. Marie-Dominique
Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à Lyon au XVIe siècles. (ER)
Senneton, Jacques
15..-1553. Frère de Jean Senneton et de Claude Senneton.
Libraire. Marie-Dominique Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à Lyon au XVIe
siècles. Époux d'Anne de Pierrevive: Archives nationales MC/ET/XXXVI/20, 12 novembre
1567 et MC/ET/XXXVI/23, 18 avril 1572 - Jacques Senneton , seigneur de la Freta
est mort
avant 1567 . Père d'Antoine Senneton. Archives municipales de Lyon, comptabilité
du
receveur Jacques Coulaud pour 1536-1537, CC/893: paiement de Jacques Senneton et
Humbert
Gimbre, commis à la conduicte du bastiment du colliége de la Trinité . (ER) Index
MM.
conseiller au Parlement de Paris || Index MM. Sr, Lyonnais
Senneton, Jean
15..-1559. Frère de Jacques Senneton et Claude Senneton.
Marchand-libraire. Marie-Dominique Tamet, Les Sennetons, marchands-libraires à
Lyon au
XVIe siècles. 1538-1539: commissaire de l'ausmone générale (Comptabilité communale
de
François Coulaud. Archives municipales de Lyon. CC/913). 1549-1550: conseiller
de la
ville de Lyon (Comptabilité communale de François Coulaud. Archives municipales
de Lyon.
CC/992). Échevin en 1539 et 1548 (Pierre Jacquet, Les Botanistes lyonnais du XVIe
siècle
, Bulletin mensuel de la Société linéenne de Lyon, 65e année, supplément au n°5,
mai
1996, p. 17). (ER)
Senneton, Marguerite
Épouse de Jean de Rochefort, à Lyon. Loge près de saint
Nizier d'après une épigramme de La Fontaine d'Amour. Enceinte en 1545, d'après
la
Fontaine d'Amour. (ER)
Sevin, Charles
Chanoine d’Agen. Parrain de Charles Fontaine. La famille
Sevin est une famille de parlementaires parisiens (source: France Archives). Ce
Charles
Sevin est issu d'une branche de la famille, plus modeste, installée à Orléans.
Il est
fils de notaire. Auteur d'un Cantique virginal Magnificat, paraphraé par Me Charles
Sevin, chanoine d'Agen, envoyé à sa niepce Marie, religieuse, 1546 , dans BnF Ms
fr n°
2206, f° 256-257; Dix sermons et exhortations au peuple chrestien et catholique
faits
pour obvier aux périls des guerres civiles qui ont régné et règnent à présent en
ce
royaume de France (Paris, Claude Frémy, 1569; Paris, Nicolas Chesneau, 1573); Complainte
de la paix déchassée et bannie pour lejourd'hui hors du royaume de France, auquel
elle
souloit faire sûr repos, et gracieuse demeurance, adressée à juges équitables et
non
suspects (Paris, Frémy, 1570). Il est le destinataire d'une pièce de Salmon Macrin,
Ad
Carolum Sevinum Aurelium . Sevin est ami avec Jules-César Scaliger. Sept lettres
de la
correspondance de ce dernier sont adressées à Sévin (édition de Leyde, 1600), qu'il
nomme præcipuus amicus (lettre de janvier 1533). Sévin est en charge de la publication
des travaux de Scaliger, dont il corrige les manuscrits. C'est lui qui édite la
correspondance de Scaliger (Paris, 1553). Scaliger adresse également dix-huit vers
élégiaques à Sévin pour le remercier d'un plat d'escargots, grenouilles, tortues
et
artichauts accopmagné d'une longue épître en vers latin (éd. Comel, p. 120). Sevin
figure également dans une lettre de Joseph Scaliger à Pierre Pithou, datée du 24
juin
1572: Charles Sevin lui a envoyé, deux ans plus tôt, depuis Paris, les Catalecta
( ab
amico meo Carolo Sevino ) (The Correspondance of Joseph Justus Scaliger, Droz,
2012, p.
41-44). Il serait mort avant 1575. Voir Philippe Tamizey de Larroque, Un Cantique
inédit
de Charles Sévin, chanoine d'Agen, précédé d'une notice sur l'auteur par L. Jarry,
Auch,
1878 (extrait de la Revue de Gascogne tiré à 50 exemplaires). (É.R.)
Sienne, Jules de
Poète qui aurait écrit à Sannazar pour se plaindre de son
manque d'inspiration. Sannazar lui répond dans ses élégies. Voir la thèse alors
en cours
de Marion Arnaud, sous la direction d'Hélène Casanova-Robin, présentée lors de
la 8e
séance du séminaire Chorea:
http://cornucopia16.com/blog/2014/01/20/cr-de-la-huitieme-seance-de-chorea/ ((thèse
non
encore soutenue en mars 2022, lors de la rédaction de cette notice). Vie de Sannazar
,
in L'Enfantement de la Vierge, poème en trois livres, traduit en vers français
du latin
de Sannazar par le Marquis de Valori, Paris, Curmer, 1838, p. 51. (ÉR)
Southan, Jacob
Chirurgien à Lyon. Fait des vers (d'après Estreines de 1546).
S'agit-il de Maistre Jacob qui donne une épigramme dans La Fontaine d'Amour (fiche
distincte)? (ER)
Spine, Leonard
Marchand florentin à Lyon, frère du banquier florentin
Giovanni Spina. Il semble diriger la succursale de la banque de son frère, à Lyon,
à
partir de 1510 environ (p. 465). Naturalisé en1536. Voir Archives nationales, Trésor
des
Chartes, JJ//249/A, Naturalitas pro Leonardo Spine et le _Catalogue des actes de
François Ier_, t. VI, p. 407, n° 20988: Lettres de naturalité accordées à Léonard
Spina,
natif de Florence, établi depuis vingt-cinq ans à Lyon, janvier 1535 (1536 n. s.).
Son
nom figure également dans les comptes de Louise de Savoie de 1525. Voir J. Deville,
_Dictionnaire du tapissier critique et historique de l'ameublement français, depuis
les
temps anciens jusqu'à nos jours_, Paris, C. Claesen, 1878-1880, p. 284-285. Dans
les
Lettres patentes données à Montargis le 19 avril 1545, en l'interprétation de l'Edit
de
1535, par lesquelles François I. confirme l'attribution au Conservateur de la
connoissance des faillites des Marchands fréquentans les foires de Lyon, quoique
domiciliés ailleurs , Leonard Spine est identifié comme Gouverneur de la Banque
et
Compagnie de Averard Salmati (Recueil abgregé des principaux titres produits par
les
Prevôt des Marchands, et Echevins, Juges-Gardiens, et Conservateurs des Privileges
des
Foires de Lyon, dans l'instance pendante au Conseil, contre le Parlement de Grenoble,
1732, p. 25). Archives nationales MC/ET/XIX/89 (24 novembre 1547): quittance de
Guillaume de Sabran et Pernette de Berthi, sa femme, à Léonard Spine, marchand
florentin
à Lyon. Voir également, dans les papiers du chancelier Du Bourg, les lettres de
Léonard
Spine (Archives nationales, Coffre des Chanceliers, J//968 - pièces 13(1) à 13(4)):
1er
mai, pour l'avertir que l'édit royal prescrivant le scellé des draps de soie n'a
jamais
été publié à Paris, et que de grands abus en résultent ; 3 mai, Au sujet du prêt
qu'il a
consenti au roi. Original signé de Lyon, et scellé ; 5 juin, Pour le prévenir qu'il
ne
peut, sans grand dommage, quitter Lyon pour se rendre à paris, avant la grande
foire
d'août. Original signé de Lyon; 5 juin, Au secrétaire du chancelier, Jean Goret,
insistant sur le même sujet que la précédente. Original signé de Lyon et scellé
. En
1561-1562, il est mort (voir archives municipales de Lyon, CC/1099, pièce n° 2:
le faict
de l'obeyne des biens de feu Léonard Spine . Ses héritiers apparaissent dans CC/150
(1571), f° 10 v°: les héritiers de feu Léonard Espine (É. R.)
Stuard, Jacqueline
Épouse de Georges Grolier, trésorier de Crémone. Échange
poétique avec Bonaventure des Périer, 1544. Archives municipales de Lyon, nommées
pour
l'année 1551, CC/42, folio 74: la veuve de Georges Grolier tient une maison assize,
en
la ruette entrant au cymetière de Saint-Eloy (valeur de 23£). Elle possède également
une
maison rue de la Flandre (folio 22 v°). Voir carnet de recherches.
(ER)
sulpice
OccurrencesSychée
Roi de Tyr, époux de Didon, il est assassiné par Pygmalion,
le frère de cette dernière qui s'empare ainsi du trône. (ÉR)
Sylvius, Jacques
1478-janvier 1555 (Data BnF). Médecin de grande réputation et
anatomiste, à Paris. Hélléniste, hébraïsant, il étudie les mathématiques puis la
médecine, à la faculté de Montpellier (immatriculé en 1529) puis de Paris (baccalauréat
de la faculté de médecine en 1531). Il est le maître de Vésale, dont il réfute
les
travaux. Il est l'auteur d'une grammaire du français, écrite en latin: In Linguam
gallicam isagogue... (Paris, Robert Estienne, 1531) et de nombreux ouvrages de
médecine.
Antoine Drizenlo, Jacques Dubois, dit Sylvius, traducteur et commentateur de Galien
, in
Lire les médecins grecs à la Renaissance. Aux origines de l'édition médicale, éd.
Véronique Boudon-Millot et Guy Cobolet, Paris, Bibliothèque interuniversitaire
de
médecine, 2004, p. 199-208. (É.R.)
Symposius
Poète latin auquel on attribue un recueil de cent énigmes,
que traduit Fontaine. (ÉR)
Tahureau, Jacques
1527-1555. Poète proche de la Brigade. Sources: Jacques
Tahureau, Dialogues, éd. Max Gauna, Genève, Droz, 1981. Jacques Tahureau, Poésies
complètes, éd. Trevor Peach, Genève, Droz, 1984. Trevor Peach, Nature et raison.
Étude
critique des Dialogues de Jacques Tahureau, Paris, Garnier, 2006 (rééd. de Paris,
Slatkine, 1986). (ÉR)
Taillemont, Claude
Fils de Louis de Taillemont, marchand bourgeois de Lyon, et
de Madeleine de Rochefort, né vers 1526. Frère de Jacques et de Louise (la fratrie
comporte au moins cinq enfants). Il est probablement formé au Collège de la Trinité
et a
peut-être bénéficié d'un voyage en Italie. Il participe à l'organisation de l'entrée
royale de Henri II à Lyon en 1548, avec Maurice Scève. Il est l'auteur du _Discours
des
Champs Faez_ (Lyon, Du Boys, 1552) et de _La Tricarite_ (Lyon, Temporal, 1556).
Claude
de Taillemont, La Tricarite, dir. Gabriel-André Pérouse, Genève, Droz, 1989
(introduction de G.-A. Pérouse). (É.R.)
Taillemont, Jacques
Fils de Louis de Taillemont, marchand bourgeois de Lyon, et
de Madeleine de Rochefort, né vers 1526. Frère de Claude et de Louise (la fratrie
comporte au moins cinq enfants). Archives départementales du Rhône, 3E, 3850, f°
678,
juin 1548): marchand demeuran à Paris. (É.R.)
Télèphe
Fils d'Héraclès et d'Augé. Roi de Mysie, il repousse les
Achéens qui se rendaient à Troie et qui ont débarqué par erreur. Il est frappé
par la
lance d'Achille et ne peut être guéri de sa blessure que par cette même lance.
(ÉR)
Tellin, Guillaume
Secrétaire du duc de Guise. Auteur d'un Panegyric pastoural,
adressé aux Guise (Marie Madeleine Fontaine, Les Guise et les bergers , in Ethiques
et
formes littéraires à la Renaissance, éd. Bruno Méniel, Paris, Champion, 2006).
(ER)
Thesé
Mère de Louis et Jean Thesé, décédée lors de la mort de son
fils Jean, avant 1545. Non identifiée. (ER)
Thesé, Jean
Lyonnais. Frère de Louis Thésé. Mort probablement en 1545
(épitaphe dans La Fontaine d'Amour). Les Mellier sont alliés aux Thésé. Me Benoist
Mellier est marié à Françoise Thézé, veuve de Jean Besson (Fortuné Rolle, Inventaire
des
Archives hospitalières antérieures à 1790, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome
I, p.
149, coL,2, 1520?). (ER)
Thesé, Loys
Un Loys Theze 1556, fils de Jaques, natifz de Lyon, qui s'est
retiré pour l'Evangile avec quelque peu de bien que Dieu luy a réservé, 20 esc.
1 s t.
figure en date du 24 novembre 1556 dans le Livre des Bourgeois de l'ancienne République
de Genève d'Alfred Lucien Covelle (1897, p. 252). Un Loys Theze figure à Valence
dans la
comptabilité communale 1562-1563 de François Coulaud Archives municipales de Lyon,
CC/1110, folio 360. Les Mellier sont alliés aux Thésé. Me Benoist Mellier est marié
à
Françoise Thézé, veuve de Jean Besson (Fortuné Rolle, Inventaire des Archives
hospitalières antérieures à 1790, Lyon, Perrin et Marinet, 1875, tome I, p. 149,
coL,2,
1520?). (ER)
Théthys
Déesse marine de la mythologie grecque, sœur et épouse
d'Océan. Parfois confondue par Fontaine avec la mère d'Achille.
Thomas
Avocat, probablement à Lyon. Les héritiers de l'avocat Thomas
sont mentionnés dans un document des Archives municipales de Lyon, CC/156.
(ÉR)
Thomas, Philippe
Cousin de Ch. Fontaine. Si une étrenne de 1546 lui est
adressée, on peut supposer qu'il est lyonnais et qu'il s'agit donc d'un cousin
par
alliance (comme Jean Bureau) - par la première épouse de Fontaine, Marguerite Carme?
(ÉR)
Ticier, Jean
Époux de la nourrice de Charles Fontaine, à Clamart. Jehan II
Fontaine, le père de Charles, possédait des terres et des arpents de vigne à Clamart.
Un
Pierre Tixier de Clamart figure dans les reconnaissances de dettes dont Jehan II
Fontaine est le débiteur en 1522, à sa mort, ainsi qu'un Nicolas Tixier. On y trouve
aussi un Jehan Tixier le Jeune : s'agit-il du même homme? Voir Élise Rajchenbach,
Charles Fontaine Parisien: une enfance à l'ombre de Notre-Dame (sur quelques documents
d'archives récemment exhumés) , Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. LXXXIII,
1,
2021-1 p. 20, n. 36. (ER)
Tignac, Jean
Juge ordinaire civil et criminel de Lyon, puis lieutenant
particulier et président à Lyon en remplacement de Jean du Peyrat. À sa mort, c'est
Guillaume Gadagne qui prend sa suite (A. Péricaud, Notes et documents pour servir
l'histoire de Lyon, 4e partie, p. 17, 17 décembre 1554. La date de la mort de Tignac
n'est pas claire, puisque Fontaine lui offre une étrenne pour l'année 1555). Arch
municipales CC40 (Nommées 1545), f. 16 v°. 1540 et 1546: élu lors de l'élection
consulaire de fin d'année, pour l'année suivante (arch. mun. Lyon BB 370???). Arch
municipales CC40. Nommées 1545, f. 16 v°: Mons(ieur) le juge m(aistr)e Jehan Tignat:
200£. Arch. municipales de Lyon, BB/66 (1547): choix définitif des conseillers-échevins,
dont Jean Tignat, juge civil et criminel de Lyon. Arch. du Rhône, 3E336, 10 décembre
1537, f. 44 v° et f. 45 r°: Nous Jehan Tignat dicteur es droitz Juge commis par
le Roy
ou regime de la judicature... Il possède une maison appelée le Greillon, sur
l'Observance, près Pierre Cize (Arch. municipales de Lyon, CC/963, 1544-1545, pièce
n°
6). (ER)
Tiraqueau, André
Célèbre jurisconsulte originaire de Fontenay-le-Comte (ca
1488-1558), juge prévôtal et lieutenant-général du Poitou, conseiller au parlement
de
Paris à partir de 1541. Arch. nationales, MC/ET/XIX/156 (26 mars 1541). Arch.
nationales, MC/ET/VIII/70 (19 novembre 1542). Arch. nationales, MC/ET/VIII/71 (28
août
1544): conseiller du roi au Parlement ; époux de Marie Caller (ou Caillière: Arch.
nat.
MC/ET/LXXXV/30, 26 octobre 1551). Arch. nationales, MC/ET/VIII/212 (10 juin 1551):
André
Tiraqueau, sieur de Lambier, conseiller au Parlement . Arch. nationales, MC/ET/VIII/70
(19 novembre 1542): il a trois enfants en pension au collège des Cholets. D'après
Arch.
nat. MC/ET/VIII/212 (10 juin 1551): seigneur de Laurier; fils de Jean Tiraqueau
et de
Thomyne Marchande, frère de Marguerite Tiraqueau qui a épouse François Gauvet,
seigneur
de la Roullière. Sur la famille Tiraqueau, voir Archives départementales de Vendée:
EDépôt 92 2II8 (descriptif en ligne). (ER)
Tolet, Pierre
Médecin de Lyon. Proche d'Étienne Dolet (leur amitié est
évoquée par Charles de Saint-Marte dans La Poésie Françoise, Lyon, Le Prince, 1540).
Il
offre des vers au Genethliacum Claudii Doleti, Lyon, Dolet, 1549. Traducteur de
textes
médicaux, en particulier de Galien (voir Élise Rajchenbach, « Médecins, chirurgiens,
apothicaires : à qui sont adressées les traductions médicales ? Enquête sur l’édition
lyonnaise des années 1540 », Tensions à l’âge de l’imprimé : la construction
conflictuelle des publics à la Renaissance en France, éd. R.-C. Breitenstein et
T.
Vigliano, Renaissance et Réforme, vol. 42.1, 2019, p. 211-232) et de Nicolas de
Villegagnon; auteur du Paradoxe de la faculté du vinaigre (Lyon, Jean de Tournes,
1549).
Il fait partie des auteurs (avec J. Canape ou S. Champier) auxquels on attribue
l'anonyme Phlegmoniatria. Dialogue de la cure du Phlegmon (Lyon, P. de Sainte-Lucie
(?),
s.d.). Sur son engagement dans la promotion du français, voir Élise Rajchenbach,
Mais
devant tous est le Lyon marchant. Construction littéraire d'un milieu éditorial
et
livres de poésie française à Lyon (1536-1551). (ER)
Touchet, Jean
Conseiller du roi, lieutenant particulier au baillage et
siège présidial d'Orléans, seigneur de Beauvais et du Quillard. D'après le Dieu
gard ,
48 et 49, des Nouvelles et Antiques Merveilles, époux de Marie Mathy (dont la mère
se
nomme Crabe) et père de Polycarpe et de Marie Touchet, maîtresse de Charles IX.
Archives
Nationales, Châtelet de Paris, Y//123, fol. 75 (28 juin 1581): Jean Touchet, seigneur
du
Guélars, ancien lieutenant particulier du baillage et gouvernement d'Orléans, habitant
à
Orléans. Époux de Marie Mathiis. Voir Marie-Noëlle Baudoin-Matuszek, Officiers
royaux
sous Henri II et François II (1547-1560), Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire
de France, 2010, p. 57. (ER)
Touchet, Polycarpe
Fils de Marie Mathy (nommée Marie Crabe par Fontaine) et de
Jean Touchet. Il est le frère de Marie Touchet, future maîtresse de Charles IX.
Archives
nationels, Châtelet, Y//144, fol 198 v° (11 juillet 1605): la succession vacante
de
Polycarpe Touchet, écuyer, sieur de Beauvais. (É.R.)
Tournon, François de
Né en 1489, mort en 1562. Archevêque d'Embrun en 1517.
Archevêque d'Auch (1538-1551) puis archevêque de Lyon à partir de 1551. Lorsque
François
Ier est prisonnier à Madrid, il est nommé au conseil de Louise de Savoie. Plusieurs
missions de diplomatie. Entre fin juillet et octobre 1542, il est à Lyon où il
occupe
les fonctions de lieutenant général pour un large Sud-Est de la France. Proche
de Claude
d'Annebault. Voir Michel François, Le Cardinal François de Tournon, homme d'État,
diplomate, mécène et humaniste, Paris, É. de Boccard, 1951; Cédric Michon et François
Nawrocki, François de Tournon , in Les Conseillers de François Ier, Rennes, Presses
Universitaires de Rennes, 2011, p. 507-525. (ER)
Tourvéon Claude
Archives municipales de Lyon, CC 0992 (comptabilité communale
1549-1550 de François Coulaud, gages des conseillers de la ville). Claude Tourvéon
est
conseiller du Roy en son grant conseil. Époux de Madeleine du Peyrat. Arch municipales
CC40. Nommées 1545., f. 21 r°: Mons(eigneu)r le conseiller Tourneon: C£. Épître
du
libraire Antoine Vincent à Claude de Tourvéon (1er janvier 1545, n. s.) qui aurait
encouragé le libraire à donner une édition révisée de la Repetitio de Guillaume
Benoît.
Base Jonas: http://jonas.irht.cnrs.fr/oeuvre/23653. (ER)
Tribolet, Marguerite
Lyonnaise. Épouse de Jean Girard, de Bourges, seigneur des
Bergeries. Voir la notice de Jean Girard. (ER)
Troëmont, Guillaume de
Non identifié pour le moment. On trouve la trace d'un Claude
de Trémon, gouverneur de Mâcon (Archives municipales de Lyon, AA/44, folios 135-144).
S'agit-il de la même famille? (ER)
Trougnart, Philibert
Responsable de l'établissement des nouveaux remparts de Lyon
(commence en 1544). Archives municipales de Lyon CC/956, comptabilité communale
du 1er
octobre 1543 au 30 septembre 1544, pièce 56: paiement de Philibert Troignard (avec
d'autres noms), commis à la conduicte des rempars et fortifications. Arch. municipales
de Lyon, BB/62: A esté ordonné que mardy prochain, Philibert Troignard, commis
à la
conduicte des ouvraiges des rempars sainct Just, et maistre Jaques Carlat, charpentier,
iront à Izeron,, au bois de monsieur larcevesque, pour veoir les boys qui seront
necessaires et propres pour faire les canonyeres necessaires pour le boulevard
d'Esnay,
et autres boys qui seront necessaires pour les rempars, tant de sainct Vincent,
que
sainct Sebastien, et de faire les marches ainsi qu'ils verront estre au prouffict
de
ladicte ville (cité par J.-J. Grisard, Notice sur les plans et vues de la ville
de
Lyon). Arch. municipales de Lyon, BB/65 (1546-1547): Rapport de Jacques de Bripio
et de
Philibert Troignard sur les injures et violences dont ils avaient fait l'objet
de la
part de certains artisans de la ville, pendant que ces commissaires faisaient donner
la
sépulture aux pestiférés et distribuaient des vivres à ceux qu'on avait séquestrés
dans
leurs maisons. 24 août 1546. (ER)
Troyes, Martin de
Trésorier de l'extraordinaire des guerres puis commis par le
roi à la recette générale du Languedoc. En 1544, il est identifié comme receveur
général
des finances à Lyon. Il est marié à Claude Prunier (désignée comme veuve en 1567).
Le 17
août 1533 à Valence, lettre de François Ier à Villeroy dans laquelle il lui mande
de
tirer de Nicolas Picard, qui tient les comptes de ses bâtiments de Fontainebleau,
Boulogne et Villers-Cotterets, la somme de cinquante mille livres, à remettre à
Martin
de Troye, trésorier extraordinaire des guerres (Lud. Lalanne, Suplément à l'inventaire
de la collection Godefroy , Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France,
vol. 28, n°2, 1891, p. 232). Voir également la Collection des ordonnances des rois
de
France: catalogue des actes de François Ier, tome VIII, Paris, Imprimerie nationale,
1905. Archives nationales MC/ET/XIX/153 (14 janvier 1540): Bail de terres, pour
un an,
par Guillaume Noble, maître des ports de Lyon, à maître Martin de Troye, commis
pour le
roi à la trésorerie et recette du Languedoc ; MC/ET/XIX/161 (22 mai 1542): Martin
de
Troyes, naguères trésorier de l'extraordinaire des guerres ; MC/ET/XIX/161 (26
juillet
1542): Martin de Troyes, commis par le roi à la recette générale du Languedoc,
ci-devant
trésorier de l'extraordinaire des guerres ; MC/ET/LIV/20 (3 juillet 1544): Procuration
de Jean du Peyrat, lieutenant général en la sénéchaussée de Lyon, et Martin de
Troyes,
receveur général des financements audit lieu, pour emprunter à intérêt pour le
roi les
sommes de deniers que ses bons et loyaux subgectz et autres ses bienveillans luy
vouldront prester pour ses urgens affaires en ladite ville de Lyon , guerre contre
l'Empereur et le roi d'Angleterre MC/ET/XIX/179 (27 octobre 1549): Décharge de
blancs
signés de Martin de Troye, remis à Jean Gelée, contrôleur des aides et tailles
du
Lyonnais, commis dudit Martin de Troye, receveur général des finances du roi, établi
à
Lyon. ; MC/ET/XIX/167 (13 août 1545): Martin de Troyes, receveur général des finances
à
Lyon ; MC/ET/XIX/239 (4 février 1567): Testament concernant Claude Prunier, veuve
de
Martin de Troyes, receveur général de Lyon . (É.R.)
Tyard, Pontus de
Seigneur de Bissy. Né en 1521, chanoine de l'église
Saint-Vincent de Mâcon (1552), protonotaire du Saint-Siège (1552)évêque de Châlon
(1578-1594), poète associé à la Brigade. Cousin de Guillaume des Autels. Auteur
de
nombreux ouvrages dont: Erreurs amoureuses (1549); Continuation des Erreurs amoureuses
(1551); traduction de Leon Hebrieu de l'amour (1551); Solitare premier (1552);
Vers
liriques (1555); Solitaire second (1555); Discours du temps, de l'an et de ses
parties
(1556); L'Univers ou discours des parties de la nature du monde (1557); Mantice
(1558).
Eva Kushner, Pontus de Tyard et son œuvre poétique, Paris, Champion, 2001.
(É.R.)
Ulysse
Héros de L'Odyssée. Époux de Pénélope. Reconnu par son chien
Agros lors de son retour à Ithaque.
Un gentilhomme
Militaire à identifier (Ruisseaux, Ode VII, p. 139). Il se
rejoint le roi au Camp en juillet 1554 . Il semble s'être rendu en Grèce ou y avoir
séjourné: La Grece qui t'a congnu / Bien-venu / Dedans ses terres baignees... Il
a
participé à des combats en Italie ainsi que dans le Hainaut: Puis le faiz que tu
soutins, / (Et retins / Contre fortune constance) / Dans le Haynault...
(ÉR)
Vaillant, Mathurin
Conseiller au Parlement de Paris. Arch. nat. MC//ET//III/50
(16 mars 1547): Remise par Mathurin Vaillant, conseiller au Parlement, ex-lieutenant
du
prévôt d'Orléans, d'une somme de 53 livres, 12 sous, 4 deniers tournois. Arch.
nat.Châtelet, Insinuations Y//98 (8 juillet 1552, fol. 319): Mathurin Vaillant,
conseiller du Roi en la cour de Parlement et Jeanne Escoryot, sa femme: donation
mutuelle. Châtelet, Insinuations, Y//100 (30 septembre 1558): Mathurin Vaillant,
conseiller du Roi en la cour de Parlement: extrait de son testament par lequel
il lègue
ses biens à Jacques Viole, seigneur d'Aigremont, conseiller du Roi en la cour de
Parlement et à Jean Escoréol leJeune, conseiller du Roi en la cour de Parlement,
son
beau-frère. En 1565, sa femme est donnée veuve de Mathurin Vaillant, ce qui lui
permet
de se remarier avec Guillaume Chevallier, sieur de Baigneux-Sainct Berland, conseiller
du roi et maître ordinaire en la chambre des Comptes à Paris: Y//106 (13 avril
1565).
Arch. nat. Châtelet, Insinuations Y//114 (24 avril 1573, fol. 54 v°): Jacques Violle,
seigneur d'Aigremont et d'Andrezel, conseiller du Roi en la cour de Parlement:
donation
à Jeanne Escorcol, veuve de Mathurin Vaillant, conseiller du roi en la cour de
Parlement, de tous les biens meubles créances et conquêts immeubles à lui légués
par
ledit Vaillant. Jacques Violle et M. Vaillant figurent sur la même page d'étrennes
des
Ruisseaux (p. 169), après l'étrenne adressée à Barthélemy Faye, le gendre de Jacques
Viole. Cette concomitance permet l'identification de Mathurin Vaillant. (É.
R.)
Vallambert, Simon de
Originaire d'Avallon, médecin, poète néolatin et français.
Présent, semble-t-il, à Lyon en 1541, Simon de Vallambert défend le modèle de Cicéron,
louant la concision des jeux d’esprit dans le De Oratore. Ils'intéresse à l’épigramme
alors en plein essor et l’avait définie essentiellement par la notion de brevitas
liée à
la varietas (Marine Molins, Charles Fontaine traducteur, p. 131-132; Marie Madeleine
Fontaine, Quelques traits du cicéronianisme lyonnais: Claude Guilliaud, Florent
Wilson,
Barthélemy Aneau et Simon de Vallambert , in Scitture dell’Impegno dal Rinascimento
all’
Età barocca, Fasano, Schena Editore, 1997, p. 35-71 et Véronique Zaercher, Le Dialogue
rabelaisien: le Tiers Livre exemplaire, Genève, Droz, 2000, p. 193-210. On lui
doit
aussi une traduction du Criton (Paris, O. Maillard, 1542). Il se distingue également
comme médecin de Marguerite de France, duchesse de Savoie, puis du Duc d'Orléans.
(ER)
Vasis, Jean
À ne pas confondre avec le peintre Jean Perréal, sit Jean de
Paris . Le surnom Jean de Paris , pour Jean Vasis, est indiqué dans les Ruisseaux.
(ER)
Vassé, Louis
Médecin à Lyon (originaire de Châlon ( Lodovici Vassæ
Catalaunensis ). 1500-1580 (SUDOC). Auteur de In Anatomen corporis humani tabulæ
quatuor, Paris, Michel Fezandat, 1540; traduites par Jean Canape: Tables anatomiques
du
corps humain universel, Lyon, Dolet, 1541. (ER)
Vauzelles, Mathieu de
(ca 1490-1562) Fils du notaire Étienne de Vauzelles, frère
aîné de Jean et de Georges de Vauzelles, il étudie la jurisprudence à Pavie avec
François de La Cour le jeune. Il est dicteur en droit. Lieutenant particulier de
la
Sénéchaussée de Lyon (1512), juge civil et criminel des terres de l'Église choisi
par le
chapitre des comtes de Saint-Jean (1517), juge-mage de la Sénéchaussée (1517),
échevin
(1524, pendant plusieurs années), recteur de l'Aumône générale (1536), conseiller
au
parlement de Dombes (1534), vaocat général dans ce même parlement en mars 1535
(résignation de Claude de Bellièvre) jusqu'en 1557 ou 1559. Avocat du roi en la
Sénéchaussée (1536-1537). Beau-frère de Maurice Scève (épouse en premières noces
Claudine Scève, puis en secondes noces en 1551 Jeanne Fournier de Laval). Devise
D'un
vray zele , commune avec Jean de Vauzelles. Elsa Kammerer, Jean de Vuazelles et
le
creuset lyonnais (1520-1550), Genève, Droz, 2013, p. 27, 35 et surtout p. 37-41.
Auteur
du Traité des péages, Lyon, Jean de Tournes, 1550; Pro Pauperibus hospitalis Lugduni
consilium, Lyon, Jean de Tournes, 1555; In Consilium solenne (...) Scipionis de
Trigona
(...) in causa (...) ultimæ voluntatis confutatio, Lyon, Jean de Tournes, 1552.
(ÉR)
Vergèce, Ange
Derrière Angelus peut se cacher Ange Vergèce (ca 1505-ca
1574), maître écrivain d'origine crétoise, qui a côtoyé Lazare de Baïf, ambassadeur
de
France à Venise, et Georges de Selve à Venise. Il enseigne ensuite le grec à Henri
Estienne et à Jean-Antoine de Baïf et il est chargé des manuscrits grecs de la
bibliothèque royale de Fontainebleau (hypothèse de Rémi Jimenes). Dictionnaire
des
lettres françaises. Le XVIe siècle, La Pochotèque, article Vergèce, Ange (Michel
Simonin
et Christine de Buzon). La suggestion de Marine Molins, dans son index le nom de
Johann
Engel, semble beaucoup plus fragile. (ÉR)
Vidilli, Jean
Arch. municipales de Lyon, CC/1189, 1572 (comptabilité
communale de Me Pierre Blache), Me Jehan Videlly, Greffier en la seneschaulcée
de Lyon .
Arch. dép. du Rhône, 3E340 (1547, testament de Pierre Faye, 11 septembre 1547):
maistre
Jehan Vidilly est le fils de feu maistre Hubert Vidilly, en son vivant parung des
greffiers de la seneschaut dud. Lyon et de dame Catherine Cropette .
(ER)
Villars, François de
Conseiller, puis juge ordinaire de Lyon. Probablement
François de Villars qui, d'après Louis Moréri, Grand dictionnaire historique, 1732,
p.
100, est mort en 1562 à l'âge de 68 ans, lieutenant particulier, civil et criminel
du
presidial de Lyon. Arch municipales CC40. Nommées 1545, f° 25 v°: M(aistr)e François
de
Vilards conseiller: C£. (ER)
Viole, Jacques
1517-1584. Conseiller au Parlement et aux Requêtes du Palais,
président aux requêtes. Seigneur d'Aigremont et Andrezel (Data BnF). Beau-père
de
Barthélemy Faye, qui a épousé sa fille Marie. Il est chargé, avec Jacques de Thou
et
Barthélemy Faye de réformer les coutumes des pays. Il fait partie d'une grande
famille
de parlementaires parisiens. Voir Olivier Poncet, Pomponne de Bellièvre (1529-1607:
un
homme d'État au temps des guerres de religion, Paris, 1998, p. 53) (É.
R.)
Virieu, Antoine
Enquêteur en la sénéchaussée de Lyon (est-ce un office
royal?). Archives municipales de Lyon, CC/46, Nommées de 1586, folio 22: Antoine
Virieu,
enquêteur pour le Roi à Lyon et CC/48, Nommées de 1586, folio 88: Guillaume Virieu,
receveur du taillon de Lyonnais, fils de feu Antoine Virieu, enquêteur pour le
Roi,
Lyon. Cela sigifie-t-il qu'il décède en 1586? (ER)
Xerxès Ier
Roi perse du Ve sicèle avant Jésus Christ. Il déclenche la
deuxième guerre médique (480 av. J.-C.) pour laquelle il lève une armée et une
flotte
considérables. Il finit vaincu par les Grecs au terme de la deuxième guerre médique,
assistant à sa défaite depuis le haut d'une colline. (ÉR)
Zeuxis
Peintre grec du Ve s av. JC. Un anecdote raconte que l'une de
ses œuvres, L'Enfant aux raisins, était si réaliste que les oiseaux venaient picorer
la
grappe. (ÉR)